Apres la guerre vient le pire : La paix (sourires).
Dans ce tome Botany trouve sa place dans le nouvel univers d'après-guerre . Les armes sont rangées mais pas oubliées et la terre est dans une situation désolante où tout se trouve être à reconstruire et ou la liberté n'est pas gagnée.
Ce roman agréable entraine le lecteur dans une boucle commerciale improbable et intermonde.
L'univers de roman est très bigarré et il y une nostalgie qui plane car si les choses se calent la reconstruction est difficile et le poids de tout ce qui a été perdu pèse irrémédiablement.
Le roman est très dans l'action commerciale de survie en zone d'après-guerre en contexte de de science-fiction résume bien ce dernier tome où le cycle trouve finalement son illustration en offrant au lecteur une conclusion ouverte.
Le roman est rythmé et les embuches sont au rendez-vous. L'univers reste riche en contacts inter-espèces et un monde post conflit émerge.
Botany est un monde potentiellement riche mais grevé de contraintes structurelles et la présence humaine y conserve un caractères conditionnel qui est très atténué néanmoins.
L'action qui caractérise ce cycle reste très soutenue dans ce tome de conclusion où le centre de gravité sort partiellement du champs de la guerre pour s'élancer vers les affres du commerce et des compétions.
Qui oblige à la ruse et à réactivité car l'action se situe en partie en territoire encore marqué par l'occupation.
L'ouverture de Botany et de ses habitants les aideront à trouver une partie des ressources nécessaires à l'amélioration de la nouvelle condition humaine.
Le quatrième de couverture fait allusion à de l'humour , perso je n'en ai pas vu beaucoup ou alors l'éditeur faisait référence à une ambiance désabusée qui domine pas mal dans ce texte et qui est loin d'être désagréable.
Bref, disons que la vie continue dans ce dernier tome d'un cycle de science-fiction militaire éthique.
Commenter  J’apprécie         530
Il y a quelques inconvenients , tels les charognards ,dit-elle , frissonnant rien que d' y penser . Et un oiseau aussi gros qu'un bombardier .
Anne McCaffrey reading at Eurocon 2007