L'obscurité du dehors nous semble moins impénétrable, dans le deuxième roman, gothique par excellence, de
Cormac McCarthy (1), que celle dans laquelle les personnages accomplissent leurs actes sans même les avoir fomentés (cf. p. 118) et, dirait-on, livrent leurs rares pensées, aussi fixes qu'elles sont dépourvues de la moindre afféterie : dans ce livre, comme dans tous les romans de McCarthy, le seul impératif catégorique tient en un unique verbe, qui ne peut se conjuguer qu'au présent, survivre.
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