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Claude Maurice (Autre)
EAN : 9782253004219
190 pages
Le Livre de Poche (01/01/1989)
3.73/5   2840 notes
Résumé :
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.

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Critiques, Analyses et Avis (227) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 2840 notes
Thérèse Desqueyroux, femme immorale incontestablement, on a du mal à vouloir la défendre et pourtant on voudrait pouvoir la comprendre. L'hypocrisie sociale et familiale du milieu qu'elle occupe lui refusant la liberté de mouvements et surtout le droit d'aimer l'aura menée à l'irréparable, voulant fuir la cage dorée qui s'est dressée autour d'elle, un des barreaux devait inexorablement céder pour qu'elle accède à sa propre existence.
Aurait elle dû rentrer dans le rang comme la plupart de ses congénères et sacrifier ses espérances ou choisir l'acte suicidaire, tout comme Anna Karénine ? Il est des êtres qui préfèrent atteindre à l'anéantissement de l'autre, celui qui érige les frontières infranchissables de leur vie. Heureusement pour la société, les monstres tout comme les héros ne sont pas légion, la société peut régner.

Ce livre m'intriguait par sa renommée et son sujet. J'ai découvert l'écriture de François Mauriac atypique et rythmée entre les pensées et les dialogues qui viennent à se chevaucher donnant du rythme au texte. L'utilisation du style métaphorique permet un vocabulaire poétique et romanesque. A relire pour le plaisir du genre assurément.
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Chère Thérèse Desqueyroux, je ne sais pas si je vous aime, je ne le sais pas encore, mais vous m'avez troublé.
Rappelez-vous, j'étais dans ce train qui s'arrêtait de gare en gare, qui vous ramenait... j'allais dire bêtement chez vous, qui vous ramenait à votre époux comme on ramène un enfant égaré dans la rue à ses parents, comme on ramène au troupeau la brebis qui s'en est éloignée... Vous vous apprêtiez à passer derrière les barreaux d'une famille...
Suite à ce non-lieu prononcé quelques heures auparavant, vous étiez libre et déjà enfermée presque à jamais dans l'univers qui vous attendait. Vers l'homme, votre mari, dont on vous avait accusé de l'avoir empoisonné quelques temps plus tôt, mais voilà ! La politique de Papa, la réputation de votre milieu, celle de votre époux, de deux familles, il fallait sauver les apparences, cela valait bien pour vous un non-lieu judiciaire, une soi-disant liberté, une réclusion à perpétuité sur le plan social...
Et dire que ce type, cet époux rustre et chasseur, aimant les chiens qui courent dans la boue comme des idiots après les palombes une fois abattues, celui que vous alliez rejoindre, vous qui cherchiez la compassion, le pardon auprès de lui, dire que celui-là s'appelait... Bernard !
J'ai aimé deux de vos alliées, complices dans la fraternité et la douleur, soyez sans crainte, elles ne sont pas rivales en mon coeur, l'une s'appelle Emma Bovary et l'autre Anna Karénine. Je sais qu'il est particulièrement indélicat, très indélicat même, d'évoquer le nom d'une femme,- encore pire celui de deux femmes -, lorsqu'on s'adresse à une autre femme au plus près du coeur, celle à qui vont ces mots. Ces mots sont pour vous, chère Thérèse Desqueyroux, n'ayez crainte, et je ne sais même pas si ce mot de crainte peut vous faire peur ou vous fondre dans un grand rire devant mes mots stupides, tant vous m'échappez vertigineusement, fuyante à jamais ; je ne saurai jamais qui vous êtes et dans cette énigme à jamais, j'ai l'impression ce soir que mon amour grandit pour vous.
Simplement, et j'en finirai pour ne pas être opportun, les deux femmes dont j'évoquais le nom à l'instant me paraissaient s'être trompées d'histoire au bout du chemin, après le désir, l'attente et les désillusions, fuyantes au travers des pages, cherchant le bonheur ailleurs, mais vous à leur différence, je n'ai pas vu cette fuite éperdue, cette cavalcade dans un train ou une calèche infernale, sauf à imaginer qu'un feu insoupçonné vous brûlait de l'intérieur et que peut-être c'est dans cet espace abyssal plus grand qu'un canyon que vous vous être sans doute égarée...
Plus tard, je vous ai attendue, perché en haut d'une palombière dominant les pinèdes. Oui, je sais, vous auriez tant voulu mettre le feu dans ces pins que vous aimiez tant cependant... Peut-être tout simplement pour que tout s'embrase, ce monde que vous détestiez, que tout s'embrase, les familles, les salons meurtris d'ennui dans cette ambiance étouffante, les chiens de chasse, ainsi que vous.
C'est grâce à l'écriture de François Mauriac que je suis venu à vous par le miracle de ses mots, de l'imaginaire, même si, paraît-il, vous avez existé réellement, ou plutôt le personnage qui vous a inspiré. Tant de femmes ont existé qui vous ressemblent, une seule ne suffirait pas à vous dépeindre, elles étaient multiples, ces femmes projetées dans des mariages imposées. On croirait ce monde révolu, hélas d'autres religions entretiennent le feu pour dire que ce monde n'appartient ni au Moyen-Âge, ni au XIXème siècle, ni dans les Landes engoncées de ce conformisme poussiéreux de début du XXème siècle.
Souvent, dans ces pages, je vous ai effleurée, cherchant un regard, un coin de peau, un coeur qui bat, un endroit où chavirer vers votre rivage. Dans cette atmosphère oppressante, j'ai étouffé près de vous. Pourquoi tant de distances à mon égard ? Je n'étais qu'un simple lecteur finalement... J'ai cru vous effleurer, mais je n'effleurais que des pages, que des mots...
Un récit de cent quatre-vingt-quatre pages... Comme il est inouï de découvrir tout ce qu'on peut dire en si peu d'espace finalement ! Est-ce pour cela que vous n'avez pas eu le temps, chère Thérèse Desqueyroux, de me livrer votre coeur, de me tendre les clefs de cette citadelle imprenable, au moment où vous descendiez du train, vers cette gare presque oubliée dans ce paysage de campagne. Je ne sais même pas si vous m'avez regardé un seul instant lorsque vous vous êtes retournée au dernier moment avant de cheminer vers l'enfer de cette vie qui vous attendait.
J'aime la femme que vous êtes, meurtrière, immorale, louve, ce soir par compassion ou par amour, je ne sais pas, je veux être immoral pour sauver de l'abîme ou de la boue vos pas, vos trébuchements, tendre mes bras vers ce qui reste encore de mystère en vous, inavouable, comme un secret, scellé sur votre visage immuable... C'est presque jusqu'à Paris, sur ce trottoir solitaire, que je vous aurai mal compris...
Maintenant, je sais que ce n'était pas moi qui était dans ce train d'Aquitaine, mais un certain François Mauriac, orfèvre des mots et du coeur, capable d'une écriture aussi intelligente que poétique, capable de cerner l'émoi d'un coeur. Avant cela, avant dimanche où j'ai lu ce livre, coïncidence étrange, j'ai entendu la veille sur France Culture la voix de cet écrivain, la rediffusion d'une très ancienne émission de radio, il avait la voix d'un vieil homme, la voix chevrotante, usée, presque aphone, alors que le lendemain, à travers ses mots, je me disais, ô que cet homme devait être plein de sang, de passion, dans la force de la vie, pour vouloir chercher à embraser le coeur de cette femme devenu endormi, résigné par les conventions et les arrangements d'un autre temps...
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J'ai eu envie de relire un des rares romans qui m'ont passionnée durant mes années lycée, tout en me disant que ce livre était sans doute maintenant un peu démodé compte tenu de l'évolution des moeurs et de la société. Eh bien non, en effet ce texte n'a pas pris une ride. Dénonçant les tares de la bourgeoisie de province (ici bordelaise) et ses enfermements délétères avec une virulence tourmentée que n'aurait pas désavouée Bernanos, Mauriac analyse les méandres du coeur humain avec une lucidité qui rappelle également Balzac, en plus noir. (Pour le côté obscur, voir qui vous savez...). Thérèse Desqueyroux est une maudite, une empoisonneuse ratée dont la bonne société bien-pensante -jusqu'au mari rescapé- se dépêche d'étouffer l'affaire . Mais qui, de cette société ou de Thérèse, est la plus criminelle ? Qui tue à petit feu et pratique la mort lente des âmes les plus vivantes et les plus rebelles ? Qui de l'empoisonné ou de l'empoisonneuse est le plus empoisonnant ? le poison n'est-il pas du reste un superbe symbole de ce qui détruit à petites doses ? (On en vient d'ailleurs presque à regretter que le mari s'en soit sorti, le roman eût été moins sombre...) Nulle rédemption apparente ne vient sauver Thérèse mais un abandon qui la renvoie à une irrémédiable solitude, thème cher à Mauriac. Solitude dans laquelle se trouve à la fois nos pires démons et nos possibilités de les combattre.
Il n'y aura pas de rédemption pour Thérèse, parce que la rédemption passe par le pardon accordé et que son mari et la société le lui dénient, sans même être capables de comprendre ce qu'elle leur demande, la plongeant dans une nuit dont elle ne sortira que par la mort (cf "La fin de la nuit"), dans l'espérance d'un hypothétique et autre Pardon.
Bourreau DU coeur, Mauriac l'est bel et bien. Ecrivain complexe, pris par ses propres ambiguïtés, tantôt les fuyant, tantôt les affrontant, il reste celui qui renvoie chacun d'entre nous à sa propre image avec la lucidité impitoyable d'un être exigeant face à la vérité, face à Sa vérité. Vraiment j'ai aimé cette redécouverte vécue avec plus d'expérience et de maturité, d'autant qu'une petite balade à Malagar ce week-end a largement contribué à enchanter cette expérience.


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Relire des années plus tard une oeuvre qui a laissé une trace fugace mais tangible est une expérience parfois déroutante , toujours fascinante. Y retrouver des fiches de lectures rédigées pour la circonstance et pour préparer le bac de français est encore plus saisissant. C'est ce qui s'est produit pour Thérèse Desqueyroux de François Mauriac.

Salué par la critique littéraire à l'époque de sa sortie, ce roman est une exploration de l'univers mental sombre et tourmenté d'une jeune femme, éprouvant une telle haine pour son mari et tout ce qu'il représente,, si loin de ses rêves de jeune fille, qu'elle va tenter de l'empoisonner. Les relations sociales de la famille et le souhait d'éviter à tout prix le scandale lui épargnent le châtiment qu'elle aurait mérité, si la justice avait suivi son cours habituel. Après le non lieu, sur le chemin du retour Thérèse revient en un long monologue sur son parcours, dans une tentative désespérée de construire une défense et obtenir le pardon de son mari. C'est l'occasion pour le lecteur de comprendre l'état d'esprit de la jeune femme. Arrivée à destination , le dialogue s'avère impossible et la punition tombe : la séquestration et le maintien paradoxal d'une image de couple uni, une fois par semaine, à l'église. L'histoire se complique d'une autre idylle amoureuse, celle de la belle-soeur Anne, qui est aussi l'amie d'enfance de Thérèse. Anne est elle aussi contrainte à accepter un mariage de raison, alors qu'elle a jeté son dévolu sur un homme infréquentable. Thérèse sert d'intermédiaire au risque de perdre son amie.

L'histoire, inspirée d'un fait divers authentique est évoquée du seul point de vue de Thérèse et l'auteur s'est glissé dans la peau du personnage pour construire le récit. Il en résulte une galerie de personnages sans nuances, analysés uniquement par le prisme du regard négatif de la jeune femme. L'auteur n'en est pas pour autant indulgent : Thérèse est très centrée sur elle-même, dénuée d'instinct maternel, et prête à trahir son amie. Pourtant l'on ressent sa profonde détresse dans une société rigide, au sein d'une famille qui cultive le secret depuis des générations.

C'est le portrait d'une jeune femme égarée, désorientée par la perte de ses illusions. Chaque tentative d'évasion plante autour d'elle des barreaux plus serrés. A moins que l'épilogue soit une fenêtre enfin ouverte, mais lourd est le bagage....Victime ou coupable?

Faut-il prendre le risque de voir la version cinématographique récente?....
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Persuadé de ne pas avoir lu « Thérèse Desqueyroux », découvert au format poche dans un des nombreux vide-grenier de l'été, je me lance. Très vite des images me reviennent… Non pas de Thérèse, mais du « décor » : ces évocations de la lande, des pins après la pluie, me parlent…
Sans doute une lecture recommandée en classe, trop tôt, de ce grand bouquin, d'un auteur important…

Thérèse, sur le chemin du retour du tribunal de Bordeaux où vient d'être prononcé un non-lieu dans l'affaire qui l'accusait de tentative d'empoisonnement sur la personne de Bernard, son mari, suite au témoignage à décharge de celui-ci ; les intérêts politiques et/ou familiaux des uns et des autres n'étant pas compatibles avec une condamnation.
Nous voilà plongés dans une histoire de riche famille provinciale comme il a dû y en avoir des quantités à l'époque où François Mauriac situe l'action… Enfin, l'action… Ou l'inaction plutôt, dans la mesure où la première partie du livre se situe sur le retour du tribunal et nous plonge dans les pensées de Thérèse : comment présenter à Bernard, son mari, ce qui ne pourra être qu'une confession ; tout le monde la sait coupable… Inaction toujours alors que son mari la séquestre, par vengeance.
Vient se greffer dans cette histoire une sombre histoire de mariage arrangé concernant la propre soeur de Bernard ; une histoire édifiante sur les pratiques de l'entre-deux guerres en province : la terre, la terre…

Au final, c'est toujours pour moi une grande joie de me plonger dans cette prose classique et tellement évocatrice d'images, de sons et d'odeurs de la pinède après (ou pendant) la pluie. Ajoutons à cela l'étude minutieuse d'une personnalité peu commune comme celle de Thérèse, ou trop commune comme celle de Bernard… Un petit livre qui ne se lit pas aussi vite qu'on pourrait le croire tant il est dense…
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Citations et extraits (270) Voir plus Ajouter une citation
La seule approche de cet homme avait réduit à néant son espoir de s'expliquer, de se confier. Les êtres que nous connaissons le mieux, comme nous les déformons dès qu'ils ne sont plus là!
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Bernard, ce garçon au regard désert, toujours inquiet de ce que les numéros des tableaux ne correspondaient pas à ceux du Bædeker, satisfait d'avoir vu dans le moins de temps possible ce qui était à voir, quelle facile dupe ! Il était enfermé dans son plaisir comme ces jeunes porcs charmants qu'il est drôle de regarder à travers la grille, lorsqu'ils reniflent de bonheur dans une auge ("c'était moi, l'auge", songe Thérèse). Il avait leur air pressé, affairé, sérieux ; il était méthodique. " Vous croyez vraiment que cela est sage ? " risquait parfois Thérèse stupéfaite. Il riait, la rassurait. Où avait-il appris à classer tout ce qui touche à la chair, - à distinguer les caresses de l'honnête homme de celles du sadique ? Jamais une hésitation. Un soir, à Paris où, sur le chemin du retour, ils s'arrêtèrent, Bernard quitta ostensiblement un music-hall dont le spectacle l'avait choqué : " Dire que les étrangers voient ça ! Quelle honte ! Et c'est là-dessus qu'on nous juge..." Thérèse admirait que cet homme pudique fût le même dont il lui faudrait subir, dans moins d'une heure, les patientes inventions de l'ombre.
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Que peut-elle redouter ? Cette nuit passera, comme toutes les nuits ; le soleil se lèvera demain : elle est assurée d'en sortir, quoi qu'il arrive. Et rien ne peut arriver de pire que cette indifférence, que ce détachement total qui la sépare du monde et de son être même. Oui, la mort dans la vie : elle goûte la mort autant que la peut goûter une vivante.
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Jamais elle n'avait désiré si ardemment de vivre ; jamais non plus Bernard ne lui avait montré tant de sollicitude... Je n'en étais pas plus touchée qu'une nourrice étrangère que l'on étrille pour la qualité de son lait. Les La Trave vénéraient en moi un vase sacré ; le réceptacle de leur progéniture ; aucun doute que, le cas échéant, ils m'eussent sacrifiée à cet embryon. Je perdais le sentiment de mon existence individuelle. Je n'étais que le sarment ; aux yeux de la famille, le fruit attaché à mes entrailles comptait seul.
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Les êtres que nous connaissons le mieux, comme nous les déformons dès qu'ils ne sont plus là ! Durant tout ce voyage, elle s'était efforcée à son insu, de recréer un Bernard capable de la comprendre, d'essayer de la comprendre ; mais, du premier coup d'œil, il lui apparaissait tel qu'il était réellement, celui qui ne s'est jamais mis, fût-ce une fois dans sa vie, à la place d'autrui ; qui ignore cet effort pour sortir de soi-même, pour voir ce que l'adversaire voit.
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