AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782756068145
84 pages
Delcourt (05/11/2014)
3.3/5   25 notes
Résumé :
Pinocchio, pantin de bois né des mains du menuisier Geppetto, est un bien mauvais fils, qui a envoyé son père en prison et doit maintenant se faire pardonner. Ainsi débute l'histoire du pantin qui voulait devenir un vrai petit garçon. Un récit hors du temps, jouant des contrastes et mêlant habilement cruauté, humour et poésie pour évoquer des thèmes universels comme la paternité ou le rapport à la différence.
Que lire après PinocchioVoir plus
Naragam, tome 1 : La quête de Geon par Le Galli

Naragam

Michaël Le Galli

3.34★ (45)

3 tomes

Sherlock Fox, tome 1 : Le chasseur par Morvan

Sherlock Fox

Jean-David Morvan

3.01★ (66)

1 tomes

Un homme de goût, tome 1 : Mise en bouche par Diablo

Un homme de goût

El Diablo

4.03★ (90)

2 tomes

Sara Lone, tome 1 : Pinky princess par Arnoux

Sara Lone

Erik Arnoux

3.58★ (140)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 25 notes
5
0 avis
4
1 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis
Cette histoire de Pinocchio est une adaptation du conte éponyme de Carlo Collodi. L'histoire reprend assez fidèlement le récit original et que les choses soient claires, elle l'est bien plus que la version de Disney.


Le graphisme est élégant, fin et minutieux, mais très académique, j'aime les graphismes avec un peu plus de personnalité et d'originalité, et de plus, je ne suis pas très emballé par la colorisation assez terne.


Bonne idée d'en faire une vraie adaptation, mais malheureusement, cela ne fonctionne pas vraiment, le rythme de la version originale est assez décousu, et les auteurs ne s'en sont pas vraiment sortis, on à l'impression de passer du coq à l'âne et les moments où l'intensité émotionnelle ou dramatique devrait nous submerger paraissent aussi monotones que l'ensemble. J'aurais aimé applaudir la démarche de faire connaître la vraie histoire de Collodi, mais cette version n'est pas vraiment passionnante, on ne parvient à s'attacher aux personnages, les séances de repentances de Pinocchio sont répétitives et presque agaçantes, et il est présenté de façon trop passive par rapport à ses actes, toujours influencé, jamais acteur de ses propres choix alors que la morale principale, est justement centrée sur ces mauvais choix et que pour en saisir l'intérêt, la volonté doit être au coeur du récit original. le Pinocchio de Collodi n'est pas un malchanceux, c'est juste un sale gosse, et là, les auteurs sont passés à côté.


P.S. : Enfant, j'ai découvert comme presque tout le monde, cette histoire par le biais de l'univers Disneyen, mais parcellaire, seulement à coup d'extraits télévisés et de dérivées en bande dessinée dans le Journal Mickey, la première version intégrale que j'ai connu, c'est celle de Comencini créée pour la télévision en 1972, avec Gina Lollobrigida dans le rôle de la fée (c'est peut-être pour ça que papa regardait avec nous), version bien plus fidèle que celle de Disney, six épisodes de 55 minutes chacun que je n'ai vu qu'une seule fois, et j'ai toujours la musique du générique en tête. Elle a eu un certain succès à l'époque et il y a même eu une collection d'images Panini (Qui s'en souvient ?). Je n'ai vu la version Disney en intégrale qu'en 1975. On pourra éventuellement reprocher à celle-ci d'être édulcorée, pourtant elle remue bien les tripes, et cela reste un bijou d'animation. Ceci dit, j'aime encore plus la version BD trash et iconoclaste de Winschluss.
Commenter  J’apprécie          273
Voici une adaptation du roman original de l'auteur italien Carlo Lorenzini (Carlo Collodi sous son nom de plume).

Un classique évidemment.

Qui ne le connait pas, depuis la version animé de Disney?



De quoi est-il question en deux mots?

De mémoire de Disney, un vieux sculpteur se voit exaucer de son souhait le plus cher en priant sa bonne étoile, avoir un enfant.

Une fée, la Fée Bleue, insuffle la vie dans un de ses pantins mais la tâche sera plus difficile que prévue pour en faire un petit garçon plus vrai que nature.

Pinocchio, c'est son nom, fera la joie de son papa mais aura bien des difficultés à se conformer à la bonne éducation d'un vrai petit garçon. Vierge d'expérience et de maturité, Pinocchio fera souvent les mauvais choix pour se sortir de situations compliquées, usant de la facilité de l'école buissonnière et du mensonge.

Nous savions toujours lorsqu'il mentait, son nez s'allongeait.

Avec l'assistance d'un tuteur de conscience, un criquet à la morale droite et irréprochable, la Fée bleue lui donnera la chance de devenir un vrai petit garçon, sil résiste sur un temps imparti à la tentation des mauvaises influences.



Le terrain du quotidien sera "miné" pour Pinocchio qui aura bien du mal à distinguer au début le bien du mal, de l'épisode du terrible marrionnetiste à celui de l'île aux délices ou sa rencontre avec le renard et le chat fourbes.

Carlo Collodi tissera une formidable odyssée dont le point culminant sera l'engloutissement de la baleine, métaphore ultime du châtiment dans certains récits légendaires.

L'auteur offre une intelligente parabole sur l'éducation complexe infantile, leur accordant aussi le droit d'être des enfants, chutant parfois sur leurs choix pour apprendre.

Pinocchio ne sera pas toujours sage mais, on le comprend, il reste un brave garçon.



La version BD de Chauvel et Mc Burnie.

Elle est en réalité plus fidèle à l'oeuvre de Collodi.

David Chauvel reprendra le mystère de la naissance de Pinocchio, c'est une bûche qui parle, qui ressent des émotions et par providence, Gepetto choisira ce bois pour concevoir son pantin.

Geppetto n'a pas le souhait immediat d'être père, malgré lui, il devra rattraper le pantin qui ne cesse de se sauver et de multiplier les espiègleries.

Disney a préféré, selon certaines sources écrites, prendre de la distance avec le Pinocchio de Collodi que le jeune public jugerait beaucoup plus "détestable".

Il est en effet insupportable.

Comme le bonhomme de pain d'épice, il file sur le chemin pour ne pas être attraper par Geppetto.

Les badauds montreront du doigt Geppetto comme un tortionnaire qui le ramène avec force par le bras et ils sera embarqué par les gendarmes( si si!). Personne ne s'étonne de la vie donné à un pantin parce qu'ils semblent que tous soient dotés d'une vie propre. La magie est dans l'air que l'on respire et après tout, les renards et les chats sont bien vêtus et en équilibre sur leurs pattes arrière.



Pinocchio est un fort tempérament à canaliser.

Dans un accès de râge et ne supportant pas l'esprit de contradiction, Pinocchio assommera le cricket d'un coup de maillet.



Le personnage de cette version est bien moins innocent mais pas moins naïf, il contraste toutefois avec la version Disney.

Nous avons cependant un bonhomme nourri d'un bon fond, nécéssitant une assistance permanente pour l'éduquer et le guider.

Ainsi, proposant de lui-même d'aller à l'école pour, selon lui, " gagner beaucoup d'argent et acheter à son papa une belle veste en or avec des boutons en diamant...", il changera d'avis et vendra son alphabet contre quelques sous pour assister au spectacle de marionnettes de Mangefeu.



L'aventure est fantasmagorique, à dormir debout et cela n'est pas dénué d'humour dans l'absurde.

Il mûrira, d'une certaine manière et apprendra à ne plus se faire avoir comme un grand :

"- Ça suffit!! Je ne suis pas ici pour vous servir de bouffon!! Respectez-moi comme je vous respecte!!

- Ouille! Comme il a le pied dur!!"



Une adaptation très divertissante, respectant l'inspiration théâtrale et pantalonesque. Nous profitons d'un humour fin.
Commenter  J’apprécie          40

Pinocchio… bon sang que cette histoire est loin dans ma tête. Je crois avoir vu le dessin animé quand j'étais en primaire. Je sais que mon frère avait le livre et je me demande si je ne l'ai pas lu (mais je ne m'en souviens pas…). Bref, cette histoire, c'était comme si je la découvrais à nouveau.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette BD. D'abord parce que le début ne me parlait pas. J'avais l'impression que ce n'était pas l'histoire que je connaissais, ou du moins, dont je me rappelais. (J'avais le vague souvenir que Pinocchio n'était vivant qu'à partir du moment où la fée intervenait.) Et puis, au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, j'avais des bribes de souvenirs qui me revenaient. Cela ne devait donc pas être si éloigné de ce à quoi je m'attendais. Et au fur et à mesure que j'avançais, j'ai pris conscience d'une chose : je n'aime pas Pinocchio. Est-ce que c'est que l'adaptation en BD ou est-ce que l'histoire est vraiment comme ça ? J'ai eu l'impression que tout allait trop vite. Cette BD se passe sur plusieurs mois et on ne s'en rend même pas compte. Pas la moindre indication à ce sujet si ce n'est quelques allusions dans quelques dialogues. C'était un peu dérangeant. Sans compter le fait que Pinocchio est exaspérant. A chaque fois qu'il lui arrive un truc, on pense qu'il a compris la leçon, qu'il ne recommencera pas. Et…. Non ! Il n'a rien pigé ! Il m'énerve !

Bon point pour cette BD : les dessins. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. C'est enfantin, réaliste, coloré et sombre en même temps. le genre de dessins que j'aime.

Pour conclure, à mes yeux, cette BD n'est pas une réussite. Mais c'est probablement parce que je n'aime pas Pinocchio. Heureusement, les dessins rattrapent le coup !
Commenter  J’apprécie          20
David Chauvel et Tim McBurnie adapte en bande-dessinée l'histoire de Pinocchio, le fameux petit pantin de bois qui voulait devenir un vrai petit garçon.

Je ne suis pas fan de l'histoire de Pinocchio à la base. C'est une sorte de traité d'éducation à destination des enfants que je trouve beaucoup trop moralisateur. D'autant plus que le petit pantin passe son temps à faire des bêtises et à se lamenter dans un perpétuel recommencement. Mais Tim McBurnie apporte, à travers ses illustrations, un certain charme à l'histoire.
Le format de la bande-dessinée permet, en outre, de dynamiser cette histoire et de la rendre un peu moins abrutissante de recommandations comportementales. Malheureusement, les chapitres ne sont pas explicitement séparés et le manque de liaisons rend l'histoire de Pinocchio un peu confuse.
Commenter  J’apprécie          50
Maître Cerise voulut couper une bûche pour en faire un pied de table, mais celui-ci se rebiffa. Gepetto hérita de la bûche. Elle devînt un pantin de bois, prénommé Pinocchio. Mais ce pantin n'avait pas de conscience et c'est à travers ses expériences qu'il deviendra un bon petit garçon.

J'avais chroniqué la semaine dernière Les Aventures de Pinocchio. Il fallait que je me rappelle de l'oeuvre originale pour aborder l'adaptation du duo Chauvel/McBurnie. Ce n'est pas la première adaptation de David Chauvel, ni son premier scénario. On lui doit Alice au Pays des Merveilles, L'Île au Trésor ou le Magicien d'Oz. Quant à l'australien Tim McBurnie, c'est son troisième livre et c'est encore un duo avec notre rennais, après Ara.
Adapter en 80 pages l'oeuvre de Carlo Collodi est une gageure. Pour la petite histoire, le scénario était destiné à Alfred, mais les aléas de la vie ont fait qu'il a atterri dans les crayons de Tim McBurnie. David Chauvel a retravaillé son récit pour qu'il corresponde à l'australien plutôt qu'à l'italien.
Le travail d'adaptation a été minutieux. On aura plaisir à retrouver chaque personnage et à mettre de côté celle de Walt Disney. Les aventures du pantin sont retranscrites fidèlement, mais si le résultat global est bon, je trouve qu'il manque toutes les « respirations » du roman. Les pensées de Pinocchio sont quasiment absentes. Tous les évènements s'enchaînent, sans pause, sans explication. Je chipote, mais les pauses, les explications font partie du roman. le rythme de l'histoire en est affecté, mais pas la compréhension. En celà, elle se rapproche de la parution en épisodes.
A lire cette bande dessinée, pourrait-on croire qu'il s'agit du troisième livre de Tim McBurnie ? le récit est magnifiquement illustré par l'australien. le design des personnages est très réussi, mais il faut dire que Collodi ne donne pas beaucoup d'indication dans son roman. N'étant pas influencé par Disney ou par ses lectures, Tim McBurnie en donne une version fraîche. Quant aux couleurs, c'est un fond qui va accompagner la lecture et être adapté par rapport au ton de l'histoire. Un parti-pris gagnant qui donne une ambiance théâtrale (à chaque tableau sa couleur).
L'objet est un beau-livre. le format comme le contenu se rapproche des livres illustrés montrant ainsi une originalité de plus.
Sombre et joyeux, enfantin et moralisateur, on retrouve toutes les nuances du conte de Pinocchio dans cette adaptation. Si le scénario allège l'histoire, il n'y enlève rien d'essentiel. Une bonne expérience pour redécouvrir l'oeuvre de Carlo Collodi et pourquoi pas, la relire ?
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (5)
BoDoi
15 décembre 2014
Le parti-pris de fidélité se révèle à double-tranchant : on profite bien de la belle histoire de Collodi, mais on lit une bande dessinée à laquelle il manque un point de vue personnel.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
01 décembre 2014
C’est avec plaisir qu’on redécouvre une histoire qui nous a marqués, gamins. C’est avec amusement aussi qu’on observe comment la magie est finalement banale dans l’univers qu’ont croqué Chauvel et McBurnie (personne ne semble étonné qu’un pantin de bois parle !). C’est avec curiosité qu’on découvre comment a été traité tel ou tel passage, avec éventuellement une pointe de déception qu’on voit que la baleine de certaines versions s’est réduite à un requin moins impressionnant.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BullesEtOnomatopees
25 novembre 2014
Très belle BD dans un format atypique, presque carré, qui devrait ravir les petits mais aussi les grands comme le prouve sa touchante préface, Pinocchio, c’est aussi l’histoire de son père Geppetto, qui nourri un amour inconditionnel à ce petit garnement. Un beau conte qu’on a plaisir à redécouvrir.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
25 novembre 2014
David Chauvel s’en tient aux fondements, mais en conservant ce qu'il convient de liberté. Il insuffle beaucoup de rythme, de drôlerie et de tendresse. Les dialogues sont travaillés et parfois même savoureux. Avec justesse, le scénariste n’évite pas la part de noirceur et le côté moralisateur qui font parties intégrantes des contes.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
13 novembre 2014
Chauvel s’associe à l’australien Tim McBurnie pour une adaptation pétillante du classique de la littérature enfantine. Dans son format large et paré de ses belles couleurs, un album qui redonne du tonus aux aventures de la marionnette qui ne sait pas résister aux tentations.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je dis que lorsqu'un médecin prudent ne sait que dire, alors il fait aussi bien de se taire
Commenter  J’apprécie          80
Quelle vilaine maladie que la faim...

[p10]
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de David Chauvel (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Chauvel
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque. Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
Retrouvez-nous sur le site internet et réseaux sociaux pour plus de BD : https://www.editions-delcourt.fr/ https://www.facebook.com/editionsdelcourt https://www.instagram.com/delcourt_soleil_bd/ https://twitter.com/DelcourtBD Achetez cette BD :
-Amazon : https://www.amazon.fr/dp/2413079025/ref=nosim?tag=editidelco-21 -Fnac : https://www.fnac.com/a18165679/Les-Parrains-Les-Parrains-Il-etait-une-fois-a-New-York-T02-David-Chauvel#omnsearchpos=1 -Cultura : https://www.cultura.com/search/results?search_query=9782413079026 -BDfugue : https://www.bdfugue.com/catalog/product/view/id/435905/s/les-parrains-il-etait-une-fois-a-new-york-integrale-tome-2/
+ Lire la suite
autres livres classés : contesVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (41) Voir plus



Quiz Voir plus

Wollodrïn

Dans quelle cellule sont enfermés les personnages au début du premier tome ?

La XVII
La XXVI
La XXVII
La XXXVII

10 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Wollodrïn - Intégrale 01 : Le matin des cendres de David ChauvelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..