Les lointains tourments de la jeunesse

Dans Les lointains tourments de la jeunesse, Alexander McCall Smith profite, comme d'habitude, de glisser de l'histoire de l'art et de la littérature écossaise, des anecdotes historiques, économiques, politiques ; il met en avant des débats éthiques, philosophiques, il construit son argumentation tout en ne fermant pas la discussion. le roman est un peu d'un roman « fourre tout », avec une sensibilité écossaise, mais pas seulement. le roman ressemble à Isabel Dalhousie, l'héroïne, qui a plus qu'une idée en tête et qui ne contrôle pas leur jaillissement. La juxtaposition de ses idées est souvent cocasse.
Curieusement, bien que le roman ne me marquera pas, que je vais très vite oublier les différentes histoires du roman, excepté l'inattendu dernier chapitre, la future relecture de ce livre, même si elle est proche, m'apportera autant de plaisir…. Pourquoi ? Sans doute grâce au style Alexander McCall Smith !

Premier livre de la série que je découvre, mes précédentes lectures ayant été relectures. Sans doute dernier livre que je lirai avant un moment, les autres n'étant pas sortis en poche et l'éditeur ressortant tranquillou les précédents tomes dans une nouvelle collection.
Bref.
Toujours pas.
Si le sujet pouvait paraître accrocheur j'ai trouvé le livre moins enchanteur. L'auteur faisant perdre Isabel encore plus dans ses réflexions, ses avis péremptoires et asséner certaines idées que je ne partage pas : j'ai retrouvé le personnage agaçant et moralisateur du début.
Peut être en ai-je trop lu à la suite et la pause sera-t-elle salutaire.
Peut-être.
Mais ce feuilleton-cocon va cependant me manquer.
D'autant plus qu'il sonne le glas de mes vacances. Et ça. Ça fortement puire.

C'est toujours un plaisir de retrouver Isabel Dalhousie et son petit univers. Comme il est toujours agréable de faire un petit tour à Edimbourg et découvrir dans un jardin le timide Monsieur Renard et son renardeau.

Comme à son habitude, Isabel va être sollicitée pour venir en aide à quelqu'un.La personne en question, Jane, est une philosophe australienne née à Edimbourg sous X à la recherche de ses origines. Et cette fois-ci, Jamie, le fiancé d'Isabel, l'encourage à se "mêler" de cette histoire.

Les habitués de la série pourront méditer sur les considérations philosophiques exposées dans ce roman et trouveront un certain nombre d'allusions à la France.

Les romans de cette série ne se lisent pas, mais se dévorent et offrent au lecteur une petite pause dans ce monde agité. On pourrait me rétorquer que ce n'est pas palpitant mais je trouve qu'il est plaisant de partager quelques instants avec des personnages aussi intelligents qu'attachants dans un cadre aussi charmant que la capitale de l'Ecosse.

Nous avons le sentiment de ne pas avoir quitté Isabel et sa famille depuis la dernière fois. En effet, nous reprenons le quotidien de notre héroïne dans la continuité de sa précédente aventure qu'était "Les charmants travers de nos semblables". Mais cette fois, en plus de toutes ses activités, elle doit préparer son mariage qui arrive à grand pas...
Comme vous vous en doutez désormais : Isabel et son intellect ne vont toujours pas chômer !

Jane, l'amie philosophe d'une amie d'Isabel, va avoir besoin de ses observations et déductions : Elle est à la recherche de ses origines. Bien entendu, Isabel ne se fera pas prier trop longtemps pour aider cette jeune femme.
Bien des secrets autour des parents biologiques vont ainsi être progressivement dévoilés... Et quand le coeur et les sentiments s'en mêlent, cela donne parfois des choses aussi touchantes que surprenantes !^^

Une fois de plus, c'est avec légèreté et tendresse que l'auteur nous emmène en compagnie d'Isabel. Même si cette fois le rythme m'a paru un peu moins lent que dans le précédent opus, l'auteur prend son temps pour nous faire profiter de chaque moment.... Et on aurait tord de ne pas en profiter !^^
L'enquête sur les origines de Jane n'est pas la seule activité de notre héroïne, pourtant nous prenons le temps de faire connaissance avec tous les protagonistes, sans pour autant avoir un sentiment de "trop plein".
Enfin, j'avoue avoir retrouvé un peu de ma propre curiosité a travers celle d'Isabel et j'ai eu beaucoup de tendresse pour Jane et sa démarche.

J'ai encore passé un bon moment de détente avec "Les lointains tourments de la jeunesse" et je le recommande d'autant plus en cette saison. C'est le genre de lecture idéale pour les journées d'hiver, à lire emmitouflé sous une couverture, ou confortablement installé dans un fauteuil moelleux avec une tasse de thé à proximité.
Un roman détente qui, avec des réflexions philosophiques, est écrit avec simplicité et se lit facilement.
Lien : http://boite-a-evasion.blogs..

Dans cette huitième aventure, Isabel vient en aide à une autre philosophe, Jane, née à Glasgow puis adoptée par des Australiens dans un contexte qui n'est pas sans rappeler le dernier film de Stephen Frears, Philomena – mais en Irlande. Isabel va donc faire de son mieux pour retrouver la trace de ses parents biologiques.

Quant au petit Charlie, il pousse bien et dit des gros mots à la crèche tandis que Jamie confesse un secret aussi gênant qu'inattendu à Isabel… Un régal !

L'ensemble est toujours émaillé de réflexions à bâtons rompus sur le quotidien, la morale, l'art ou encore… la mozzarella ! L'humour british est toujours à l'oeuvre ! C'est donc à regret que je quitte Edimbourg mais il me reste maintenant à découvrir la série consacrée à Mma Ramatsowe…