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La série chinoise tome 3 sur 6

Ariane Bataille (Traducteur)
EAN : 9782742775811
395 pages
Actes Sud (02/06/2008)
3.85/5   311 notes
Résumé :
Les corps mutilés et démembrés de dix-huit femmes sont découverts sur un chantier à Shanghai. Appelé spécialement de Pékin pour mener l'enquête, le commissaire Li Yan découvre l'un des plus terrifiants catalogues de tueries jamais mis au jour.

Une fois encore, et malgré leur relation explosive, il fera appel au talent de la pathologiste américaine, Margaret Campbell, pour identifier les victimes. Rapidement, ils s'aperçoivent que celles-ci ont probabl... >Voir plus
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A shanghai, alors que le PDG de la New-York-Shanghai Bank s'apprête à symboliquement inaugurer les travaux de ses futurs bureaux, on découvre les corps démembrés de dix-huit femmes, à l'endroit même où devait être coulée une plaque de béton. Filmée par les caméras de la télévision américaine, la macabre découverte ne peut être dissimulée par les autorités de la ville qui, de plus, voudraient éviter une fuite des investissements étrangers. On fait donc appel au chef de section adjoint Li Yan de la police de Pékin pour régler cette affaire au plus vite. A sa demande, la légiste Margaret Campbell revient des Etats-Unis pour l'épauler dans son enquête. Mais leurs retrouvailles ont un goût amer pour l'américaine qui, immédiatement, voit une rivale en Mei Ling, l'équipière de Li Yan à Shanghai. Les deux femmes se livrent en effet une bataille sans merci dont l'enjeu est le policier pékinois. Pourtant, l'enquête passe avant tout, et Li Yan veut savoir pourquoi on a té ces femmes, quitte à heurter la sensibilité de quelques messieurs haut placés.


Le duo sino-américain se délocalise à Shanghai la flamboyante. Loin du pouvoir central, la ville s'émancipe et vit selon ses propres règles, avide d'entrer dans la valse du capitalisme. le très rigide Li Yan découvre une cité où les politiciens corrompus fricotent avec les parrains de la mafia, où les policiers protègent les intérêts des puissants, où les bars à filles pullulent. L'incorruptible pékinois se moque de heurter les susceptibilités et n'hésite pas à bousculer l'establishment, ce qui met ses proches en danger. Pourtant, il va aller au bout de ses investigations et mettre au jour un trafic aussi répugnant que lucratif.
L'enquête ne manque donc pas d'atouts qui fait découvrir Shanghai et sa face cachée. Malheureusement, elle est phagocytée par la laborieuse histoire d'amour entre les deux enquêteurs. Peter MAY ne cesse de les promener au son d'un agaçant ''je t'aime, moi non plus'' qui tiendrait de leurs ''différences culturelles''. Qu'il se réveille ! La mixité, ça existe et ça peut même fonctionner ! Certes, ils n'ont pas la même langue maternelle, ils n'aiment pas la même cuisine, ils n'ont pas la même couleur de cheveux, bref, l'un est chinois, l'autre américaine, mais l'auteur force trop le trait sur leurs différences sans jamais évoquer l'enrichissement d'une relation biculturelle. Par moment, ses réflexions frisent le racisme de base...
En résumé, une enquête qui ne manque pas de rythme, une histoire d'amour gênante mais une lecture facile et efficace. A lire pour se détendre.
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Peter May nous emmène pour cette nouvelle intrigue au coeur d'un Shanghai effroyablement glauque.
Tout commence sur un chantier de construction où l'on découvre les corps affreusement mutilés de 18 femmes. Quelques mois plus tôt, le corps démembré de façon identique d'une jeune femme avait été découvert près du Palais d'été à Pékin, raison suffisante pour expédier à Shanghai Li Yan, l'as de la police pékinoise.
Une fois encore, et malgré la relation explosive qui règne entre eux, il devra faire appel au talent de la pathologiste américaine Margaret Campbell pour identifier les victimes. Bientôt, ils s'aperçoivent que les femmes assassinées ont probablement été découpées vivantes et qu'ils ont affaire à un véritable monstre... Dans l'atmosphère humide de l'automne d'un Shanghai à la fois futuriste et vétuste, pour se rapprocher de ce tueur impitoyable, Li Yan et Margaret devront mettre de côté leurs difficultés personnelles, déployer tous leurs talents et accepter de faire face à leurs pires cauchemars.
J'ai aimé cette nouvelle immersion dans l'univers de Peter May, j'y ai retrouvé avec plaisir des personnages parfaitement exploités. le travail du médecin légiste y est minutieusement décrit. Une intrigue bien ficelée qui a réussi à me convaincre totalement.

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Un accident de chantier découvre une fosse contenant les corps démembrés de plusieurs jeunes femmes. Li Yan et Margaret Campbell sont appelés pour mener l'enquête. Un 4e volume sombre et tendu qui sème habilement indices et fausses pistes, mêle vie quotidienne chinoise et chocs culturels, ainsi que vie privée et professionnelle des protagonistes. On peut cependant regretter une similitude dans les intrigues de la série et un couple d'enquêteurs dont les relations évoluent peu jusqu'à présent.
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Troisième aventure de nos deux héros Margaret et Ly.

Ly est appelé par la police de Shanghai pour enquêter après la découverte de corps de dix huit femmes.
Alors que Margaret est aux États-Unis pour assister aux obsèques de son père, Ly lui demande de venir le rejoindre à Shanghai afin de participer à l'autopsie des corps mutilés et démembrés de ces femmes.
A son arrivée personne ne l'attend, elle est prise en charge par Jack Geller, journaliste indépendant. Elle se fait conduire directement au QG du Départements des enquêtes criminelles où elle retrouve Ly. Il est en compagnie d'une jolie chinoise, Nian Mei Ling, son homologue à Shanghai. Il les présente. Aucun courant de sympathie ne passe entre elles !
Lors des autopsies Margaret constate que les femmes étaient encore vivantes lorsqu'elles ont été découpées, et que certains organes ont disparus. Une première jeune femme avait été retrouvée à Pékin. contrairement à celles de Shanghai ses organes avaient été retrouvés.

Les autorités de Shanghai souhaitent que l'enquête soit bouclée rapidement. Les investigations de Ly les inquiètent, sa pugnacité les contrarie. Il froisse des sensibilités.
L'argent et la corruption sont les moteurs de cet affaire. Indirectement, la politique de l'enfant unique est également au coeur du sujet.

Peter May continue à nous faire découvrir la Chine. Il s'attarde sur la ville de Shanghai, très différente de Pékin, plus active, plus moderne mais aussi peut-être plus pervertie par la corruption et la mafia. Il nous fait même participer à un dîner chinois pas vraiment fait pour nous ouvrir l'appétit !

La présence de la petite Xinxin est un petit rayon de soleil dans la noirceur des crimes objet de l'enquête.
Margaret est parfois agaçante avec sa jalousie et son agressivité un peu trop présente à l'égard des personnes qu'elle côtoie. Comme dans les précédents ouvrages elle a un petit faible pour la vodka tonic!

En conclusion une bonne histoire mais avec quelques longueurs notamment les passages sur les relations conflictuelles entre Margaret et Nian.

P.S : je vais faire une pose dans la série, et attendre un peu avant de lire les trois derniers tomes !
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Troisième épisode de la série chinoise de l'auteur, c'est aussi la plus aboutie pour l'instant, en attendant de découvrir les suivants, petit à petit. L'intrigue démarre vite, avec la découverte fortuite d'un charnier de 18 cadavres de femmes éparpillées façon puzzle là où devaient être coulées les fondations d'une banque sino-américaine à Shangaï. Ainsi commence, tambour battant, l'enquête de l'inspecteur Li Yan spécialement appelé de Pékin pour cela. Bien entendu Margaret Campbell, médecin légiste de haute volée, mais aussi son amante, revient précipitamment des States pour l'épauler.
Le roman est aussi bien sûr le prétexte à l'évocation des évolutions de la société chinoise entre traditions et modernisme, dérive capitalistique et orthodoxie politique. Margaret reste évidemment la dynamiteuse en chef occidentale dans ce milieu traditionnel, où le plus important reste de ne pas perdre la face.
Sous couvert d'enquête policière, l'auteur construit son roman autour du thème de la politique chinoise de l'enfant unique, de manière astucieuse, le thème devenant la base de l'histoire.
Le livre rentre donc sans fioriture dans le vif du sujet dès les premières pages et reste rythmé jusqu'au dénouement final, au fil d'une enquête policière exempte de grosses ficelles ; la partie polar est très bien menée et prenante de bout en bout, le suspense et les rebondissements réguliers et bien distillés en font un roman agréable à lire. le personnage du journaliste est d'ailleurs étonnant et sort un peu du classicisme policier, et nous retrouvons la nièce de Li, Xinxin, en catalyseur de sentiments.
La seule faiblesse est dans la relation entre les deux personnages principaux, Li et Margaret, qui jouent beaucoup à "je t'aime moi non plus" au prétexte des différences d'éducation, de culture entre orient et occident. La possible attirance de Li pour une orientale précipite l'occidentale dans des affres et tourments type "il ne peut qu'aimer une chinoise du même milieu que lui, notre amour est condamné avant même d'avoir prospéré, dois-je renoncer à me battre pour lui..." shakespeariens, et pour tout dire un poil puéril de la part de personnages réfléchis et érudits, chef d'un groupe d'enquêteurs policiers et médecin légiste faut-il le rappeler, et qui seraient à peine capables d'assumer un amour trans-atlantique...Mais bon l'auteur à peut-être besoin de ce chaos relationnel entre ses deux principaux protagonistes afin de permettre l'élaboration cohérente de la coopération policière quasi contre nature entre représentants de deux pays antagonistes à la base de sa série.
Le livre est agréable à lire, et au travers de ses enquêtes l'auteur Peter May nous fait découvrir sa Chine, pour laquelle son attirance est évidente.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La salle des inspecteurs était en pleine ébullition. Sonneries des téléphones, cliquetis des claviers, brouhaha des voix. Un nuage de fumée planait dans l'air comme une nappe de brouillard sur une rivière par un matin d'hiver. La condensation embuait les vitres. Margaret se dirigea vers le bureau de Li et Li partit à la recherche de Mei Ling au milieu du chaos. Quelqu'un l'attrapa par le bras. C'était l'inspecteur Qian, une liasse de papier à la main.
-On a la liste, Chef. ......On attend les mandat.
Mais Li était distrait.
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Lorsqu’ils arrivèrent à Lujiazui, le policier de garde à la grille les avertit que le veilleur de nuit avait regagné depuis une demi-heure sa cabane au bout du chantier.
Toujours à la recherche d’autres morceaux humains, pathologistes et techniciens de la police scientifique continuaient à transpirer dans leurs combinaisons en plastique blanc sous les projecteurs et les bâches transparentes. Creuser dans la boue quasiment liquide était presque impossible. Li s’arrêta quelques minutes pour les regarder accomplir leur tâche ingrate, conscient de l’impatience de Mei Ling qui brûlait d’envie de lui poser des questions. Dans la voiture, elle avait résisté à la tentation de l’interroger sur sa rencontre avec le directeur Hu et avec l’adjoint du préfet de police. Quand il se tourna, il la surprit en train de l’observer et la trouva très séduisante sous la pluie qui faisait scintiller son visage.
- J’imagine que ce n’est pas Huang qui a eu l’idée de vous confier l’enquête, finit-elle par dire.

- Je crois que Huang aurait été ravi de m’enterrer dans la boue avec le directeur général de la banque de New York.
Mei Ling haussa les épaules.
- Je vous l’ai déjà dit, ne vous sentez pas personnellement visé, Huang a d’autres problèmes en ce moment.
- Oui, celui d’avoir perdu la face, par exemple.
N’ayant aucune idée des sentiments de Mei Ling vis-à-vis de son patron, il préférait se montrer prudent.
- ce doit être terriblement humiliant de se voir reléguer au second plan par un subalterne qu’on vous impose.
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Son homologue chinois s’approche en souriant du micro pour le premier des inévitables discours. L’Américain laisse ses yeux et son esprit vagabonder. Une énorme trémie les surplombe, son museau pointé vers la profonde tranchée ouverte au pied de l’estrade. Quand il baissera le levier, des tonnes de béton se déverseront de sa gueule dans les entrailles de sa future banque – fondation symbolique sur laquelle il bâtira une fortune sans précédent.
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– Chef de section adjoint Li, articula lentement l’avocat de la défense. Il est évident que si l’on compare ces empreintes avec les photos des traces de pas prises sur la scène du crime, on aboutit à la conclusion qu’elles ont été faites par les mêmes chaussures.
Li Yan hocha prudemment la tête en se demandant où l’avocat voulait en venir. Il sentait peser sur lui le regard du juge, un vétéran rusé qui avait l’air de s’ennuyer ferme sous le blason bleu, rouge et or du ministère de la Sécurité publique. La salle d’audience comble était totalement silencieuse.
– Et l’on pourrait ensuite aboutir à la conclusion que le propriétaire de ces chaussures se trouvait sur la scène du crime – puisque l’accusation déclare que des traces du sang de la victime ont été découvertes sur ces chaussures.
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L’Américain sent le sol bouger sous ses pieds. Un craquement retentit, suivi d’un râle étrange évoquant le dernier souffle d’un mourant. Les étais supportant les planches de la petite plate-forme carrée s’effondrent en même temps que les parois de la tranchée. Il pivote sur lui-même, agrippe la manche du bras qui tient le parapluie, mais plonge déjà vers le rideau de pluie. La sensation de chute dans le vide semble durer une éternité. Il ne reconnaît pas son propre cri. Le choc de la boue froide et liquide lui coupe le souffle. Il a l’impression que le monde entier s’écroule autour de lui tandis qu’il se débat pour ne pas être englouti. Quand il voit un bras se tendre vers lui, il pense Merci mon Dieu !
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