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EAN : 9782266259002
480 pages
Pocket (02/02/2017)
3.64/5   494 notes
Résumé :
1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. "Qui voudrait l'épouser ? " se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
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sur 494 notes
Quand j'ai relu "Un goût de cannelle et d'espoir", je m'étais dit en le fermant pour la seconde fois qu'il faudra quand même que je lise d'autres romans de l'autrice. Mais il y a tellement d'autres livres et auteurs à découvrir que la pile à lire se transforme en montagne à lire. le temps passe (et il passe vite !), et j'oublie... Voilà plus de trois ans que Sarah McCoy attend que je revienne vers elle mais ne dit-on pas mieux vaut tard que jamais ?

"Un parfum d'encre et de liberté" se déroule sur deux temporalités qui nous permettent de suivre le destin de deux femmes. Sarah pour commencer, pendant la guerre de Sécession : fille d'abolitionniste, indépendante, elle mettra à contribution ses talents en dessin pour le réseau de chemin de fer clandestin (le "train de la liberté"), en traçant des cartes dissimulées dans des poupées afin d'aider les esclaves en fuite. Puis Eden, en 2014, qui vient de s'installer avec son mari à New Charlestown, dans une maison qu'elle voudrait voir classée comme monument historique et dans laquelle elle a trouvé sous une trappe une tête de poupée qui daterait de la guerre de Sécession.

Deux destins de femmes qui s'entrecroisent malgré les 150 ans qui les séparent. Deux femmes qu'on apprend à connaître et à apprécier de plus en plus. Deux femmes à qui la vie n'a pas fait que des cadeaux et qui avancent malgré toutes les incertitudes qui se profilent devant elles.

Si j'ai tout de suite été embarquée dans la partie se déroulant au XIXème siècle, il m'aura fallu un peu plus de temps avec la partie contemporaine, plus de temps pour apprivoiser Eden, pour que son histoire me touche. Mais au bout d'un petit moment, je me suis rendu compte que j'étais aussi impatiente de retrouver Eden que Sarah, au point d'avoir avalé les 300 dernières pages (sur 480) d'une traite.

Roman historique oblige, l'autrice n'a pu faire autrement que d'y apporter un travail documenté pour y implanter un contexte réaliste. Et c'est réussi : on est plongé dedans tête la première. Guerre de Sécession, abolitionnisme, chemin de fer clandestin, esclavagisme : on a l'impression d'y être.

Mais ce livre, ce n'est pas uniquement ça puisqu'on nous parle aussi un peu d'amour, d'infertilité et de désir d'enfant, de vie de couple et de relations familiales, de chiens également, de l'amour et du réconfort qu'ils nous apportent.

"Un parfum d'encre et de liberté" est un très beau roman, profond, bienveillant et souvent émouvant. Je viens de passer un très bon moment de lecture (maintenant, je vais essayer de ne pas attendre 3 ans de plus pour ouvrir "Le souffle du vent et des promesses" qui m'attend également...).
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Une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne.
Sarah McCoy reprend le schéma de Un goût de cannelle et d'espoir, à savoir 2 histoires à 2 périodes différentes. Ici, une histoire durant la guerre de sécession et une histoire de nos jours, avec comme point commun le lieu des évènements.
Comme lors de la lecture de son 1er roman, je n'ai pas accroché à l'histoire actuelle. Sans intérêt !
En revanche, j'ai plus aimé l'histoire de Sarah. On sent que l'auteur a effectué des recherches historiques sur les évènements de l'époque et sur la famille Brown.
Cette histoire méritait un roman à elle seule, avec encore plus de détails, plus de profondeur.
Pour conclure, une lecture agréable, mais sans plus, avec un sentiment de trop peu pour la partie du 19ème siècle.

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En 1859, la jeune Sarah accompagne sa soeur et sa mère chez les Hill à New Charlestown en Virginie, pour voir une dernière fois leur père et mari l'abolitionniste John Brown, condamné à la pendaison après l'attaque ratée de l'arsenal de Harpers Ferry. Dans cette famille du Sud favorable à l'abolition de l'esclavage, Sarah se lie avec Freddy qui sera son correspondant privilégié à son retour à New-York. Mais elle sait que seule une solide amitié pourra les unir. La dysenterie l'a laissée incapable de procréer et elle ne peut envisager de priver l'homme qu'elle aime de son rêve de fonder une famille. A u mariage forcément malheureux, elle préfère les études, l'art et surtout la continuation de l'oeuvre de son père. Pour aider le ''Chemin de fer clandestin'' qui permet aux esclaves de passer du Sud au Nord, Sarah dessine des cartes camouflées dans de petits tableaux bucoliques ou sur le visage de poupées de porcelaine.
De nos jours, Eden vient d'arriver New Charlestown avec son mari Jack. Elle a quitté la ville, son travail et tout ce qui était sa vie pour profiter du calme de la campagne et enfin réaliser son rêve de fonder une famille. Après des années d'échec, son mariage ne tient plus qu'à un fil tant elle en veut au monde entier de sa stérilité. Quand son mari rentre avec un chien sous le bras, elle explose littéralement de colère, de rage, d'impuissance. C'est donc sa jeune voisine, Cloé, qui est chargée de nourrir et sortir l'animal. Mais malgré son refus initial, Eden finit par s'attacher à la boule de poils et à la fillette. Ensemble, elles découvrent une tête de poupée très ancienne dans le garde-manger de la maison et commencent une enquête pour en connaître la provenance.

Fidèle à son style, Sarah McCoy entremêle le passé et le présent pour raconter le destin de deux femmes liées par leur infertilité et une maison. Et dès les premières pages on s'intéresse à Sarah et la terrible époque qui précéda la guerre civile tout en faisant la connaissance d'Eden, une femme d'aujourd'hui minée par l'absence d'enfant. Mais très vite, les chapitres consacrées à la première prennent le dessus. Sans le savoir, nous connaissons tous son père, John Brown, ne serait-ce que par la chanson inspirée de son exécution qui fut l'hymne des Unionistes. En apprendre plus, sur lui, son combat, sa famille, est un vrai plaisir et une réelle découverte. Sa fille Sarah, artiste, féministe, vouée à la cause abolitionniste, est un personnage historique qui gagne aussi à être connu. Malheureusement, l'intrigue se focalise sur son histoire d'amour avec Freddy Hill alors que là n'est pas l'essence de cette femme engagée et combative. Mais l'auteure semble engluée dans les bons sentiments et c'est encore pire dans les chapitres concernant Eden. La description de la petite ville américaine avec les gentils voisins, la gentille libraire, le gentil épicier, la gentille antiquaire, les rues bien proprettes et le festival annuel et sa meilleure tourte, on a beau être en 2014, on se croirait dans un épisode de la petite maison dans la prairie. C'est un peu une Amérique fantasmée où tout le monde est harmonie et amour, jusqu'à l'écoeurement. Et Eden est un personnage inintéressant, capricieux, larmoyant et immature qu'on peine à apprécier.
Après le fabuleux Un goût de cannelle et d'espoir, Sarah McCoy déçoit dans ce deuxième roman qui manque de puissance et se complaît dans la facilité et la mièvrerie. Tout n'est pas à jeter, le style est fluide, la partie historique instructive mais l'ensemble n'est pas convaincant. Peut mieux faire.
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Deux histoires, deux époques.

Celle d'Éden en 2014 se retrouvant dans la maison des Brown et celle de Sarah pendant la guerre de Sécession. Cette dernière a bien existé, mais l'auteur a imaginé sa vie, la romancé.

J'ai préféré ce récit d'un autre temps plutôt que celui de 2014. Comme toujours je privilégie l'histoire que notre réalité.
J'ai eu l'impression de lire le même genre de narration que dans « Un goût de cannelle et d'espoir » mais avec moins de punch, moins d'intérêts…

Je ne sais pas si je vais continuer à lire les oeuvres de cette auteure, j'ai le sentiment d'avoir fait le tour de ce qu'elle pouvait faire… Une chose m'attire toujours dans ses romans… Ce sont les titres de ses ouvrages, ils me font rêver.

Bonne lecture !
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Je n'ai pas aimé ce livre qui entrelace le destin de deux femmes, Sarah, en 1859, Eden en 2014, cette histoire de tête de poupée ancienne m'a laissée de marbre , impossible d'entrer dans cette histoire et la fin est très décevante .
Dommage, j'avais bien aimé "UN goût de cannelle et d'espoir" du même auteur.
Ce n'est que mon avis, bien sûr .
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Citations et extraits (195) Voir plus Ajouter une citation
Les gens étaient capables de bien plus d'amour et de bienveillance qu'ils ne l'imaginaient. La parole collective ne laissait pas toujours transparaître la bonté individuelle. Bien sûr, d'affreux personnages commettaient des actes monstrueux. Dans cette région, des êtres humains en maltraitaient d'autres à cause de la couleur de leur peau. De viles créatures qui se considéraient supérieures à leurs semblables. Leur père le leur avait prouvé à tous : quand un cœur s'arrête de battre, la seule couleur qui demeure, c'est le rouge du sang. La chair est égale. Une personne est bonne ou mauvaise par son caractère seulement.
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Les enfants étaient créés pour porter l'héritage de leurs aïeux. Son père le lui avait enseigné. C'était dans la nature des choses : les vignes montrent aux graines comment germer ; les oisillons apprennent de leurs mères à s'envoler ; les poissons nagent contre le courant pour pondre. Dieu les bénit en leur disant : « Croissez et multipliez ! Remplissez la terre... » La Genèse. Le livre préféré de son père, la fin de l'existence solitaire de dieu, le début de la Création. Elle comprenait désormais. Le jour n'avait de sens qu'avec la promesse d'un dénouement. La naissance et la mort, le début et la fin. Ils ne faisaient qu'un dans la mémoire de l'univers.
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Le père de Sarah lui avait appris que faire miroiter la liberté aux esclaves était une chose, mais que la leur offrir concrètement était bien différent. Il avait payé de sa vie l’idée que l’espoir serait assez puissant pour inciter la rébellion à Harpers Ferry, mais cela n’avait pas suffi. Libres ou affranchis, ils avaient toujours des attaches avec les familles de Blancs. Certains, comme la mère de Siby, par le sang. Leur demander de se révolter contre les gens auprès desquels ils avaient vécu toute leur vie exigeait une impressionnante force de persuasion. Ceux qui avaient été torturés et rudoyés n’osaient plus espérer, terrorisés pour leur famille sur les plantations. Ceux que l’on traitait correctement ne voulaient pas sacrifier leur condition pour un avenir incertain qui pourrait être bien pire.
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Les gens étaient capables de bien plus d’amour et de bienveillance qu’ils ne l’imaginaient. La parole collective ne laissait pas toujours transparaître la bonté individuelle. Bien sûr, d’affreux personnages commettaient des actes monstrueux. Dans cette région, des êtres humains en maltraitaient d’autres à cause de la couleur de leur peau. De viles créatures qui se considéraient supérieures à leurs semblables. Leur père le leur avait prouvé à tous : quand un coeur s’arrête de battre, la seule couleur qui demeure, c’est le rouge du sang. La chair est égale. Une personne est bonne ou mauvaise par son caractère seulement.
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La seule vérité, c'est que tout le monde veut être éternel. C'est un besoin narcissique qui a commencé avec Adam et Eve dans le jardin d'Eden : voir sa semence engendrer sa propre semence. Les enfants représentent l'immortalité.
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Vidéo de Sarah McCoy
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