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Isabel Dalhousie (Le club des ph... tome 10 sur 13
EAN : 9782848932286
304 pages
Les Deux Terres (07/10/2015)
3.28/5   16 notes
Résumé :
Dans une ville proche d'Edimbourg, un garçon fait le récit d'une vie qui n'est pas la sienne. Quand sa mère demande son aide à Isabel Dalhousie, elle sent qu'il est de son devoir de tirer cette affaire au clair. Mais la découverte de la maison décrite par le garçon ne fait qu'engendrer de nouvelles interrogations.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Lire un Isabel Dalhousie c'est comme rendre visite à de vieux amis.
On ne se voit pas souvent, il y a eu un froid entre nous. Mais depuis c'est avec plaisir et un petit sourire que je pénètre dans sa maison. Si le temps est doux on prend le thé au jardin ou, selon l'heure, un verre de vin dans la cuisine. On rattrape le temps perdu. On raconte ce qui a changé (cette fois Isabel enquête sur les souvenirs d'un petit garçon persuadé qu'il a eu une autre vie auparavant), puis on digresse fortement, Auden, la musique (auxquels je ne connais rien), la peinture, les réflexions du quotidien.
C'est suranné et sans doute précieux dans tous les sens du terme. Et encore une fois je me suis demandé pourquoi j'y reviens avec plaisir. Je crois que c'est aussi parce que j'ai besoin de voir, lire, parler de mondes culturels où les téléphones et les internets ne zombifient pas tout, encore plus dans des histoires contemporaines. Où on s'ennuie en laissant s'évader les pensées et pas les petites vidéos inutiles.
Parce que c'est chouette aussi de s'ennuyer sans rien faire.
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Merci Babelio et sa formidable opération Masse Critique de m'avoir offert ce livre !
Tout d'abord pourquoi avait-il retenu mon attention pour ma sélection ? Son titre peut-être. " les voies du bonheur sont imprévisibles ", joli, prometteur, aguicheur et tellement vrai. Sa couverture ? Sobre, sombre. Une montagne escarpée, une petite maison, une étendue d'eau. Seule la couleur blanche de la maison attire l'oeil, l'espoir...
La vraie raison de mon choix est que j'avais déjà lu des oeuvres de cet auteur! Alexander McCallsmith est associé dans mon esprit à sa série de Mme Ramotswe détective. J'avais dû lire deux ou trois d'entre eux et en garde un bon souvenir.
Et alors, et alors... Ici point de Mme Ramotswe , personnage haut en couleur , mais une jeune femme Isabel, qui se veut détective, philosophe, d'un milieu aisé, épouse du beau Jamie et mère d'un petit Charlie, directrice d'une revue " Revue d'éthique appliquée". Pas d'intrigue bien claire, une histoire avec un fil conducteur très léger ( je vous laisse lire la quatrième de couverture), des personnages relativement sympathiques , une alternance de passages qui se veulent plutôt philosophiques et d'autres très prosaïques. Bref , rien de désagréable, rien de palpitant, vous l'aurez compris l'alchimie n'a pas fonctionné pour moi, tant pis pour moi !
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« Les voies du bonheur sont imprévisibles » avec ce titre accrocheur, j'ai un peu pensé au début que c'était un de ces livres, bons et moins bons, qui surfe sur la vague du roman qui dit comment vivre pour être heureux. Un énième livre sur la quête du bonheur où on y cherche les clés. Au final, pas du tout.

Isabel Dalhousie est une philosophe écossaise, altruiste et toujours prête à aider les autres. La maman d'un petit garçon lui demande son aide car celui-ci raconte en détail une vie qu'il aurait vécu. Fort improbable, cela trouble la mère.
Dans le cadre de l'opération Masse critique, j'ai choisi ce livre car cette intrigue autour du garçon me semblait mystérieuse, et puis, j'avais envie de prendre un billet pour Édimbourg, un voyage par procuration.
J'ai découvert un roman plein de sagesse. Je me suis laissée littéralement bercer par la personnalité d'Isabel, dont on suit le point de vue durant les 280 pages. Humaine, une femme avec ses joies et ses inquiétudes professionnelles, familiales, personnelles. Il ne se passe pas grand chose, c'est le récit d'un quotidien proche de tout un chacun. L'histoire du petit garçon est finalement mineure, je trouve. Elle tient lieu de toile de fond. Qu'est ce qui fait que, malgré très peu d'action, on ne s'ennuie pas ? C'est qu'Isabel, par son métier, prend la vie avec philosophie. Il se dégage alors du roman une atmosphère apaisante et la jeune femme devient vite un agréable compagnon de route. Ses pensées s'intègrent de manière juste dans le cours de son existence. Une parole, un acte, un livre peut éveiller ses réflexions, ses questionnements. La pensée fait corps avec la vie et on le ressent très bien dans le style d'écriture de l'auteur, où tout est fluide. Il n'enfonce pas des portes ouvertes, il ne se sert pas de banalités ou de clichés lourds pour exprimer certains concepts, comme l'art, la nationalité, la croyance, l'amour... Une philosophie ni pompeuse, ni une philosophie à deux francs six sous. Les réponses ne sont pas non plus données sur un plateau d'argent. Des questions restent en suspens et nous laissent vaquer à notre propre méditation.
Prise dans le cocon familial, composé de son mari musicien Jamie et de son fils Charlie, fan des suricates, je me suis aussi sentie intégrée dans le foyer d'Isabel où l'on peut ressentir la chaleur d'une vie simple, paisible et difficile à quitter.

Merci à Babelio et aux éditions des deux terres pour ce bout de chemin partagé avec Isabel.
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Me voilà donc de retour à Edimbourg, dans la confortable maison victorienne d'Isabel, de son musicien de mari Jamie, et de leur petit Charlie, qui a bien grandi. Pendant quelques jours, j'ai partagé leurs vies et leurs petits tracas. Juste quelques jours, parce que je l'ai dévoré comme les précédents…

Dans ce nouvel opus, Isabel se trouve nez-à-nez, à son grand dam, avec ses « ennemis jurés », alias les professeurs Lettuce et Dove, qui semblent mijoter quelque chose. D'autre part, Isabel est sollicitée pour venir en aide à Kirsten, dont le petit garçon est hanté par des réminiscences d'une vie antérieure. Il n'en faut pas plus pour qu'Isabel prenne les choses en main et décide de retrouver les traces d'une famille ayant vécu dans une maison ancienne sur une île, près d'un phare...

Comme toujours, on s'identifie facilement à Isabel et à ses inquiétudes. Elle a beau être philosophe, elle n'en est pas moins humaine, et c'est amusant de la voir tiraillée entre des sentiments inavouables (envers ses collègues Lettuce et Dove) et sa conscience morale. Sa nièce Cat se fait plus discrète dans ce volume, mais c'est finalement tant mieux car je trouve qu'elle devient franchement antipathique. Enfin, la vie du couple prend un tournant décisif mais je n'en dis pas plus...

Ce qui fait tout le sel de cette série, ce sont les discussions à bâtons rompus sur des sujets variés, qui sont souvent prétextes à de savoureux aphorismes d'un nouveau genre : « le porridge, ça rapproche. » (p. 15). Ou encore des questions pour le moins surprenantes, toujours teintées d'humour british : « Elle se tourna vers Eddie et faillit lui demander s'il pensait que Dieu préférait les blondes, mais elle s'arrêta à temps. » Tout est support à la réflexion, que ce soient les lions du zoo d'Edimbourg (un lion est-il réellement capable de sympathiser avec un humain?) ou même Babar (l'absence d'empathie chez certains humains).

La magie des paysages écossais est toujours présente : « La mer du Nord, froide et bleue, qui baigne cette côté déchiquetée évoque irrésistiblement la position stratégique de l'Ecosse, ultime poste-frontière européen dans un paysage de vastes ciels dégagés, balayés d'embruns, où la terre ferme semble passer au second plan. »

Bref, la formule reste relativement inchangée, mais c'est ce que j'aime, et j'espère pouvoir suivre la petite bulle de bonne humeur de Merchiston pendant longtemps…

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Pour Isabel Dalhousie, le quotidien se partage agréablement entre famille, travail et amitié. Un mélange savoureux, rehaussé d'un zeste de philosophie.

Au coeur d'Edimbourg, elle mène une vie paisible construite autour de Jamie, son mari et Charlie, son petit garçon. Son travail de directrice d'une revue de philosophie lui permet de concilier ses obligations et ses envies, au gré de ses humeurs. Régulièrement, elle offre son aide à sa nièce Cat qui tient une épicerie; à l'occasion, elle offre également ses conseils à qui la sollicite.

Cette fois, c'est une jeune mère qui recherche son aide : son petit garçon évoque fréquemment, avec force détails, une vie passée et surtout l'envie d'y retourner. Touchée par cette demande pour le moins inattendue, Isabel se porte au secours de cette famille, cherchant à retrouver les lieux décrits par l'enfant. Entre imagination trop fertile et réminiscence d'une vie passée, la jeune femme est perplexe...

Dans cette nouvelle enquête au thème bien original, nous retrouvons Isabel Dalhousie, sa sensibilité et son bon sens. Ici encore, elle se porte au secours de son prochain, toujours habitée d'éthique et de morale. Sa vie tranquille en Ecosse, entourée de sa famille, la retient bien un peu mais face à la détresse humaine, elle ne peut qu'agir.

Au coeur du récit d'Alexander Mc Call Smith, pas de suspense insoutenable, ni d'action échevelée : il s'agit plutôt de réflexion sur les choses de la vie. Les personnages secondaires sont prétexte à la discussion : le jeune Charlie qui s'éveille à vie et étonne ses parents, Cat et ses amours tumultueuses, l'arrivée à Edimbourg des "ennemis jurés" d'Isabel, la gouvernante passionnée de sciences occultes, ...


Le tout forme un cocon douillet et confortable pour une série détective hors du commun. L'originalité apportée par les questions philosophiques qu'évoque Isabel ajoute au charme du récit et pour couronner le tout, la ville d'Edimbourg y joue un rôle à part entière, véritable invitation à la découverte et au voyage !

Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Demander à d'autres s'ils ont lu tel ou tel livre, c'est un manque de tact : on n'aime pas devoir avouer qu'on n'a jamais lu Guerre et Paix. Quelqu'un lui avait demandé avec inquiétude si les adaptations cinématographiques comptaient : " Si j'ai vu le film, est-ce que je peux dire que j'ai lu le livre ? "
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- J'ai tout mon temps maintenant.

- Vous avez de la chance.

- Oh, vous savez, il y a beaucoup de gens qui ont tout leur temps, mais ils ne le savent pas. Ils remplissent leurs journées, c'est le problème. Leur vie est encombrée d'un tas de trucs et au bout d'un moment, ils s'aperçoivent quils n'ont pas vécu. Ils ne se souviennent pas du temps où ils étaient libres.
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Il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir, sauf à ne rien faire de sa vie. C'est parce qu'on ne se laisse pas arrêter par des considérations sur la brièveté de notre séjour sur terre qu'on continue de planter des chênes, de créer des jardins et de le faire avec enthousiasme.
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L'imagination est une plante délicate qui a besoin, pour pousser, du terreau des contes de l'enfance.
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Le problème avec le monde des esprits, c'est le manque de précision : on n'obtient que des suggestions obscures, impossibles à vérifier.
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