Très surprenant ce récit, écrit par l'américaine
Mary McCarthy sur la capitale toscane, la belle Florence, qui en prend pour son grade. Mais c'est sans doute par amour que l'auteure n'a pas la langue dans la poche : elle dévoile une réalité, celle qu'elle perçoit et que les touristes (dont je fais partie) ignorent.
En d'autres termes,
Mary McCarthy montre les défauts de Florence, pas seulement les qualités. de ce point de vue, c'est plutôt original. de plus c'est très documenté mais je n'ai pas pu dépasser la page 61 ; le texte est beaucoup trop descriptif pour moi. Il y a un tas de détails qui ne m'intéressent pas vraiment et surtout la présentation de Florence est trop négative : il fait trop chaud, trop froid, il y a du bruit, les couleurs sont ternes, on mange mal et les gens ne sont pas sympas. Vous avouerez que ça ne donne pas envie d'y aller. Et puis je n'aime pas la comparaison permanente avec Venise, autre ville italienne que
Mary McCarthy connait bien.
Plutôt qu'un récit sur Florence c'est un récit sur
les pierres de Florence, comme le titre l'indique, et c'est donc bien d'un livre sur l'histoire de l'art dont il s'agit.