Le mort aux quatre tombeaux

Voici une enquête sur une vieille affaire énigmatique qui avait mis en échec la police française : la disparition inexpliquée de Jacques Gaillard , un conseiller du Premier Ministre.

Enzo MacLeod, enquêteur atypique, ancien médecin légiste de la police écossaise, têtu, obstiné, veuf : une fille de vingt ans à sa charge, grand amateur de whisky, à la suite d'un pari complètement idiot se lancera dans cette aventure risquée ...

Cet ouvrage ressemble à une véritable chasse au trésor : parties de cadavres aux côtés d'objets, crânes humains ——une sorte de jeu de piste, différentes énigmes nous conduisent à la découverte de la bonne ville de Cahors et autres coins de France——-des indices divers nous mènent au lieu d'une autre cache ....
Le côté intéressant , prenant et attachant ce sont les nombreuses références historiques ...
A part cela, je me suis un peu ennuyée , la redondance simpliste des enquêtes m'a profondément agacée ...
Un bon divertissement policier très long qui ne me laissera pas un grand souvenir , j'ai une excuse.
Je ne suis pas une spécialiste de ce genre .

Début d'une nouvelle série de Peter May mettant en scène Enzo MacLeod, ancien légiste écossais, installé en France du côté de Cahors (en clair, pas loin de l'auteur), qui se donne comme passe-temps de retrouver les auteurs d'assassinats impunis sur lesquels la police n'a pas pu identifier le coupable.

C'est évidemment bien moins exotique que la série chinoise de May ou sa trilogie de Lewis, et on sent bien moins d'ambition dans ce polar vite lu, vite oublié. Pas que le livre soit mauvais, mais il est assez caricatural : le héro est un tombeur, bien entouré, avec une étudiante brillante qui l'aide pour internet, vu qu'il y est réfractaire, et les forces de l'ordre ont plus d'orgueil que de jugeote face à ce détective amateur.

Ce premier tome passe encore car on se prend un peu au jeu, qui tient pas mal de la chasse au trésor. La suite va progressivement baisser de niveau.

Très déçue !

Non seulement j'avais beaucoup aimé la trilogie de Lewis, mais un an après la lecture, je garde encore la nostalgie de cette ambiance, de ces personnages, et des lieux, j'adorerais les retrouver.

Le nom de Peter May m'a suffit pour emprunter le livre,sans lire le résumé. Je comptais bien passer un bon moment.

Et normalement, j'aurais bien dû :
un jeu de piste et des énigmes,
une découverte de divers coins de France (dont Cahors, que j'ai rêvé pendant 40 ans de découvrir !!), de divers points d'histoire.
Un enquêteur atypique dont on suit la vie aussi bien que l'enquête (comment peut-on se prénommer Enzo quand on s'appelle Macleod !!!)

Et je me suis ennuyée tout le long du roman :-/
La découverte des solutions m'a paru complètement artificielle.
Ils partent chaque fois sur un indice microscopique, une supposition complètement aléatoire au milieu d'un tas d'autres, et pof, miraculeusement, c'est la solution (bon, une fois ils se trompent, sinon ça ne ferait pas vrai, mais vite, on retrouve le droit chemin.)

Merci à Agatha Christie de n'avoir pas connu Internet !!
Chaque énigme est l'occasion d'un étalage d'explications sur un sujet donné, chaque fois différent, et passablement indigeste au bout d'un moment.
J'aime bien au gré de mes lectures de polars apprendre des choses nouvelles, mais pas ingurgiter un tas de pages Google sans rapport les unes aux autres.

Et surtout, il manque l'atmosphère et l'ambiance des autres romans.
Quel dommage.

Un roman très sympa. Je suis ravie de cette lecture qui est divertissante tout en étant enrichissante.

L'enquête du personnage principal va nous faire découvrir des anecdotes de l'histoire de France assez chouette !

L'histoire est rythmée , j'aime quand on ne tourne pas autour du pot, mais là tout s'enchaîne rapidement (peut-être un peu trop ! du coup on se demande pourquoi il a fallu 10 ans pour découvrir un lien entre les indices..enfin Enzo n'était surement pas dispo !!)

Enzo MacLeod (aucun rapport avec Highlanders !!!) est un Irlandais pur souche, cheveux long, peu regardant sur son look et qui picole comme un trou !! Et c'est un génie, c'est pas moi qui le dit, c'est sa fille !

Nous allons donc suivre les indices, tel les cailloux du petit poucet en plus macabre ..

L'écriture de Peter May est vraiment fluide. On ne voit pas les pages se tourner. C'est le premier roman que je lis de cet auteur mais je pense bien recommencer cette très belle expérience !!

Lien : http://lesciblesdunelectrice..

C'est lors de l'une de mes nombreuses visites à la bibliothèque municipale de mon village que l'on m'a conseillé de lire ce livre. Bien que la couverture (de l'édition Rouergue) soit morbide avec son image de catacombes, j'ai tardé à ouvrir ces pages, par manque d'intérêt. Ou alors, je reconnais aussi que je juge facilement un livre par sa couverture, ce qui est un tord, je le reconnais ! Bref !

Enzo MacLeod, par une soirée bien arrosée, fait le pari avec un préfet, et un journaliste, Roger Raffin, d'enquêter sur l'un des six meurtres non-résolus, présentés dans le dernier livre publié du journaliste. Enzo, ancien légiste de la police écossaise, est persuadé qu'avec son intelligence, il pourra résoudre l'un de ces crimes où la police n'a jamais su trouver de coupable...
Parmi ceux-là, Enzo va se charger de la disparition de Jacques Gaillard, un brillant professeur à l'ENA, célèbre école, formatrice de fonctionnaires et de politiques. Cela fait dix ans que l'affaire est en suspens, et malgré la souffrance de la famille, la police ne semble pas pressée de replonger dedans. Enzo va donc étudier le dossier: une malle a été retrouvée dans les catacombes de Paris avec, à l'intérieur un crâne humain, une coquille Saint-Jacques, un stéthoscope, un pendentif avec une abeille, et une médaille de l'ordre de la Libération. Rien ne semble lier ces objets, mais Enzo, lui, y voit bien clair. C'est le début des énigmes...

Pour ce qui est des personnages, on suit Enzo MacLeod, écossais têtu. Amateur de whisky, il n'en demeure pas moins veuf, avec une fille de 20 ans à sa charge. Son physique assez atypique et son caractère buté en font un personnage intéressant à suivre. Il enseigne la biologie dans une faculté, mais se sert de ses capacités en enquêtant.
Sophie est sa fille de 20 ans. Elle a aussi son petit caractère.
Bertrand est le petit copain de cette dernière.
Nicole, étudiante d'Enzo va aider ce dernier à résoudre les énigmes qui entourent la disparition de Jacques.
Enfin, il y a Charlotte, l'ex-copine de Roger Raffin, qui va aussi souvent être dans les parages.
Tout ce beau monde va se serrer les coudes dans cette affaire...

Pour ce qui est de l'histoire, on y rentre directement. Tout de suite on s'intéresse au personnage principal, à sa vie compliqué et parfois douloureuse. Et puis, l'énigme de la malle des catacombes plante rapidement l'enquête. Jamais de longueurs, on entre toujours dans le vif du sujet, ce qui est très divertissant. Les touches d'humour qui ponctuent le récit sont appréciables. Les personnages sont touchants, humains. Mention spéciale à Charlotte que j'ai eu du mal à cerner sous sa carapace dure, mais qui s'est montrée intrigante tout du long. L'enquête est prenante.
Toutefois, quelques points m'ont dérangés. Premièrement le titre. Je trouve qu'il est mal choisi, car il m'a complétement retiré le suspense si je puis dire... Ensuite, concernant les énigmes. Celles-ci, bien que bien trouvées, et intéressantes d'un point de vue historique, se sont vites résolues à mon goût par Enzo et Nicole. Cela donne un rendu de facilité pour l'auteur, et une intrigue redondante pour le lecteur. Dommage, tout s'enchaine vite, sur le même schéma. Cependant, je tacherai de lire les autres enquêtes d'Enzo MacLeod, rien que pour retrouver cette ribambelle de personnages divertissants.

En conclusion, "Le mort aux quatre tombeaux" est un roman policier prenant, intéressant de par ses nombreuses références historiques, et ses personnages attachants et parfois atypiques. Toutefois, le schéma de l'intrigue et la redondance simpliste des énigmes de l'enquête m'ont quand même déçus. Un bon divertissement, qui méritait d'être plus poussé dans l'affaire présentée.