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François Hirsch (Traducteur)
EAN : 9782879295916
256 pages
Editions de l'Olivier (30/11/-1)
  Existe en édition audio
4.06/5   6354 notes
Résumé :
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
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Critiques, Analyses et Avis (791) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 6354 notes
L'apocalypse a eu lieu. le monde est dévasté, couvert de cendres... Des cadavres s'amoncèlent sur le bord de la route. Quelques survivants s'épient, se guettent, s'attaquent, se mangent... Et parmi ces rescapés, un père et son fils errent sur la route. Ils fuient le froid et la neige des hautes montagnes. Ils veulent rejoindre la mer, et le temps plus clément pour survivre.

S'ensuit alors une longue odyssée de ce père avec son fils. Ils poussent un caddie rempli de victuailles et objets diverses trouvés par ci, par là, près des cadavres incendiés ou dans des maisons abandonnées. Et ils avancent coûte que coûte, sous la pluie, sous la neige, le jour jusqu'à la tombée de la nuit, toujours sur leurs gardes, toujours à l'affût des « méchants ». Ils ont froids, ils sont trempés, ils n'ont rien mangés depuis trois jours, mais font preuve d'abnégation et d'un courage à tout épreuve.

Je ne veux pas tomber dans l'excès de sensibilité, mais la lecture de ce roman de Cormac McCarthy m'a profondément ému. A chaque page, je sentais les larmes poindre le long de mes rides naissantes. Je suis bouleversé par cet univers décrit et par ce père qui, malgré tout, tente d'éduquer du mieux qu'il peut son fils, l'enfant. Pas facile de discerner le bien du mal dans ce chaos post-apocalyptique. Pourtant, la vie pourrait être plus facile, une balle de calibre 22 dans la tête et les voilà libérer de cet enfer. Mais le père a ce courage nécessaire pour inculquer à son fils le prix de la vie, même au milieu des cadavres brûlés, sous un paysage recouvert de cendres... Arriver à croire en un avenir, même incertain et espérer ; de toute façon, il ne reste que l'espoir pour survivre ; croire en la certitude que quelque part sur cette planète, il existe un autre enfant, un autre parent comme eux, qui font partie de la catégorie des « gentils » comme eux, pour partager ensemble le dessein des rescapés.

L'univers de ce roman est dépouillé à l'extrême. Il n'y a rien ou presque ; simplement la route, un enfant et son père, un caddie, de la cendre et toujours cette route vers le sud entourée de corps en décomposition. Pourtant avec si peu, cela donne un roman à la fois terrifiant et poignant. On ne saura rien de l'époque précédant l'apocalypse. de toute façon, on s'en balance un peu, on commence à connaître la folie et la barbarie des hommes, donc rien de bien surprenant à découvrir la planète sous le chaos... de courts chapitres, directs et uppercuts qui vous mettent en vrac tripes et intestins. le livre de l'année ? Sur le plan purement émotionnel, je vote « oui » les yeux fermés, d'ailleurs je n'ose plus les rouvrir, peur de l'avenir, peur du prochain.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Tout ça pour quoi ?
La route, prix Pulitzer 2007, adapté au cinéma en 2009, encensé par la critique. A lire donc ?

Lui, c'est Papa ou l'homme. L'autre c'est l'enfant ou le petit. Dans un monde post-apocalyptique, ils marchent vers le sud, poussant un caddie, survivant au jour le jour, à la recherche de nourriture et cherchant à échapper à une humanité retournée à la barbarie et au cannibalisme.

Première impression, ce n'est pas un roman, mais une trame, un synopsis, un ébauche de scénario ? Les bases sont posées, il n'y a plus qu'à développer.
Car c'est bien de cela qu'il manque le plus. Les personnages sont dépersonnalisés au point de n'avoir pas de nom. On ne sait rien sur eux, et par voie de conséquence ils nous restent étranger. le monde est mort et rempli de cendres (hiver nucléaire ? Supervolcan de Yellowstone ?) Des nuits obscures au delà de l'obscur, des jours sans soleil. Des cendres, du gris jusqu'à l'écoeurement, répété et décliné à l'infini. Mais encore ?
Les jours passent, les semaines passent. L'homme et l'enfant marchent depuis des années. Ils marchent ou plutôt ils fuient, ils ne restent jamais longtemps au même endroit, eux contre les méchants. Mais encore ?
Un road movie, mais sans passion, sans émotion, sans mouvement, dépouillé à l'extrême, tellement nu en fait que je n'ai pas pu ou n'ai pas su m'y impliquer.

Un style lapidaire, laconique, des dialogues monosyllabiques. Au moins, cela correspond à l'ambiance voulue par l'auteur mais n'apporte pas grand chose à l'histoire. Mais quelle histoire au final ?
Une survie improbable, livrée de façon presque clinique que l'auteur n'aura même pas la force de conclure d'une fin digne de son développement.

Il fallait transcender la forme sans chapitre, les dialogues creux, le style épuré à l'extrême, presque télégraphique, l'absence de descriptions pour partager l'émotion des protagonistes, réussir à aller au delà de la forme voire du fond pour éprouver de l'empathie pour eux ? Je n'ai pas réussi.
Peut-être aurait-il fallu voir le film avant pour pallier le manque de « visuel » du livre ?
A lire donc ? Non !
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Dans un univers dévasté, un homme et son fils marchent sur la route et j'ai marché avec eux.

J'ai vu le monde gris, sans oiseaux, ni verdure, avec un soleil voilé par le nuage de cendres, avec des ruines, des cadavres et des barbares cannibales.

J'ai ressenti la peur, la faim, le désespoir et aussi l'amour de ce père qui garde deux balles dans son revolver pour pouvoir mourir avec son fils.

J'ai pris "La route", un roman post-apocalyptique aux émotions intenses.
.
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Un homme et son fils sont sur La route. Il règne une atmosphère de fin du monde. Ils sont seuls. Chacun est tout l'univers de l'autre. Ils n'ont plus rien. Ils survivent en mangeant ce qu'ils trouvent dans les ruines de maisons abandonnées. Ils sont vêtus de haillons. Ils ont froid, ils ont faim, ils ont peur.

Tout au long de leur route, Ils préservent la part d'humanité, d'amour et de bonté qui est en eux. Leur bien le plus précieux. Sans cela, pourquoi survivre ? Ils veulent rester des hommes et « porter le feu ».
L'enfant est comme la parole de Dieu, un prophète. L'homme doit l'emmener quelque part, le plus au sud, vers la mer. Essayer de trouver de la chaleur et peut-être d'autres survivants qui ont gardé comme eux leur part d'humanité.

Les souvenirs du passé du père sont douloureux. Il ne faut pas se retourner sur eux. Se souvenir ce serait renoncer à lutter. L'enfant n'a pas connu la beauté et la bonté du monde passé. Il incarne l'espoir. Il se construit son monde, son culte, ses propres valeurs, guidé par l'amour que lui porte son père.

Peut-on réparer ce monde ? Demeure-t-il un espoir quelque part sur cette planète agonisante. ? Pourquoi continuer à avancer sur cette route de désespoir, de désolation, de ténèbres ?

C'est une longue route qui nous emmène au plus profond de nous-mêmes. Elle est douloureuse.
On garde espoir, car l'amour du père pour son fils ne vacille jamais. Il porte son fils et son fils le porte. Ensemble ils gardent espoir. Les dialogues sont courts mais intenses. Il faut peu de mots, car il reste peu de vie, peu de choses à transmettre. Il ne reste que le feu que le petit garçon porte en lui, l'essentiel, ce qui représente l'humanité.

Comment survivre sans espoir ? L'enfant représente le dernier éclat de lumière, la dernière lueur d'espoir. Et son père survit pour porter cette lumière, pour qu'elle ne vacille pas.
« l'homme levait les yeux en pleurant et il le voyait là debout sur La route qui le regardait du fond dont ne sait quel inconcevable avenir, étincelant dans ce désert comme un tabernacle. »
Le style est épuré, comme l'est cette vision d'un monde apocalyptique. La tension est constante. On tremble avec ce père et ce fils. On sombre aussi dans le désespoir. de ces dialogues courts et de ces descriptions de paysages sans vie, se dégagent de multiples réflexions philosophiques. La foi, l'espoir, le sens de la vie, l'homme, le bien et le mal.




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Devenue à présent un genre à part entière, la « post-apo » tient là son incontestable chef-d'oeuvre.
Son dépouillement à l'extrême n'empêche d'aucune façon sa terrifiante capacité à faire naitre un grand nombre d'images, d'un sombre néant où l'humain n'est plus que restes répugnants, n'en déplaise aux fans de « S-F militaire » pour qui l'absence de vaisseaux ne permette d'imaginer autre chose, comme ce à quoi pourrait ressembler de la gelée de chair humaine coulant d'une mauvaise dentition…
Je me sens bien obligé de ne rebondir que sur les critiques les plus visibles, n'allant bien-sûr pas parcourir l'impressionnante quantité d'avis sur ce best-seller, contrairement à mes habitudes (qui n'incluent que rarement des livres aussi lus, et cela n'a rien d'une volonté, consciente en tout cas…).

Je risque même d'être forcé de prendre le rôle ô combien ingrat, classique des réseaux sociaux ou des forums à présent moribonds, du correcteur d'orthographe pinailleur (voir « enlucqueur » de mouches, ne voulant Nullement choquer) , se plaignant de la qualité plus que douteuse de cette édition à la simple et fragile couverture blanche (chez Points), pour ajouter quelque chose de légèrement informatif à ce monceau d'opinions incluant sûrement tout le reste…
(Et puis il faut dire que ce livre m'a carrément foutu les jetons, donc autant rester un peu léger avec un propos digne des commentaires sous un article du Monde.fr)
Bref, quasiment une faute de typo à chaque page, cela est assez rare pour être noté… (et dire que les derniers mots du livres, laissés à son traducteur, remercient Nathalie Zberro pour sa « méticuleuse relecture ») à se demander ce qui a déraillé pour cette présente édition…

Sinon… mis à part ce signalement réclamatif, vaguement besogneux, assortie de sa petite pique… reste sans doute le besoin d'aligner des mots… tant cet effrayant livre sub-glacial vient rejoindre la catégorie des oeuvres pessimistes / réalistes (rayez la mention inutile) sur le possible avenir de l'humanité, tel ce film méconnu du misanthrope Michael Haneke — dont j'aime beaucoup détester la production en général, rivalisant avec celle de Lars von Trier, le cynisme et la noirceur érigés comme solution de facilité — « Le temps du loup », voyant Isabelle Huppert errer sur la route après une catastrophe indéterminée, moins ancienne que celle qui nous occupe ici, n'y laissant que cendres et maigre anthropophagie.
Je n'ai d'ailleurs aucune envie d'en voir l'adaptation cinématographique…

Sérieusement, il y a bien trois / quatre images qui vont me poursuivre un bon moment…
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critiques presse (1)
LePoint
16 juin 2023
Délaissant les paysages arides de l'Ouest américain, Cormac McCarthy imagine une planète ravagée par une apocalypse nucléaire, un monde d'une radicale hostilité où un homme et son fils tentent de survivre envers et contre tout.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (448) Voir plus Ajouter une citation
L'homme ne cessait de regarder le petit; émacié, le visage gris, les yeux saillants.
Combien de temps encore?
Depuis deux jours ils avaient fini la boite de salade de fruit.
Depuis deux jours ils n'avaient plus rien à manger.
Il faut continuer, marcher vers le sud, fuir l'hiver qui leur glace le sang.
Pourquoi faire?
Perdu dans ses pensées, il ne vit pas la Mer apparaître derrière le virage qu'ils avaient amorcé à flanc de colline.
Le petit s'arrêta.
L'homme leva la tête et la vit, là ,pareille à la terre, couverte de cendres.
Étendue noire mouvante à perte de vue, un linceul posé sur l'espoir.
Une odeur de sel mêlée à celle de la cendre éveilla des souvenirs oubliés , repoussés au plus profond de son corps.
C'est cela la mer, papa?
Oui.
Tu m'avais dit qu'elle était bleue.
Avant elle l'était.
Quand tu étais enfant tu la regardais tous les jours, de ta fenêtre.
Oui.
Enfant comme moi.
A peine plus vieux.
Maintenant elle est noire comme le reste.
Oui.
Pourquoi tu pleures?
je ne pleure pas.
Oui, tu pleures.
D'accord.
Ne pleures plus.
D'accord.
L'homme prit la main du petit et dit, viens descendons , allons vers la plage.
La plage, y aura t'il des gens?
Je ne sais pas.
Des gentils, comme nous.
Peut être.
Qui portent le feu.
Sûrement, viens marche, la bas nous trouverons à manger.
Peut être.
Oui, je le sais.
D'accord.
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Comment saurait-on qu'on est le dernier homme sur Terre ? dit-il.
Je ne crois pas qu'on le saurait. On le serait, c'est tout.
Personne ne le saurait.
Ça ne ferait aucune différence. Quand on meurt c'est comme si tout le monde mourait aussi.
Je suppose que Dieu le saurait. N'est-ce-pas ?
Il n'y a pas de Dieu.
Non ?
Il n'y a pas de Dieu et nous sommes ses prophètes.
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Le petit s'accrochait à sa veste et il restait au bord de la route et tentait de sentir la chaussée sous ses pieds dans le noir. Il entendait le tonnerre au loin et au bout d'un moment il y eut devant eux de vagues frémissements de lumière. Il sortit la bâche en plastique du sac à dos mais il en restait à peine assez pour les couvrir et au bout d'un moment il se mit à pleuvoir. Ils marchaient côte à côte en trébuchant. Il n'y avait aucun endroit où se mettre à l'abri. Ils avaient relevé les capuchons de leurs vestes mais les vestes étaient trempées et lourdes de pluie. Il s'arrêta sur la route pour rajuster la bâche. Le petit claquait des dents.
  Tu es gelé, hein ?
  Oui.
  Si on s'arrête on va avoir très froid.
  J'ai déjà très froid.
  Qu'est-ce que tu veux faire ?
  On peut s'arrêter ?
  Oui. D'accord. On peut s'arrêter.

  D'une longue suite de pareilles nuits ce fut une des plus longues de toutes celles dont il pouvait se souvenir. Il étaient allongés sur le sol trempé au bord de la route sous les couvertures avec la pluie qui tambourinait sur la bâche et il tenait le petit contre lui et au bout d'un moment  le petit s'arrêta de trembler et au bout d'un moment il s'endormit. L'orage s'éloignait vers le nord et les grondements cessèrent et il n'y eu plus que la pluie. Il s'endormait et se réveillait  et la pluie faiblissait et au bout d'un moment elle s'arrêta. Il se demandait s'il pouvait être déjà minuit. Il toussait et ça empirait et ça réveillait l'enfant. L'aube fut longue à venir. De temps à autre il se soulevait pour regarder vers l'est et au bout d'un moment il fit jour.

 Il avait enroulé leurs vestes l'une après l'autre autour d'un mince tronc d'arbre et il les tordait pour les essorer. Il avait fait se déshabiller le petit et l' avait enveloppé dans une des couvertures et pendant qu'il attendait  debout en grelottant il essorait ses vêtements et les lui rendait. Le sol était sec là où ils avaient dormi et ils s'assirent là drapés dans les couvertures et mangèrent des pommes et burent de l'eau. Puis ils partirent une fois de plus sur la route, voûtés et encapuchonnés et frissonnant dans leurs guenilles comme des moines mendiants partis quémander leur pitance. ...
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Autrefois il y avait des truites de torrent dans les montagnes. On pouvait les voir immobiles dressées dans le courant couleur d’ambre où les bordures blanches de leurs nageoires ondulaient doucement au fil de l’eau. Elles avaient un parfum de mousse quand on les prenait dans la main. Lisses et musclées et élastiques. Sur leur dos il y avait des dessins en pointillé qui étaient des cartes du monde en son devenir. Des cartes et des labyrinthes. D’une chose qu’on ne pourrait pas refaire. Ni réparer. Dans les vals profonds qu’elles habitaient toutes les choses étaient plus anciennes que l’homme et leur murmure était de mystère.

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En ce temps-là déjà tous les magasins d’alimentation avaient fermé et le meurtre régnait partout sur le pays. Le monde allait être bientôt peuplé de gens qui mangeraient vos enfants sous vos yeux et les villes elles-mêmes seraient entre les mains de hordes de pillards au visage noirci qui se terraient parmi les ruines et sortaient en rampant des décombres, les dents et les yeux blancs, emportant dans des filets en nylon des boîtes de conserve carbonisées et anonymes, tels des acheteurs revenant de leurs courses dans les économats de l’enfer. Le talc noir et mou volait à travers les rues comme l’encre d’un poulpe déroulant ses spirales sur un fond marin et le froid s’insinuait sous la peau et l’obscurité tombait de bonne heure et les pillards courant les canyons abrupts leurs torches à la main trouaient les congères de cendre de soyeuses crevasses qui se refermaient sur leurs pas aussi silencieusement que des yeux.
P162
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Vidéo de Cormac McCarthy
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