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Critique de Amelieb


Dans la suite du Mec de la tombe d'à côté, Désirée et Benny tentent d'avoir un enfant. Ca marche. S'en suit la vie à deux et à trois à la campagne, puis à quatre et pour finir à cinq! Tout va bien pour Benny qui poursuit comme avant son métier d'agriculteur avec ses difficultés (le temps, l'argent). La seule différence c'est qu'il n'est plus célibataire pour son plus grand bonheur. Désirée, quant à elle, voit son souhait de maternité plus qu'exaucé. Mais à quel prix? L'exercice de son métier de bibliothécaire qu'elle adore est mis à mal avec les congés maternité, les arrêts pour cause d'enfant malade et les soixante kilomètres de trajet quotidien. Fini pour elle les soirées à l'Opéra ou avec un bon livre. Place aux tournées de linge, aux repas à préparer, à la maison à tenir, tout ça avec trois enfants en bas âge dans les pattes. Et Benny qui trouve qu'elle est mal organisée car, même avec son congé maternité, elle n'a pas le temps de lui préparer de café!

Est ce que l'amour résiste au quotidien? A la lecture de ce livre, il semble que non, en tout cas pas tous les jours. Désirée et Benny vivent ensemble mais on sent que la petite flamme qui fait qu'au début chaque histoire d'amour est unique s'est éteinte pour faire place à la vie de couple ordinaire. Si le souhait de Katarina Mazettti, pour ce second volet, était de faire une critique de la vie de couple, c'est réussi. En tout cas ça m'a confirmé que vraiment je ne voulais plus de ça dans ma vie. Mais plus du tout. A relire donc en guise de piqûre de rappel, au cas où...Je pense qu'à la place de Désirée j'aurais depuis longtemps demandé le divorce ou tenté de tuer mon mari! Quelle gourde aussi, tout abandonner, tout renier, y compris sa personnalité et ses désirs pour si peu de reconnaissance. Si c'est ça l'amour...
Un deuxième tome plus cynique, plus sombre que le premier mais tout aussi fin et intelligent.
Sur la couverture, un coeur dans un cage... Tout est dit.
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