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La série chinoise tome 4 sur 6

Ariane Bataille (Traducteur)
EAN : 9782742784097
363 pages
Actes Sud (01/06/2009)
3.85/5   250 notes
Résumé :
Au petit matin, sur une route déserte du Texas, le shérif adjoint Jackson est attiré par un camion frigorifique qui semble abandonné. La cargaison qu'il découvre lui fait regretter amèrement sa curiosité : quatre-vingt-dix-huit cadavres de clandestins chinois morts asphyxiés. Encore un sinistre drame de l'immigration ? Pas sûr... Les pages d'un carnet trouvé sur l'un des corps, ainsi que d'étranges et inquiétantes marques de piqûres, attirent l'attention des autorit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Quatrième volet de la série chinoise de Peter May, que j'aime bien par son exotisme.
Cette fois Li et Margaret, après s'être une énième fois séparés au chapitre précédent, se retrouvent ...aux USA.
Et Li n'est pas seul, il est avec sa nièce Xinxin qui adore Margaret et inversement.
Et la mère de Xinxin, perdue au tome précédent réapparaît.
Bref tout le monde est là.

Et une intrigue qui part fort avec une camion rempli de 98 cadavres de migrant chinois illégaux.
Le roman met en exergue la triste destinée et la dure vie des immigrés clandestins au pays phare de la libre entreprise et du rêve capitaliste.
Tout semble en place pour un bon moment de lecture.

Et pourtant la mayonnaise ne monte pas. En fait globalement le roman se rapproche trop du premier tome sur le fond, la surprise n'y est pas. Trop classique même si la trame se bâtit sur des faits scientifiquement plausibles.
Dommageable.
Le livre se termine heureusement avec une petite surprise, qui laisse espérer une suite moins routinière.
Je continuerai la série après une bonne coupure, pour éviter toute saturation. Mais ce quatrième tome laisse un léger goût d'insatisfaction, que j'espère compensée par plus d'explosivité au cinquième.
Clairement le moins surprenant de cette serie pour l'instant.


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Intrigué par un camion frigorifique abandonné sur un parking désert, un shérif texan découvre un charnier : 98 chinois, probablement des clandestins, morts asphyxiés derrière des caisses de fruits. Outre le drame humain, c'est surtout un problèmes politiques pour les autorités américaines et chinoises qui tentent depuis des mois de stopper l'immigration clandestine. L'enquête est donc confiée au FBI et à la INS, tandis que le chef du bureau des légistes de Huntsville, Margaret Campbell, se charge des autopsies avec son équipe. Afin d'être tenue au courant, l'ambassade de Chine envoie sur place son agent de liaison, qui n'est autre que Li Yan, qui vit depuis presque deux ans à Washington sans jamais avoir contacté Margaret.
Grâce à un carnet retrouvé près d'une des victimes, les enquêteurs découvrent que derrière la mort accidentelle des chinois, se cache un plan diabolique. On leur a injecté un virus mortel, capable de décimer la population américaine, et même mondiale ! Combien sont-ils à être entrés sur le territoire américain porteurs de ce virus ? Quel est le facteur qui déclenchera l'épidémie ? Qui a imaginé une telle ignominie ? Et pourquoi ? Tant de questions auxquelles il faut répondre dans l'urgence. La course contre la montre a commencé pour Margaret et Yan qui doivent aussi gérer leurs retrouvailles après 15 mois de séparation.


Est-ce parce que Peter MAY situe l'action de ce quatrième roman sur le sol américain que le rythme en est plus trépidant ? Quoi qu'il en soit, l'enquête se déroule sans temps mort, sur la piste d'un criminel suffisamment génial pour mettre au point un terrifiant virus, et suffisamment fou pour l'inoculer à des innocents, les transformant en bombes à retardement. Mais la cible a été parfaitement choisie. Quoi de plus fuyant qu'un clandestin dont la nature même est de se cacher ? MAY nous promène dans les bas-fonds de Houston où de pauvres gens qui ont cru au rêve américain travaillent sans relâche pour rembourser d'énormes sommes à des passeurs qui les battent, violent les femmes, les obligent à se prostituer, les font vivre dans des sous-sols insalubres. La peur est leur compagne au quotidien mais ils gardent l'espoir d'une vie meilleure qu'en Chine. Dans de telles conditions, les faire parler relève de la gageure, les ''têtes de serpents'' se savent protégés par la peur de ceux qu'ils tiennent sous leur coupe et par l'argent dont ils arrosent les fonctionnaires américains qui pourraient les gêner.
Même s'il n'évite pas les clichés (l'asiatique impénétrable, le flic raciste), cet opus, plus nerveux et moins centré sur l'histoire d'amour Margaret / Yan, profite bien de la délocalisation aux Etats-Unis (au moins on évite la énième description de la peau blanche, des cheveux blonds et des taches de rousseur de Margaret) et aborde des sujets difficiles et dérangeants (le flux de clandestins qui arrivent aux Etats-Unis, les réseaux mafieux à leur tête, l'action des américains en Colombie pour éradiquer les cultures de coca). Un mieux pour cette série pas toujours convaincante.
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Pour ce quatrième tome de sa série chinoise, Peter May inverse les rôles. Dans les autres romans, c'est Margaret Campbell, médecin légiste américaine, qui découvre la complexité de la Chine moderne, drivée par l'inspecteur Li Yan, son amant.
Dans cet épisode, May transfère l'action aux States, où des dizaines de migrants chinois sont découverts morts asphyxiés dans un container frigorifique abandonné sur une route du Texas.
Les autopsies menées par Margaret Campbell, rentrée au pays, montrent la présence de piqûres systématiques sur les corps. L'ambassade de Chine cherche à se tenir informée de fait divers, qui met à mal les relations entre les deux pays. Elle délègue à cet effet son officier de liaison, qui n'est autre que l'inspecteur Li, présent depuis deux ans sur le territoire américain à Washington, mais qui n'avait pas cherché jusque là à contacter Margaret. L'histoire de coeur sino-américaine recommence dans un tout autre contexte.
Ce roman est bien bâti, efficace, comme bien des Peter May, et est une plongée dans le fonctionnement de l'immigration clandestine chinoise, du rôle des « parrains » asiatiques, et des organisations criminelles qui manipulent l'espoir des migrants.
Cependant, Peter May a d'abord été scénariste avant d'être romancier, et cela se sent dans sa volonté d'aller toujours vers un final haletant à rebondissement qu'on imagine facilement cinématographique. Ici, le simple cadre de l'immigration clandestine, des intérêts des notables chinois implantés de longue date aux USA, ne lui suffit pas, il y rajoute un bon gros complot visant à saper la santé humaine, avec compte à rebours façon 24H chrono. Tout cela fait un peu téléfilm américain, pas mauvais, mais juste distrayant, qui fait passer au second plan le fond du problème, l'existence de trafic et traite d'être humains par le biais d'une immigration pas toujours consentie.
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« Cadavres chinois à Houston » est le 4e livre de la série chinoise de Peter May qu'il vaut mieux lire dans l'ordre pour mieux comprendre l'évolution des rapports entre Li , le policier pékinois, et Margaret , la légiste américaine . L'action se situe aux USA ; on retrouve le corps de 98 immigrants clandestins chinois près de Houston . Pas vraiment d'enquête dans cette histoire  ; plus le récit d'une guerre bactériologique nécessitant beaucoup d'explications scientifiques et une plongée dans le trafic d'êtres humains . Il faut atteindre la page 250 pour que l'histoire prenne un tour plus policier que scientifique . Seules les 30 dernières pages sont palpitantes . Des quatre premiers tomes de la série , ce livre est celui qui m'a le moins plu en raison d'un manque de péripéties et de dépaysement .
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De Peter May, je connaissais la trilogie écossaise et « Les disparus du phare ». J'ai pris ce livre à la bibliothèque le samedi avant le confinement, juste à cause de l'auteur. J'étais bien loin de me douter que j'allais être confrontée à une situation très actuelle, la menace d'un virus sur la population mondiale.
Comme souvent, chez cet auteur, en parallèle à l'enquête policière un certain nombre de thème est abordé : de l'exploitation des migrants à la difficulté d'aimer une personne de race différente, du racisme ordinaire à la complexité des organisations criminelles américaines.
L'enquête est efficace sans temps mort, le rythme rapide. Les personnages que je découvre dans ce tome sont attachants, complexes. Les personnages secondaires bien décrits. le suspense se maintient jusqu'à la fin. J'ai passé un bon moment de lecture
Cela dit, je n'ai pas retrouvé le charme du décor des îles écossaises, qui m'avait fait tant aimer ses autres livres.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L'un des problèmes que nous avons rencontré en Union Soviétique, dans la mise au point d'armes biologiques efficientes, fut de trouver une méthode efficace de diffusion. (...) l'espèce humaine est dotée du plus efficace des aérosols - la respiration. En contact rapproché avec d'autres êtres humains, c'est un moyen de transmission extraordinairement efficace des maladies contagieuses. Tousser, éternuer, ou simplement respirer dans un espace confiné suffit à remplir l'air ambiant d'un spray contaminé invisible. Toussez dans votre main, vous y déposez le virus. Serrez ensuite la main de quelqu'un, ou supposons même que cette personne prenne une feuille de papier que vous avez touchée puis qu'elle se frotte les yeux ou mange un sandwich. La voilà infectée. Il n'existe pratiquement rien de plus efficace pour transmettre une maladie que le contact entre les êtres humains.
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La grippe espagnole était incroyablement contagieuse. En 1918, les Américains ne sortaient plus de chez eux. S'ils y étaient obligés, ils mettaient un masque. Les magasins étaient fermés, les réunions publiques annulées, les enterrements interdits. Des communautés isolées postaient sur les routes, à l'entrée de leur ville ou de leur village, des gardes armés qui tiraient sur quiconque approchait. Aujourd'hui, avec les moyens de transport modernes de plus en plus nombreux et l'accroissement de la population, le bilan serait catastrophique. On aurait peut-être des centaines de millions de morts. Les hôpitaux et les services de santé publique ne pourraient tout simplement pas faire face. Ils seraient rapidement dépassés. Personne ne serait immunisé. Soldats, officiers de police, personnel soignant seraient aussi vulnérables que les autres. Il s'ensuivrait une totale de décomposition de l'ordre et de la loi. Croyez-moi, je le sais. Nous avons fait beaucoup de recherches sur les effets d'une attaque biologique à grande échelle.
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Le problème, c’est que le type de technologie génique utilisé sur ces immigrés chinois n’est pas la chasse gardée d’une poignée de scientifiques à la pointe de leur discipline. Beaucoup de mes anciens collègues auraient été capables de réaliser ce genre de manipulation. Mais peu auraient été assez malins. Parce que, ne vous y trompez pas, nous nous trouvons ici face à un petit chef-d’œuvre. Ce n’est pas du bricolage de terroriste à la noix. C’est l’œuvre d’un professionnel accompli, doué d’une logique perverse qui force l’admiration.
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- Bien, dit-elle avec un calme qu’elle était loin de ressentir. J’apprécie votre offre, messieurs, mais nous sommes tout à fait capables de nous débrouiller seuls, je vous remercie.
Ce qui était un mensonge. Après déjeuner, elle avait passé deux heures à téléphoner dans toute la cité de la médecine pour essayer de réunir une équipe capable de réaliser les quatre-vingt-dix-huit autopsies. Mais elle n’allait pas laisser le FBI piétiner ses plates-bandes.
- Vous n’avez pas bien compris, docteur Campbell, Washington souhaite que nous agissions avec toute la rapidité et l’efficacité possibles.
Fuller marqua une pause puis ajouta :
- Nous ne vous offrons pas notre aide. Nous prenons l’affaire en main
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Malgré sa nervosité, Margaret ne put s’empêcher de sourire.
Mais l’agent Fuller n’était pas là pour plaisanter.
- Vous savez sans doute, docteur Campbell, que le Bureau a un protocole d’entente avec l’Institut médico-légal des forces armées. En fait, ce sont nos médecins légistes. Nous les appelons dès que nous avons besoin de l’avis d’un expert. La major Cardiff, ici présent, est détaché pour diriger les autopsies de cette affaire.
Le sourire de Margaret s’évanouit. Personne n’aimait le FBI. Il prenait tout et ne donnait rien. Et c’était l’organisation qui enquêtait sur les irrégularités de toutes les autres agences. Il ne pouvait être qu’impopulaire.
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