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Critique de StephanieIsReading


Un roman d'apprentissage au "héros" digne d'un Rastignac ou d'un Sorel. Comme eux, Georges Duroy (ou Georges du Roy lorsqu'il ajoutera la particule nobiliaire) désire ardemment réaliser une fulgurante ascension sociale.
Le roman s'ouvre sur un incipit in media res qui montre l'importance de l'argent pour ce personnage. Il n'en a pas et souhaite en gagner en devenant journaliste alors qu'il ignore tout de ce métier et que sa plume stérile ne produit aucun article valable.
Duroy n'est pas simplement arriviste, il est également plutôt bel homme si l'on en croit l'effet qu'il produit sur toutes les femmes qui croisent sa route, pour leur malheur et leur perte le plus souvent.
Chacune de ces femmes lui ouvre une porte sur la voie du succès. Les femmes, même les plus rouées, sont pour lui un moyen de parvenir.
Il n'hésitera pas à devenir violent physiquement et moralement : il se marie avec la veuve de l'homme qui lui a octroyé une place dans le journal et dont il se disait l'ami, il fait sa demande à son chevet juste après le dernier soupir du moribond, il vole l'une de ses maîtresses, la violente et finit même par épouser sa fille.
Dans un soucis de réalisme, le journalisme est au coeur de ce roman puisque le XIXe siècle est celui de l'édition et de la presse. Maupassant en critique les rouages et les faux-semblants.
Un roman d'apprentissage réaliste puissant dont je vous recommande la lecture.
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