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Critique de LabiblideVal


Voici une dizaine d'année, j'avais dévoré tous les romans et recueils de nouvelles de Carson McCullers; charmée par sa petite musique littéraire, ses personnages étranges et attachants, et leurs aventures à peine croyable. Ce qui me plaisait, surtout, c'était la peinture de sentiments pleine d'humanité que l'auteur déposait dans chacun de ses récits.
Décidée à m'y replonger en ce début d'été, je suis allée me procurer le recueil de nouvelles intitulé "La ballade du café triste"; c'est également le titre de la plus longue des nouvelles qui y figurent.
Quel plaisir à nouveau!!!
Les personnages ont tous un petit quelque chose d'incroyable: cette grande dame esseulée masculine (comme souvent le sont les héroïnes de Carson McCullers) au point d'exercer des métiers réservés traditionnellement à la gente masculine: bûcheron, charpentier, distillateur d'alambic et autres whisky, médecin... et lutteuse (elle s'entraîne sur un sac de jute dans son jardin)!
Les hommes qui l'entourent ne sont pas en reste: un nain bossu, un type malade tous les trois mois, un mari voleur, etc.
On retrouve les thèmes chers à l'auteure: l'amour - passion, incompréhensible et plus fort que tout, et l'amour fraternel, lié à la nécessaire chaleur humaine dont nous avons tous besoin pour vivre en société.
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