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Enquêtes de Mma Ramotswe tome 15 sur 23
EAN : 9782264066572
312 pages
10-18 (02/09/2015)
3.94/5   35 notes
Résumé :
Un frère et une sœur au bon cœur recueillent une femme connue seulement sous l'identité de " Madame " ; une femme sans aucun souvenir, qui ne se rappelle ni de son nom ni de la façon dont elle est arrivée au Botswana. Et c'est à Precious Ramotswe et son adjointe, Grace Makutsi, qu'il revient de découvrir l'identité de cette femme. Mais la venue au monde de son bébé ne peut retenir Mma Makutsi dans sa quête de réussite professionnelle. A peine vient-elle d'être promu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Découvrir un nouveau tome de la série des « Enquêtes de Mma Ramotswe » me procure toujours le même plaisir : celui de retrouver des personnages qui, au fil des années, sont presque devenus des amis : Mma Ramotswe, l'enquêtrice, son mari le garagiste Mr. J.L.B. Matekoni, Mma Makutsi, la secrétaire et associée, les deux jeunes garagistes, Charlie et Fanwell, et Mma Potokwane, la directrice de l'orphelinat.
Comme lors de retrouvailles avec les amis de longue date, on échange des nouvelles…. Mma Makutsi, la secrétaire, puis associée de l'Agence, a eu un petit garçon, Itumelang. La vie à Gaborone poursuit son cours, rien ne semble vraiment changer pour nos amis dans cette partie du Botswana. Mais ce n'est pas vrai... une nouvelle énigme à résoudre est proposée à la sagacité de Mma Ramotswe et Mma Makutsi… Comment faire pour retrouver l'identité perdue d'une femme amnésique ?
Par ailleurs, Mma Makutsi, jeune maman dynamique, décide, en plus de ses activités à l'Agence, d'ouvrir un restaurant : « le café de luxe pour beaux messieurs ». Ses qualités indiscutables de secrétaire et d'associée seront-elles suffisantes pour faire démarrer cette nouvelle entreprise ?
Dans le café de luxe pour beaux messieurs, Alexander McCall Smith va mettre plus particulièrement l'accent sur l'Afrique et ses les traditions d'entre-aide. Charlie, le jeune apprenti garagiste, doit être licencié, faute de travail au garage. Grâce à Mma Ramotswe, qui connaît ses difficulités, il retrouve une petite activité à l'Agence, comme aide détective… Mma Potokwane, qui sait pouvoir compter sur ses amis pour aider à maintenir à flot son orphelinat, n'hésite pas un seul instant à apporter le soutien de son réseau à Mma Makutsi, lorsque l'ouverture du restaurant ne se passe pas comme elle l'avait escompté….
Les enquêtes de Mma Ramotswe, telles des contes, se terminent toujours bien. L'inconnue retrouve son passé tandis que Mma Makutsi modifie l'image de son restaurant haut de gamme, et ouvre un salon de thé…. L'humanité, la chaleur de nos amis nous charme, et nous refermons le roman avec regret, et nostalgie des grands espaces du Botswana, du désert du Kalahari, de ses animaux, et de ses couleurs si particulières.


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Ce livre évoque des valeurs d'amitié, de solidarité, d'entraide et de réussite grâce aux péripéties d'un personnage principal attachant. Dernier opus de l'auteur qui m'a beaucoup plu et retrouver avec plaisir cette héroïne.
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C'est marrant, je trouve que cette série s'améliore sans cesse de livre en livre... J'ai particulièrement apprécié cet ouvrage, pourtant je suis déjà totalement fan de tous les recueils précédents, qui tiennent plus de la littérature humaniste avec des personnages attachants et un manque flagrant d'aventures qui fait le charme de la série. C'est un roman policier lent. Idéal pour s'endormir avec le sourire le soir... Cependant, c'est toujours aussi passionnant... Je suis droguée à cette série ! :-)
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Toujours un plaisir de retrouver Mma Ramostswe et ses "enquêtes" toutes en douceurs. A savourer en même temps qu'un bon thé.
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Amusant
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Est-ce que je peux entrer, s’il vous plaît, Mma ? Il fait chaud dehors et j’ai très soif.
Au Botswana, nul ne pouvait tourner le dos à une personne qui formulait une requête aussi directe. Mma Ramotswe le savait. Dire que vous aviez soif revenait à invoquer une règle fondamentale de la morale ancestrale du Botswana : on ne refusait pas de l’eau potable à son prochain. Cela remontait à une époque où l’eau était encore plus précieuse qu’à présent, au temps où, dans le Kalahari, les habitants du désert conservaient le précieux breuvage dans des récipients ensevelis sous terre, des calebasses dissimulées sous le sable. On les sortait et on perçait un trou pour ouvrir l’accès à ce bien propre à sauver des vies. Mais lorsqu’on en buvait une gorgée, il fallait laisser les autres en faire autant. On n’avait pas le choix, c’était comme ça. Et dans les villages qui possédaient des puits, on offrait également à l’étranger de passage de quoi étancher sa soif, car telle était la moralité d’un peuple qui vivait depuis toujours sur une terre aride, au bord d’une immense étendue privée d’eau.
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- Un peu.... despote ? suggéra-t-elle. C'est le mot que tu cherchais, Rra ?
Mr J.L.B. Matekoni fronça les sourcils, réticent. Mma Potokwane avait un côté despote, oui ; ce terme lui convenait parfaitement, mais bien sûr elle n'avait pas le choix. Quand on dirigeait un orphelinat, avec une multitude d'enfants qui couraient en tous sens, il fallait être capable d'imposer sa volonté. D'ailleurs, si l'on devait un jour passer une annonce dans le journal pour la remplacer, il faudrait spécifier aux candidates la nécessité de ce côté despote. Si Mma Potokwane décidait de prendre sa retraite, par exemple, et qu'il faille trouver quelqu'un pour lui succéder, l'annonce devrait stipuler clairement les choses : Recherche dame avec expérience pour le poste de directrice d'orphelinat. Personnalité despotique exigée.
Il sourit à cette pensée.
- Il y a quelque chose de drôle, Rra ? s'enquit Mma Ramotswe.
Il chassa de son esprit l'image d'une file d'attente composée de grosses dames autoritaires faisant la queue pour passer l'entretien. Il y aurait beaucoup de bousculades et d'altercations dans la file, chacune jouerait des coudes, jusqu'à ce que la plus résolue, la plus despotique, se retrouve en tête et soit d'emblée engagée.
Il s'empressa de revenir au sujet qui les occupait : le restaurant de Mma Makutsi.
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Elle se tut. Il y avait tant de gens qui ne demandaient qu’à vivre en paix, songea-t-elle, et tant d’autres qui cherchaient à les en empêcher…
Allons faire un tour dans le jardin, suggéra-t-il, pendant qu’il fait encore clair.
Ils quittèrent la véranda. La lumière s’amenuisait vite, mais il en restait assez pour voir ce qu’ils voulaient voir : les progrès des haricots-fleurs, l’état des pâquerettes du Namaqualand que Mma Ramotswe avait récemment semées sur un côté de la maison, les nouveaux arbustes plantés près du mopipi.
Il restait aussi assez de lumière, se dit Mma Ramotswe, pour voir que le monde n’était pas seulement un lieu de douleur et de manque, mais un endroit où nos histoires d’humains toutes simples – ces choses qui, dans leur mesquinerie, nous déconcertaient parfois – n’étaient pas insolubles, et qu’il ne pouvait pas ne pas exister une façon de les résoudre.
Elle prit la main de son mari et nulle autre parole ne fut échangée. Les mots n’étaient plus nécessaires.
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Le monde n’était pas parfait ; il ne l’avait jamais été et ne le serait jamais. Il était semé d’embûches et de complications, de peur, de regrets et de larmes amères. Cà et là, pourtant, apparaissaient de minuscules lueurs, difficiles à discerner parfois, mais bien présentes, comme la lumière rassurante aux fenêtres d’une maison dans la nuit. Les flammes qui les créaient s’allumaient avec peine, mais de temps à autre, vraiment de temps à autre, on découvrait que l’on avait entre les mains l’allumette qu’on allait pouvoir gratter pour démarrer l’un de ces modestes feux.

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La colère, lui avait un jour expliqué son père Obed Ramotswe, n'est rien d'autre que du sel dont on frotterait ses blessures.
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