La Légende du Roi Arthur

En ces temps de vacances scolaires, voici un livre qui pourrait plaire aux grands enfants ou à ceux qui ont envie de découvrir la légende du roi Arthur.

Le livre a une construction en 10 chapitres et est agencé de la façon suivante pour chaque chapitre :
- un thème et son sommaire développé avec des textes et des illustrations sur les côtés des pages (3 ème photo).
- une page suivante titrée, avec une lettre enluminée, un texte et une illustration à droite (4 ème photo).
- de longues pages d'une narration.

Les illustrations faites à l'aquarelle dégagent un aspect évanescent qui se prête vraiment à l'atmosphère de ces légendes.

Voilà pour la partie "technique".
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Hormis la table ronde, Arthur, Gauvain et Merlin, j'étais ignorante pour ce qui concerne cette légende.
J'ai aimé l'importance du texte qui développe une histoire. de plus, les dessins sont en parfaite adéquation avec ces légendes.
Le livre a l'inconvénient et l'avantage d'un découpage et d'histoires qui n'ont pas de lien de suite entre elles : on peut lire indépendamment chaque chapitre et il est facile de l'arrêter car l'on n'attend pas sa suite ; toutefois, ce manque de lien m'a un peu gênée car j'ai eu l'impression qu'il me manquait des pans de l'histoire.

J'ai été ravie de cette découverte mise en avant par ma médiathèque car je ne serais jamais allée lire cette histoire. Ma préférence va à l'histoire du chevalier de la fontaine.

Pour une fois, je triche un peu en mettant comme lu un ouvrage que j'ai en partie parcouru. La raison ? Je le lirai de temps à autre. Et ce à cause du texte. Si j'ai mis cette note c'est surtout pour le travail époustouflant de l'illustrateur Pavel Tartanikov qui donne une âme à cet ouvrage. le travail éditorial est également à avoir applaudir. Mais pour ce qui est du texte... Je ne sais trop où j'ai mis les pieds.
Ma première réaction : c'est quoi ça ? du descriptif sans histoire au sens du story telling. On me plaque des faits. Sans lien les uns avec les autres.
Et puis j'ai pensé à mes vieilles études de littérature, aux récits du moyen âge et, surtout, aux nombreuses lignes que j'ai dû traduire de l'ancien français. Ils étaient souvent descriptifs et creux. Comme ici en fait.
Alors oui, certains textes ont pris de la chair, du muscle et de l'émotion grâce aux nombreux ajouts de moines copistes créatifs et romantiques. Ceux-là ont traversé les siècles grâce aux multiples passages enrichis d'amour courtois (Coucou Tristan, Lancelot...) Mais sinon, la Littérature médiévale, c'était pas la joie.
Alors est-ce que l'auteur a voulu reprendre le style ? Peut-être... En tout cas, j'aurais bien aimé un peu plus de corps et de coeur dans ce texte.
L'ouvrage est magnifique mais comme vous l'aurez compris, le corps du texte est un peu trop indigeste pour une lecture en une fois .. alors oui, pour une fois, je triche 😉