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EAN : 9782265098688
480 pages
Fleuve Editions (12/11/2015)
3.73/5   108 notes
Résumé :
À la veille de Noël, à New-York, Mike Mitchell s’apprête à passer un réveillon en famille et compte sur cette période de fête pour apaiser les tensions dans son couple. Cependant ces projets vont être anéantis par une gigantesque tempête de neige qui s’abat soudain sur Manhattan et provoque un black-out total. Internet et les réseaux de communication ne fonctionnent plus, les infrastructures s’effondrent. Le désastre gagne progressivement tous les secteurs d’activit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 108 notes
Ce que j'ai ressenti: Un thriller glaçant!!!!!

« Seul face à ce vide intersidéral, j'ai senti combien mon existence se réduisait à un point infinitésimal, flottant dans l'univers. »

Je crois qu'il est des livres qui nous marque plus que d'autres, des aventures qui nous emmène plus loin qu'au bout des pages, des thrillers qui nous effraie plus que de raison!!!!Celui ci en fait partie! Non seulement Extinction est une réussite, mais il m'a vraiment remuer les tripes et les méninges!!!

« Celui qui veut voir ce que réserve l'avenir n'a qu'à se tourner vers le passé. »

Matthew Mather a eu le talent de créer une ambiance hors du temps, un scénario plausible, une catastrophe toute contemporaine. Mêler effondrement d'Internet et tempête de neige, vont emmener une multitude de faits et conséquences irrémédiables qui fait froid dans le dos, et ça ne sera pas uniquement à cause de la neige!!!!!On est saisi jusqu'à la moelle, tant ses enchainements sonnent justes et sont plutôt horrible à voir…Plus qu'un roman post apocalyptique, je lui ai trouvé des airs d'avant-gardisme, je suis presque certaine que cette ère nous pend au nez si jamais on continue sur cette voie là…..


« Protéger notre liberté est un travail de chaque jour, et cela commence par la protection de nos données personnelles sur Internet – qui est, elle, de notre responsabilité. Si on suspend notre vigilance, petit à petit, on perdra toutes les libertés pour lesquelles nos ancêtres ont combattu. »


L'auteur nous apporte un roman humain, réaliste, mais aussi intellectuel. Cette lecture tridimensionnelle tient toutes ses promesses jusqu'au bout! J'ai aimé que ça ne reste pas linéaire, on a autant d'émotions, qu'un avant goût de l'apocalypse moderne, avec des théories qui emmène à diverses réflexions profondes. L'enfer blanc de ce New York était terriblement effrayant, délicieusement paranoïaque, incontestablement violent, irrémédiablement humain avec tout ce que ça comporte d'horreurs et de valeurs qui nous caractérisent. Sur la couverture , on peut y lire: »Les situations les plus extrêmes révèlent nos pires instincts »: ouais, c'est peu de le dire!!!!

Je ne pouvais pas lâcher ce livre…. Impossible!!!J'ai été téléportée dans ce couloir au sixième étage, je vivais au milieu de ses habitants, j'étais rongée par le froid, la faim, la soif, l'angoisse…En plus, les dates coïncidaient, cela à donc rajouter à cet effet de mise en situation, même si je n'aimerai pour rien au monde connaitre un Noel pareil!!!!Vivre au jour le jour, le calvaire de Mike, nous entraine sur la pente, très descendante , des pires scénarios, où peur et ignorance s'emmêlent, où froid et catastrophe s'imbrique à la perfection, où l'humain se révèle bien plus animal qu'on ne le soupçonnerait sur une si courte période….

« Il faisait un froid de gueux. «

En bref, c'est sans surprise, mais encore secouée par tous ses rebondissements, que j'annonce encore un coup de coeur 2015 à quelques jours de cette fin d'année!!!!Heureusement que nous ne sommes pas passé à coté de cette lecture avec ma chère binômette!!!!!
(Passez voir sa chronique soit sur le blog, soit ici même à Belette2911) ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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En matière de récits post-apocalyptiques, surtout lors du passage de la normalité à la catastrophe, il y a souvent deux manières de présenter l'affaire.

Certains auteurs se placent du point de vue des conséquences et des explications scientifiques, d'autres du coté des répercutions sur les personnages. Il faut bien admettre que, souvent, l'auteur qui choisit la seconde solution le fait car il ne maîtrise pas complètement l'aspect scientifique…

Extinction se situe du coté de l'humain, dès le départ. Mais Matthew Mather est l'exception qui confirme la règle. Spécialiste de la cyber-sécurité et des prévisions météorologiques, il aurait pu nous assommer avec ses nombreuses connaissances. Il a, au contraire, fait le choix, de l'homme (le roman est écrit à la première personne).

Bonne pioche, excellente pioche. Son roman dépeint, avec un réalisme qui fait froid dans le dos, la chute d'un système. le notre, notre société.

Cyberstorm (titre original) décrit comment notre vie quotidienne peut s'effondrer d'un coup, du fait de cyber-attaques bien ciblées, conjuguées à un phénomène climatique hors-normes (une longue et puissante tempête de neige qui s'abat sur New-York).

On suit, halluciné, la vie quotidienne d'un groupe de personnes, en plein Manhattan, qui ne comprend rien à ce qui se déroule (les communications sont coupées) et qui tente de survivre alors que tout approvisionnement est coupé. La loi de la jungle, en pleine ville.

Entre hypothèses sur les raisons de cet effondrement et tentative de survie, Matthew Mather utilise son bagage et ses connaissances technologiques, pour décrire la vie au jour le jour de ces new-yorkais. Il n'en fait jamais des tonnes, n'en ajoute pas dans la surenchère gratuite et surtout fait passer les émotions avant tout.

Cela nous donne un récit immersif, frissonnant et vraiment intelligent. On ressort changé de cette lecture, touché par les personnages, questionné par ce qu'il décrit de ce cataclysme en forme d'effet boule de neige.

L'auteur, avec son style fluide, expressif et travaillé, raconte une histoire qui pourrait être la notre demain. Sans sensationnalisme, mais avec un réalisme glaçant, il propose un vrai page-turner qui est également une sonnette d'alarme sur l'inconscience des gouvernements et des citoyens (nous) à ne pas se protéger suffisamment. Il le fait sans jamais oublier le coté divertissant du récit.

La technologique est un paradis qui peut devenir très vite un enfer. Attention à l'Extinction des feux.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Catastrophe à New York. Plus d 'électricité, une tempête de neige, tout un système se bloque. Les gens se retrouvent livrés à eux-mêmes, la survie s'organise...ou pas. Tout est vu du point de vue du narrateur, Mike, évènements et émotions. On découvre des personnages qui réagissent différemment aux évènements, et les explications scientifiques sont bien amenées et pas trop lourdes. Une lecture prenante
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Voilà un roman "apocalyptique" comme je les aime ! Ici, on se retrouve en plein coeur de Manhattan. La tempête de neige approche, la ville est fébrile puisque c'est bientôt Noël. Comme d'habitude, tout et tout le monde est en effervescence. La vie bouge, comme d'habitude. À l'aube, notre personnage principal ouvre l'oeil, il fait froid dans l'appartement. Il n'y a plus de courant. Bon. C'est à cause de la tempête, pense-t-il. Toutefois, le délai attribué au rétablissement de l'électricité est beaucoup plus long que d'habitude, malgré le mauvais temps, qui n'en finit plus de finir. Sans oublier qu'en peu de temps, les communications téléphoniques et l'eau courante en viennent qu'à lâcher aussi. Les problèmes commencent à s'accumuler...Dans une grande ville populeuse comme New-York, alors qu'il gèle dehors et qu'il est impossible de se laver et de nettoyer, on peut vite imaginer le chaos...

Avec sa douce, et leurs bons amis habitant le même bloc, carrément voisins - dont l'un est du genre "survivaliste", Dieu merci ! - ils se viendront en aide les uns les autres et tenteront de trouver un maximum de moyens pour subvenir à leurs besoins, mais pas qu'aux leurs, à ceux des autres habitants du bloc aussi, tout en essayant de ne pas se faire voler leurs ressources par d'autres...Parce que Manhattan est remplie d'âmes qui ne cherchent qu'à sauver leur peau !

C'est un livre qu'on ne peut lâcher, qui nous tient en haleine, pleins de rebondissements et pas si prévisible que cela. Cela fait peur, aussi, de voir à quel point nous serions démunis face à une catastrophe du genre si elle venait qu'à durer...Un livre qui fait peur par sa crédibilité. Les personnages le sont, d'ailleurs. Très crédibles. Et très humains...ou pas ! Une situation confortable dans laquelle on vit et perdue pour une durée inconnue pourrait faire changer n'importe qui. Surtout lorsqu'il est question de vie ou de mort. Un roman vraiment à découvrir ! Je l'ai aimé du début à la fin, et je n'ai pas tout vu venir à l'avance.

À suggérer si vous aimez avoir froid dans le dos !
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Que se passerait-il si une cyberattaque avait lieu dans le monde, quels sont les pays qui en souffriraient le plus, les plus démunis face à cela ? Comment réagirait la population ?
C'est à ces questions que se propose de répondre l'auteur de ce livre dans ce récit apocalyptique comme je les aime.
Nous suivons la vie de deux familles amies vivant à Manhattan, leurs déboires, leur lutte pour la survie dans un univers devenu hostile mais je n'en écrirais pas plus pour ne pas trop révéler le contenu de livre...
Ce livre, très vraisemblable, est un tant soit peu manichéiste et fait la part belle au survivalisme, fort à la mode et d'actualité, surtout aux USA.
Les personnages ne m'ont été ni sympathiques ni antipathiques, humains en somme.
Cependant, une des leçons principales reste que les apparences sont souvent trompeuses et qu'il est malvenu de se fier à elles.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Détrompe-toi. Les explorateurs de ,l’Arctique ont souffert de la soif autant que ceux du Sahara. Il faut d’abord faire fondre la neige, et ça, ça te pompe de l’énergie. Si tu la croques, ça fait baisser la température de ton corps, ce qui te donne des crampes, qui peuvent être fatales. La diarrhée et la déshydratation sont des ennemis, tout autant que le froid.
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Dans mon rêve, quelqu’un pleurait – quelqu’un, ou quelque chose…
Non, ce n’est pas un rêve.
J’ai ouvert les yeux. Lauren était pelotonnée dans le fauteuil, à côté du lit, drapée dans cette couverture synthétique à motif floral qu’elle avait adoptée. Jambes repliées sous les fesses, buste calé contre le lit de Luke – qui, lui, dormait du sommeil du juste –, elle inspectait ses cheveux à la lueur grise de l’aube, en tendant une mèche après l’autre devant ses yeux, et en se balançant imperceptiblement d’avant en arrière. C’était elle qui pleurait.
J’ai bataillé pour dissiper la brume de fatigue.
— Ça va, ma chérie ? Luke va bien ?
Lauren a rabattu ses cheveux dans le dos, puis elle a essuyé ses yeux et reniflé.
— Oui, ça va.
— Tu es sûre ? Viens te recoucher. Parle-moi.
Pour toute réponse, elle a fixé le plancher.
— Tu es en colère parce que je suis sorti cette nuit ?
Elle a secoué la tête.
— Je comptais te le dire mais…
— Je savais que tu envisageais de le faire.
— Et ce n’est pas pour ça que tu es en colère ?
Elle a fait signe que non.
— Tu t’es fait mal ? Tu ne te sens pas bien ?
Elle a haussé les épaules.
— Lauren, que se passe-t-il ? Parle-moi…
— Je ne me sens pas bien et j’ai mal aux dents.
— C’est à cause du bébé ?
Elle a contemplé le plafond, hoché la tête, et elle s’est remise à pleurer.
— Et j’ai des poux. Tout est infesté de poux.
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— Je suis d’accord. Par peur du terrorisme, nous avons accepté que le gouvernement collecte des informations personnelles, surveille nos faits et gestes, mette des caméras partout.
— Mais si tu ne fais rien de mal, tu n’as rien à craindre, ai-je souligné. Moi, ça m’est égal de renoncer à un peu de liberté en échange d’une meilleure sécurité.
— C’est là que tu te plantes. Tu as toutes les raisons d’avoir peur. Où vont-elles, ces informations ?
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 Cela m’a frappé de m’apercevoir que, dans mon esprit, les gens qui avaient débarqué à notre étage étaient devenus des «réfugiés».
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La lumière déclinait et la neige tombait plus dru ; il y avait de nouveau du blizzard dans l’air. Au retour de Penn Station, nous avions décidé de pousser tant bien que mal jusqu’à Meatpacking, où se trouvait le garage de Chuck. Nous avions cheminé le long de rues quasi désertes, sauf lorsque nous étions passés devant l’hôtel Gansevoort, sur la Neuvième Avenue.
Une foule impressionnante était massée devant le bâtiment, encore illuminé comme un sapin de Noël, et exigeait à cor et à cri de se réfugier dans l’hôtel de luxe. Une armada d’imposants cerbères lui tenait tête. Tout le monde hurlait. 
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