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Critique de Colchik
Il y a ce que j'appelle les films bouillabaisse et confit de canard avec, dans la première catégorie, La cuisine au beurre et, dans la seconde, le bonheur est dans le pré… À côté de cela, il y a les livres « Plus chouette la vie » qui mettent en scène un folklore provençal, spécialité de quelques auteurs anglais. Hôtel Pastis relève de cette tendance qui aligne les clichés : lavande odorante, pastis bien frais, nourriture où la truffe est généreuse et vins à gogo.
Peter Mayle, publicitaire reconverti dans l'épicerie méditerranéenne depuis le succès d'Une année en Provence, de Provence toujours, augmenté d'autres titres tels que le bonheur en Provence, Un bon cru, creuse encore le filon avec cet Hôtel Pastis. À 42 ans, Simon Shaw, fraîchement divorcé, riche mais morose, accaparé par son agence de publicité, ne supporte plus sa vie d'homme d'affaires. Quelques jours de vacances dans le Lubéron lui font rencontrer Nicole Bouvier, divorcée elle aussi, femme de goût et de talent. Elle lui propose de racheter une vieille gendarmerie dont les travaux sont à l'abandon pour en faire un hôtel de luxe. Avec l'aide du précieux Ernest, son homme chic à tout faire, la bâtisse va se transformer en un lieu de rêve. Pour pimenter un récit aussi prévisible que stéréotypé, Peter Mayle rajoute une histoire de casse de Caisse d'Épargne menée par le Général et sa bande de voyous. Et, à la fin du roman, cerise sur le gâteau, il nous gâte avec un kidnapping.
Ce genre de produit doit ravir les Anglo-Saxons en donnant une image pittoresque et trompeuse du Midi qui, par miroir, engendre une représentation tout aussi déformée des Britanniques : humour, argent et luxe.
J'ai eu bien du mal à terminer ce livre, mon acharnement s'expliquant par le fait que je l'ai lu en anglais : pour une fois, joindre l'utile au superflu.
Peter Mayle, publicitaire reconverti dans l'épicerie méditerranéenne depuis le succès d'Une année en Provence, de Provence toujours, augmenté d'autres titres tels que le bonheur en Provence, Un bon cru, creuse encore le filon avec cet Hôtel Pastis. À 42 ans, Simon Shaw, fraîchement divorcé, riche mais morose, accaparé par son agence de publicité, ne supporte plus sa vie d'homme d'affaires. Quelques jours de vacances dans le Lubéron lui font rencontrer Nicole Bouvier, divorcée elle aussi, femme de goût et de talent. Elle lui propose de racheter une vieille gendarmerie dont les travaux sont à l'abandon pour en faire un hôtel de luxe. Avec l'aide du précieux Ernest, son homme chic à tout faire, la bâtisse va se transformer en un lieu de rêve. Pour pimenter un récit aussi prévisible que stéréotypé, Peter Mayle rajoute une histoire de casse de Caisse d'Épargne menée par le Général et sa bande de voyous. Et, à la fin du roman, cerise sur le gâteau, il nous gâte avec un kidnapping.
Ce genre de produit doit ravir les Anglo-Saxons en donnant une image pittoresque et trompeuse du Midi qui, par miroir, engendre une représentation tout aussi déformée des Britanniques : humour, argent et luxe.
J'ai eu bien du mal à terminer ce livre, mon acharnement s'expliquant par le fait que je l'ai lu en anglais : pour une fois, joindre l'utile au superflu.
