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Critique de Godefroid
L'errance misérable d'un couple incestueux, l'une à la recherche de son bébé à peine né que son frère a donné à un colporteur de passage, l'autre lancé mollement à la poursuite de sa soeur. Dans une Amérique encore naissante, sillonnée par des individus sans foi ni loi, peuplée de braves gens pressés de lyncher l' "étranger" de passage à la moindre exaction constatée quelque part dans la ville.
Dès 1968, Mc Carthy brosse de son pays une toile sale et sanglante, trahissant une foi bien faible dans l'humanité. Les personnes animées de quelque bonté sont finalement écrasées par les événements à l'origine desquels on trouve toujours quelque salopard ordinaire. C'est bien ce qu'il y a de déprimant chez Mc Carty, cette noirceur hyper réaliste qui soutient son oeuvre depuis le début, qu'elle aborde le passé ou bien l'avenir (définitivement anéanti dans "La route" !). On ne le prendra pas en défaut. Aussi, on conseillera aux âmes sensibles – ainsi qu'à ceux qui aiment encore se bercer des fables comptant la grandeur de notre espèce – d'aller voir ailleurs.
Dès 1968, Mc Carthy brosse de son pays une toile sale et sanglante, trahissant une foi bien faible dans l'humanité. Les personnes animées de quelque bonté sont finalement écrasées par les événements à l'origine desquels on trouve toujours quelque salopard ordinaire. C'est bien ce qu'il y a de déprimant chez Mc Carty, cette noirceur hyper réaliste qui soutient son oeuvre depuis le début, qu'elle aborde le passé ou bien l'avenir (définitivement anéanti dans "La route" !). On ne le prendra pas en défaut. Aussi, on conseillera aux âmes sensibles – ainsi qu'à ceux qui aiment encore se bercer des fables comptant la grandeur de notre espèce – d'aller voir ailleurs.
