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Jean-Claude Amalric (Traducteur)Joseph Dobrinsky (Traducteur)Jacky Martin (Traducteur)
EAN : 9782264021922
316 pages
10-18 (26/09/1995)
3.67/5   32 notes
Résumé :
Il n'est, pour apprécier l'œuvre de Somerset Maugham à sa juste valeur, que d'écouter ses pairs. Chacun l'a loué, de George Orwell à Patricia Highsmith, pour qui ses nouvelles "semblent englober toute l'expérience humaine en quelques pages". C'est pourquoi, mieux que d'autres, Maugham franchit comme avec allégresse l'écueil du temps : son art tout de transparence, de retenue et de mesure - même dans l'indicible - l'a, d'ores et déjà, porté au rang de ces classiques ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Somerset Maugham est un auteur que je ne connaissais que de nom (et encore, je me suis rendu compte que ma prononciation de son nom laissait beaucoup à désirer : apparemment, il faudrait prononcer Maugham un peu comme le " môme " de la chanson Jolie Môme mais plutôt avec la prononciation de Juliette Gréco quand elle en a un coup dans le nez qu'avec celle de Léo Ferré ou bien encore avec le son distendu d'une vieille cassette audio restée trop longtemps dans l'auto-radio en pleine chaleur).

Mais, il est vrai, Somerset Maugham, ce n'est pas qu'un nom imprononçable pour une âme francophone, c'est aussi un ancien auteur à succès, notamment dans l'entre-deux-guerres. Lorsque la collection Le Livre De Poche vit le jour en 1953, elle tabla sur des auteurs " fiables " en termes de promesses de ventes et inscrivit donc très vite le nom de Somerset Maugham dans son catalogue. On dit souvent de lui qu'il était l'un des auteurs si ce n'est L'auteur le mieux payé des années 1930.

Cependant, des années ont passé et je ne suis pas certaine que nombreuses soient encore les personnes actuelles à connaître Somerset Maugham, et moins nombreuses encore celles qui le positionneraient parmi les " grands " auteurs ou les " incontournables ". Preuve, s'il en était besoin, qu'être un auteur à la mode ne signifie nullement être un grand auteur. (En outre, il faut se méfier de la réciproque : ce n'est pas parce qu'un auteur n'est pas à la mode ou n'a pas de succès qu'on dira de lui un jour qu'il est un grand auteur. Voilà pourquoi les grands auteurs sont si rares.)

Eh oui, monsieur Maugham, c'est un peu daté votre façon d'écrire. Je ne peux pas dire que je trouve ça mauvais, mais on sent bien l'amidon dans votre col de chemise, on sent bien votre air guindé de mondain anglais dans une société en pleine mutation où le vieil ordre victorien dégringole à vitesse grand V.

Cette vie de salon à la Agatha Chritie, avec le petit doigt levé, ces bourgeois qui parlent aux bourgeois, ça fait vieux tout ça. Je suis désolé de vous le dire, cher Somerset, mais vos nouvelles sentent un peu le moisi et la naphtaline, comme si elles étaient restées très longtemps dans un vieux tiroir de commode qu'on aurait oublié de ventiler.

Alors vous allez me dire que 1930 ce n'est rien par rapport aux vieilleries que je lis ordinairement. Eh bien justement, lorsqu'une œuvre de 1930 m'apparaît vieille, moi qui ai l'habitude de trouver de la fraîcheur dans des écrits des XIXème, XVIIIème, XVIIème et ainsi de suite jusqu'à l'Antiquité, c'est sans doute qu'il y a quelque chose à redire, un effet de mode un petit peu trop poussé.

Ceci étant dit, ce ne fut pas une lecture désagréable. C'est juste que je n'ai pas le sentiment qu'elle me marquera durablement.

L'ouvrage est constitué de six nouvelles dont le titre français est très évocateur (le titre original est très différent).

En effet, à chaque fois il y est question d'une histoire d'amour où un obstacle particulier rend la relation amoureuse insolite. Que cela soit une femme mariée de la quarantaine bien sonnée qui s'entiche d'un jeune homme dans Vertu, ou, cas presque similaire, d'un jeune homme tombé raide dingue d'une femme de cinquante ans dans Jane.

Que cela soit un gigolo dispensateur d'affection pour femmes seules en mal d'amour dans La Bonne Douzaine ou un fils de bonne famille juive convertie au christianisme qui choisit une vie de bohème auprès de sa communauté d'origine dans La Voix D'Israël ou bien encore des unions entre personnes de conditions sociales très différentes comme dans La Bête Humaine ou La Femme De Lettre, l'auteur choisit toujours un démarrage en douceur.

On aurait presque l'impression qu'il cherche à nous endormir, à nous bercer sagement pour mieux nous saisir avec ses fins de nouvelles où l'émotion est convoquée. Toutefois, j'aurais tendance à croire que ses effets sont quelque peu téléphonés pour le lecteur moderne et que la chute, censée être le point d'orgue de chacune de ces six nouvelles arrive avec ses gros sabots et qu'on la voit grosse comme une maison aux deux tiers de la narration.

C'est un style, ça plaît ou ça ne plaît pas. Personnellement, je trouve ça très mollasson et " lecture à papy ", sans oublier qu'il y a de temps en temps de bonnes remarques machistes ou misogynes qui alourdissent encore le montant de l'ardoise.

Bref, je ne regrette pas de l'avoir lu mais je ne suis pas certaine de relire quoi que ce soit un jour de cet auteur. Néanmoins, souvenez-vous que ceci n'est qu'un avis singulier, c'est-à-dire, très peu de chose.
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Ce qui est pénible avec les titres bien trouvés, c'est qu'il est difficile de parler du livre après sans avoir l'impression de répéter laborieusement ce que tout le monde a déjà compris. Amours singulières, donc, est un recueil de nouvelles qui parlent toutes d'amours singulières : grande différence d'âge, amour sans espoir, être aimé extravagant, ...

Chaque texte est un petit bijou à savourer. La modernité des relations décrites, qui feraient sans doute toujours jaser aujourd'hui, tranche avec le charme désuet de l'écriture. Une petite touche d'humour anglais est toujours présente entre les lignes, et les chutes font pétiller les neurones.

Ayant trouvé ce recueil dans une boîte d'échange de livres de ma commune, je craignais de tomber sur un roman à l'eau de rose. Je suis ravi de découvrir qu'il existe des gens de bon goût dans mon voisinage, et j'espère qu'ils continueront à m'approvisionner en livres de cette qualité !
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Une plume d'une grande élégance, aussi habile pour mettre en place les décors, dépeindre les situations ou explorer la psychologie de ses personnages. Une manière subtile mais rigoureuse de dérouler des intrigues, s'appuyant, malgré la briéveté des textes, sur des rebondissements souvent surprenant, mais toujours crédibles et bien amenés. Enfin, il faut aussi souligner l'utilisation toute en finesse d'un certain humour "british".
Tous ces ingrédients réunis donne un ensemble de nouvelles ciselées comme des joyaux, et qu'il faut déguster lentement pour bien profiter de ce plaisir si rare de vivre dans l'univers d'un grand écrivain.
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Négligées à tort à cause d'une chanson d'Alain Souchon, les nouvelles de Maugham sont délicieuses, surannées (la traduction française aussi, qui mériterait une petite révision) et vraiment drôles. Ma préférée est "L'Élan créateur, parfaite du titre au point final et qui l'a fait rire aux larmes. Un gros bémol cependant concernant "Le Pain de l'exil", dont le thème est hors-sujet par rapport aux autres nouvelles et qui surtout utilise un vocabulaire qui n'est plus acceptable aujourd'hui. Certes, le narrateur veut se montrer libéral et il est impensable de faire de Maugham un antisémite, mais certaines expressions sont insupportables. Maugham ne franchit donc pas toujours avec alégresse l'écueil du temps, mais un raté sur 6 reste un score plus qu'honorable
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Je ne connais de cet auteur que cette phrase d'une chanson : "comme dans une nouvelle pour dame, de Somerset Maugham ..."
Ce qui ne donne pas envie de s'y mettre ...
J'imaginais des textes désuets, avec des stéréotypes datés, des personnages victoriens, des tasses de thé, du brandy ....
Mais pour les besoins du challenge solidaire de cette année, j'ai emprunté ce livre et je vais le rendre en l'oubliant bien vite.
Car à mon goût, à part la première, ces nouvelles de Maugham sont ennuyeuses.
J'ai trouvé ces textes surannés avec des personnages très datés.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
— J'ai jeté mon masque et mon déguisement et enfin, moi aussi, je suis moi-même. Quel soulagement ! Vous savez, je n'aime pas les Anglais. Avec vous autres, je ne sais jamais au juste sur quel pied danser. Vous êtes si conventionnels, si ternes. Vous ignorez l'abandon et ce que vous êtes froussards ! Cette phobie perpétuelle de la gaffe !
— N'oubliez pas que vous êtes anglais vous-même, George, murmurai-je.
Il se mit à rire.
— Anglais ? Moi ? Jamais de la vie. Je n'ai pas une goutte de sang anglais dans les veines. Je suis juif, vous le savez bien, et juif allemand par-dessus le marché. Et puis, je ne veux pas être anglais. Je veux être juif. Mes amis sont juifs. Vous ne vous doutez pas à quel point je me sens dans mon élément avec eux. Je peux suivre ma nature. À la maison, nous faisions tout pour fuir les juifs. Parce qu'elle est blonde, maman s'imagine qu'elle peut se faire passer pour chrétienne. Quelle illusion ! Je m'amuse beaucoup, figurez-vous, dans le ghetto à observer les gens. Une fois, je suis allé à Francfort — là, il y a des masses de juifs — et je me suis promené au milieu des vieux pouilleux aux nez crochus et des matrones avec leurs faux chignons. Que je me sentais de sympathie pour eux ! Je leur appartenais, j'aurais pu les embrasser. Quand ils me regardaient, je me demandais s'ils me reconnaissaient pour un des leurs. Comme je voudrais savoir le yiddish ! Je voudrais me lier avec eux, entrer dans leurs maisons, manger casher, vivre leur vie. J'avais envie d'aller à la synagogue, mais j'ai eu peur de ne pas savoir m'y comporter et de me faire expulser. J'aime l'odeur du ghetto et son grouillement, son mystère et son romanesque sous la poussière et la crasse. À présent, j'en ai pour toujours la nostalgie. C'est la seule chose vraie. Tout le reste n'est que comédie.

LA VOIX D'ISRAËL.
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— Qui, au nom du ciel, est Ferdy Rabenstein ? demanda George.
Vanité de la gloire ! Le génération précédente eût trouvé cette question saugrenue.
— Il y a au moins vingt ans qu'il est votre grand-oncle, répliquai-je.
Les parents avaient échangé un coup d'œil.
— Un horrible vieux, dit Muriel.
— Je trouve tout à fait inutile pour George de renouer des relations qui ont été rompues avant sa naissance, dit Freddy d'un ton sans réplique.
— Enfin, la commission est faite, dis-je de mon air le plus détaché.
— Je ne veux pas voir ce vieil imbécile, déclara George.
L'arrivée des autres invités interrompit fort à propos cette conversation et bientôt le jeune homme partit pour le golf avec un de ses camarades d'Oxford. […]
— J'espère que nous ne vous avons pas choqué en refusant de laisser George déjeuner avec Ferdy, dit-elle soudain. C'est un snob insupportable.
— Croyez-vous ? En tout cas, il a été toujours très aimable pour moi.
— Nous sommes brouillés depuis vingt ans. Freddy ne lui a jamais pardonné son attitude si peu patriotique pendant la guerre. Il y a des limites à tout. Vous savez, il s'est absolument entêté à conserver son horrible nom allemand. Avec Freddy au Parlement, notre fabrique de munitions et tout le reste, c'était inadmissible. Qu'est-ce qui lui prend de vouloir voir George ? En quoi peut-il l'intéresser ?
— C'est un vieillard. George et Harry sont ses petits-neveux. Il faut bien qu'il laisse son argent à quelqu'un.
— Nous ne tenons pas à son argent, coupa sèchement Muriel.
Peu importait, après tout, que George déjeunât ou non avec Ferdy Rabenstein et je ne demandais qu'à changer de conversation, mais les Bland avaient dû en parler et Muriel éprouvait le besoin de me donner une explication.
— Vous savez sans doute que Freddy a du sang israélite dans les veines, dit-elle.
Son œil se durcit. La blonde Muriel avait été très jolie. Aujourd'hui, l'obésité la guettait, mais elle se défendait avec énergie et pouvait encore passer pour désirable. Ses yeux bleus à fleur de peau, son nez large, la forme de son visage et l'attache de son cou, son exubérance trahissaient sa race. Aucune Anglaise, même blonde, n'a jamais cet air-là. Et cependant sa remarque n'avait d'autre objet que de me convaincre qu'elle était chrétienne. Je répondis avec prudence.
— Tant de gens en ont aujourd'hui.
— Je sais. Mais il n'y a pas de raison pour s'en vanter, n'est-ce pas ? Après tout, nous sommes foncièrement anglais ; qui pourrait être plus anglais que George, comme apparence, comme manières, en tout ? Et il est un sportsman accompli. Je ne vois pas pourquoi il perdrait son temps avec des juifs, sous le prétexte d'une vague parenté.
— C'est très difficile à présent, en Angleterre, de ne pas connaître de juifs.
— Vous pouvez le dire. À Londres, on en est infesté, mais j'avoue qu'il y en a de très agréables. Ils sont si artistes. Je ne vais pas jusqu'à dire que Freddy et moi nous les évitons par principe — c'est une chose que je ne ferai jamais — mais il se trouve que nous ne sommes vraiment liés avec aucun. Et ici, il n'y en a pas un seul à voir.
Je ne pus m'empêcher d'admirer ce ton convaincu. Peut-être, en somme, croyait-elle tout ce qu'elle racontait.

LA VOIX D'ISRAËL.
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Je ne fais pas grand cas des femmes pour qui la guerre n'a été qu'une occasion de s'amuser et de faire parler d'elles. Les journaux où s'étalent les photographies des gens du monde en train de se promener à Cannes ou de jouer au golf à Saint Andrews m'ennuient. J'ai toujours trouvé la " joyeuse jeunesse " insipide. Mais si la vie de plaisir paraît idiote à qui n'y prend pas part, on aurait bien tort de la condamner au nom de la morale. Les jeunes fêtards ne sont pas plus à blâmer qu'une bande de jeunes chiens qui tournent en rond pour tâcher d'attraper leur queue. Et s'ils saccagent les plates-bandes ou brisent quelque porcelaine de Chine, tant pis pour nous ! Les plus mal venus seront noyés, quant aux autres le dressage en fera de bons chiens bien élevés. Leur turbulence n'est qu'une forme de leur vitalité.

LA BÊTE HUMAINE.
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— Adolphe est mon neveu.
— Sir Adolphus ?
— Un nom tout à fait Régence, n'est-ce pas ? Mais je ne vous cacherai pas qu'il s'appelle tout bonnement Adolphe.
— Tout le monde l'appelle Freddy.
— Je sais et, à ce que j'ai compris, Myriam, sa femme, ne répond qu'au nom de Muriel.
— Comment est-il votre neveu ?
— Parce qu'Hannah Rabenstein, ma sœur, a épousé Alphonse Bleikogel et qu'Alphonse Bleikogel a terminé ses jours dans la peau de SIr Alfred Bland, premier baronnet du nom. Adolphe, leur fils unique, a fini par devenir Sir Adolphus, deuxième baronnet Bland.
— Alors, la mère de Freddy Bland, la lady Bland qui habite à Portland Place, est votre sœur ?
— Oui, ma sœur Hannah. C'était l'aînée de la famille. Elle a quatre-vingts ans, mais elle a toute sa tête et c'est une maîtresse femme, je vous en réponds.
— Je ne l'ai jamais rencontrée.
— Vos amis, les Bland, ne doivent pas le regretter. Elle n'a jamais perdu son accent allemand.
— Vous ne les voyez donc plus ?
— Nous ne nous sommes pas parlé depuis vingt ans. Je suis tellement juif et eux tellement anglais ! — Il sourit. — Je n'aurais jamais pu me fourrer dans la tête ces noms de Freddy et de Muriel. J'aurais pu sortir mal à propos un Adolphe ou une Myriam. Et ils n'aimaient pas mes histoires. Il valait mieux ne pas nous voir. Au moment de la guerre, quand je me suis refusé à changer mon nom, ce fut le bouquet. C'était trop tard, que voulez-vous ! Mes amis ne se seraient jamais habitués à penser à moi autrement que comme à Ferdy Rabenstein. D'ailleurs, l'idée de me métamorphoser en un Smith, un Brown ou un Robinson ne me tentait nullement.
Il y avait dans son ton léger une imperceptible ironie et, cette fois encore, je crus deviner qu'au fond du cœur, il gardait un mépris cynique pour les chrétiens qu'il avait conquis.

LA VOIX D'ISRAËL.
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— N'avez-vous pas été heureux avec moi, Albert ?
— Voyez-vous, voilà trente-cinq ans que nous sommes mariés, c'est trop long. Beaucoup trop long. À votre façon, vous êtes une bonne femme, mais vous n'êtes pas mon genre. Vous donnez dans la littérature, moi pas. Vous aimez les arts, ils m'assomment.
— Je me suis toujours efforcée de vous associer à tous mes intérêts ; j'ai fait l'impossible pour que mes succès ne vous éclipsent pas. Vous ne pouvez pas dire que je vous aie laissé à l'écart.
— Vous êtes un écrivain merveilleux, je ne le conteste pas, mais, pour parler franc, je n'aime pas vos livres.
— Ceci, permettez-moi de vous le dire, ne prouve que votre mauvais goût. Les meilleurs critiques s'inclinent devant leur puissance de séduction.
— Et puis, vos amis m'horripilent. Laissez-moi vous confier un secret, ma chère. Souvent, à vos réceptions, j'éprouvais une envie presque irrésistible d'ôter tous mes vêtements, rien que pour voir leurs têtes.

LA FEMME DE LETTRES.
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"Servitude humaine" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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