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Alain Defossé (Traducteur)
EAN : 9782228897327
226 pages
Payot et Rivages (22/03/2003)
2.67/5   6 notes
Résumé :

Coloré et nourri de multiples anecdotes et informations rares, le récit que Mary McCarthy a tiré de ses longs séjours à Florence est une somptueuse évocation d’une ville d’exception et d’une histoire dont les acteurs ont fondé notre univers culturel.

Sa Florence à elle n’est pas celle des touristes pressés mais des voyageurs qui prennent le temps d’observer les traces du passé.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Très surprenant ce récit, écrit par l'américaine Mary McCarthy sur la capitale toscane, la belle Florence, qui en prend pour son grade. Mais c'est sans doute par amour que l'auteure n'a pas la langue dans la poche : elle dévoile une réalité, celle qu'elle perçoit et que les touristes (dont je fais partie) ignorent.
En d'autres termes, Mary McCarthy montre les défauts de Florence, pas seulement les qualités. de ce point de vue, c'est plutôt original. de plus c'est très documenté mais je n'ai pas pu dépasser la page 61 ; le texte est beaucoup trop descriptif pour moi. Il y a un tas de détails qui ne m'intéressent pas vraiment et surtout la présentation de Florence est trop négative : il fait trop chaud, trop froid, il y a du bruit, les couleurs sont ternes, on mange mal et les gens ne sont pas sympas. Vous avouerez que ça ne donne pas envie d'y aller. Et puis je n'aime pas la comparaison permanente avec Venise, autre ville italienne que Mary McCarthy connait bien.
Plutôt qu'un récit sur Florence c'est un récit sur les pierres de Florence, comme le titre l'indique, et c'est donc bien d'un livre sur l'histoire de l'art dont il s'agit.

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Ce livre est aussi un récit assez féroce qui s'attaque, dans la veine de "En observant Venise", à la belle et paisible Florence avec ses mythes reçus et acceptés. le ton est acerbe, il y a moins d'humour que dans celui sur Venise, mais il y a plus d'érudition, presque trop d'érudition pour le béotien non pénétré de l'art florentin. Et ceci est le côté barbant du livre.
Ce qui frappe chez Mary MacCarthy est l'alternance d'une pensée de haut vol avec une pensée bien prosaïque et inattendue.
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Non, ce n'est un Polar et Florence n'est pas le nom de l'héroïne… Ici on ne parle que de la ville de Florence et des florentins, de l'histoire de cette cité, histoire artistique mais également des périodes sombres (ou rouges, au choix) des époques où les blancs et les noirs s'affrontaient, les Guelfes et les Gibelins… L'auteur évoque nombre d'artistes dont Uccello ou Pontormo, la manière dont Brunelleschi a emporté le concours du dôme de Santa Maria del Fiore en 1418…
Suite ici :
http://www.urbanbike.com/index.php/site/2093/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Face à une assemblée de sceptiques, pareil à Christophe Colomb, il anticipa sur ce dernier, et sur son œuf. Selon Vasari, « il proposa à tous les maîtres, compatriotes et étranges, que celui d'entre eux qui parviendrait à faire tenir debout un œuf sur un morceau de marbre lisse soit choisi pur ériger la coupole, car son génie serait évident. Ils prirent donc un œuf, d'un commun accord, et tous ces maîtres firent de leur mieux pour le faire tenir debout, sans qu'aucun trouve le moyen d'y parvenir. sur quoi l'on suggéra à Filippo d'essayer. Il s'en saisit, délicatement, en frappa le fond sur la marbre et l'œuf se tint droit
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Au restaurant, la nourriture est la plupart du temps mauvaise, guerre variée, et assez chère. Beaucoup de spécialités florentines –tripes, panse, lapin, et un mélange de crête, foie, cœur et testicules de coq- ne tentent guère le palais étranger.
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Blanc, noir, gris, brun, bronze, telles sont les couleurs de Florence – couleurs de la pierre et du métal, des éléments primaires de la Nature, qui a forgé les premières civilisations- âge de pierre, âge de bronze, âge de fer.
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Le pire, c'est en été. La vallée de l'Arno est un four naturel, dans lequel mijote la ville, presque sans trêve, durant les mois de juillet et d'août.
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Videos de Mary McCarthy (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mary McCarthy
De 1949 à 1975, la théoricienne politique Hannah Arendt et la romancière Mary McCarthy ont entretenu une correspondance riche, chacune apportant à l'autre des arguments, des critiques, des pensées. Un échange amical et intellectuel crucial dans leurs travaux respectifs.
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