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EAN : 9782809807219
350 pages
L'Archipel (04/07/2012)
2.71/5   12 notes
Résumé :
Automne 1968. Holloman, ville moyenne du Connecticut, connaît une série de troubles sans précédent.

Il y a d'abord cette étudiante qui vient porter plainte après avoir été violée. Son agresseur ? Un homme nu au corps entièrement maquillé. Du coup, les langues se délient. Et les victimes du prédateur déferlent au commissariat...

Puis il y a cette boutique d'art vandalisée, recouverte d'immondices par un inconnu. Et enfin cette cache d'ar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Zut ! La mayonnaise n'a pas pris, le polar n'a pas été à la hauteur…

Les ingrédients y étaient pourtant. C'est l'oeuvre d'une auteure australienne connue pour la qualité de ses reconstitutions historiques. En plus, c'était un polar qui m'avait été offert par une amie… Mes attentes étaient peut-être trop élevées.

Pour les points positifs, l'histoire commence d'abord avec fracas, avec un viol sordide perpétré par un psychopathe. Ensuite, il y a un certain suspense et beaucoup d'action, plusieurs enquêtes s'entrecroisent autour du capitaine de police américain, Aussi, on ne devine pas trop le dénouement et la fin apporte quelques surprises.

Mais pour moi, ça n'a pas collé du côté de la crédibilité des personnages qui me semblent caricaturaux et sans épaisseur ainsi que du point de vue le réalisme des dialogues qui ressemblent parfois à des sermons. Dans le roman, on trouve plusieurs situations humaines difficiles, des problèmes familiaux, des dépressions, on aurait pu espérer un peu plus de profondeur et d'authenticité dans les émotions.

Meilleure chance la prochaine fois !
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Publié aux USA en 2010 et disponible en français depuis juillet 2012, "Fleurs sanglantes" est le troisième volet, après "Corps manquants" et "Douze de trop", des enquêtes policières mettant en scène le capitaine Carmine Delmonico.
L'australienne Colleen McCullough est notamment célèbre pour ses romans "Les oiseaux se cachent pour mourir" et "Tim".

Dans "Fleurs sanglantes" (dont la signification du titre ne sera dévoilée que dans les toutes dernières lignes...), vous n'assisterez pas moins qu'à une série de viols perpétrés par un homme qui s'est lui-même surnommé "Didus Ineptus" (ancien nom scientifique pour qualifier le Dodo, oiseau disparu depuis plusieurs siècles), à un braquage de banque, à de multiples effractions dans un magasin d'objets en verre, à la découverte d'une cache d'armes dans une école ou encore au kidnapping d'un éminent scientifique allemand.
Le rapport entre toutes ces affaires ? Cherchez pas...

Sans être une accro aux thrillers, j'aime me faire peur de temps à autre. Je sais que dans mon cas, l'intrigue, les rebondissements (pour autant qu'ils soient bien dosés et pas expédiés dans les 10 dernières pages), la psychologie des personnages, les frissons suscités ont bien plus d'importance que l'écriture dont je n'attends finalement pas grand chose (il faut dire ce qui est, c'est quand même jamais du Balzac hein...).
Si vous avez l'intention de découvrir ce livre, sachez qu'il peut tout à fait se lire indépendamment des deux précédents volets.

"Fleurs sanglantes" démarre plutôt en force avec une scène de viol pas piquée des vers. Evidemment, l'effet de choc passé, on voudrait en savoir davantage sur la personnalité du bonhomme, ses antécédents, son mobile, son profil de victimes,...
Sauf que...on tourne les pages désespérément, d'abord surpris puis dépité par la succession d'enquêtes connexes. Peut-être que toutes ces affaires finiront par se relier d'une manière ou d'une autre ?
Pour faire languir encore un peu plus le lecteur, de (trop) longues pages sont aussi consacrées à la popote interne du service de police local.
J'avoue que les problèmes administratifs et conjugaux des uns et des autres ne m'ont que très peu intéressée (d'autant que les dialogues entre Delmonico et sa fadasse d'épouse manquent cruellement de naturel) et que je cherchais surtout à retrouver l'ambiance thriller du début.
Et finalement, même le personnage du Dodo que j'avais hâte de retrouver m'a semblé bien fade, si peu creusé.
Les autres personnages ne sont guère mieux lotis, entre Delmonico qui ne fait au fond que superviser les enquêtes, son insupportable stagiaire Helen MacIntosh qui balance des allusions à sa fortune familiale à longueur de temps, les horripilants jumeaux Wharburton et la famille bobo allemande du kidnappé qui a l'air tout droit sortie d'un épisode de Derrick.
Bref j'avais au moins 10 raisons d'arrêter ce "thriller" (mais où ? quand ?) avant la fin si je n'avais pas cherché jusqu'au bout à comprendre le sens de tout ceci.
Dernière précision, en plus d'être terriblement plan-plan, superficiel et dispersé, le roman se situe à la fin des années 60 et cela se ressent beaucoup dans cette écriture ringarde, comme si l'auteure avait été victime d'un bug en 1968.

Quelqu'un a-t-il lu "Les oiseaux se cachent pour mourir" ? Je tente le coup ou je laisse définitivement tomber cette auteure ?
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Sans être une série à proprement parler, les romans classés sur le site sous la catégorie "Carmine Delmonico" regroupe des enquêtes menées par le même service de police avec en toile de fond les petits tracas quotidiens du commissariat.

Dans ce troisième tome, nous faisons un bond dans le temps plus important qu'entre les tomes 1 et 2. Mais là où je met en garde les lecteurs c'est à propos de la scène d'ouverture du roman : elle est très violente, peut-être trop détaillée pour certains, mais sera anecdotique pour le reste de l'histoire. Donc n'ayez pas peur de ce premier chapitre, il ne représente pas le reste de l'oeuvre.

En effet, le roman s'ouvre sur une scène de viol assez dure à lire (même si j'ai pu lire pire, ça reste assez extrême) qui va lancer l'enquête principale. Dans ce troisième opus, on va beaucoup plus se concentrer sur l'équipe du commissariat (les difficultés familiales, les stagiaires et autres) et multiplier les enquêtes. Là où les premiers tomes ouvraient une ou deux enquêtes, ici nous en aurons plus à suivre. Pari risqué puisque du coup le lecteur doit suivre plus de choses simultanément, d'autant plus que tout le monde ne sera pas intéressé par la vie privée des enquêteurs.

Là où j'ai fait la grimace, c'est sur la forme des premiers chapitres. Que ce soit un problème de l'auteur ou de la part du traducteur, le début est très maladroit. On a des phrases qui peinent à faire sens, presque comme si on jetait les mots les uns à la suite des autres. Cela m'a d'autant plus dérangée que les autres romans se lisaient tout seul. Finalement après quelques chapitres, cette impression se dissipe, mais je trouve dommage que l'on commence comme cela.

Concernant les enquêtes, elles sont plus éparpillées et du coup l'auteur détaille moins chaque étape. Mais du coup également, elles sont moins approfondies, plus pauvres en un sens. Je trouve ça décevant. J'aurai vraiment aimé moins d'enquêtes et que les 1 ou 2 choisies soient mieux traitées. Ceci dit, cela reste passionnant et j'avoue avoir été baladé de bout en bout par l'auteur. Grâce à des détails et des insinuations, elle arrive à garder le/les coupable(s) secrets ainsi que leurs motivations. Très bien joué.

La fin elle est rapide mais surprenante et laisse présager une suite plutôt musclée. C'est osé, mais c'est à suivre !
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Colleen McCullough , tout le monde la connait pour ses grandes fresques sentimentales. Mais si, si je vous dis » Les oiseaux se cachent pour mourir » ou encore « Les Quatre Filles du révérend Latimer » ou encore «
Un autre nom pour l'amour ». Mais voilà Colleen McCullough c'est aussi un auteur de polar et de roman noir avec ses romans policiers mettant en scène Carminé Delmonico.. Si ses romans sentimentaux se situe en Australie ou dans les iles du pacifique. Ses romans policiers eux en pour cadre Holloman dans le Connecticut. Un petit coin d'Amérique plutôt sans histoire quoi que les meurtres raciaux sont légions (voir « Corps manquants »

Alors ces « Fleurs sanglantes » de quoi ça parle »
En 1968 à Holloman, dans le Connecticut, le lieutenant Carmine Delmonico est confronté, après la plainte pour viol d'une étudiante, à l'arrivée d'autres victimes, mais aussi au saccage d'une galerie d'art et à la découverte d'une cache d'armes dans le lycée.
On retrouve aussi dans ce roman l'ambiance et les références des année 60 aux Etats Unis. On s'aperçois très vite de la place de la femme dans cette société patriarcale, je ne parle le même pas de celle des afro-américains. La vie quotidienne de la population noire américaine est faite d'inégalités et de discriminations dans bien des domaines même si quelques lois sur les droits civiques ont été voté. Ce roman a aussi un petit air d'actualité, il commence par une scène de viol très réaliste et on va suivre l'enquête pour retrouver le détraquer qui s'en prend aux jeunes femmes mais pas seulement. Car le lieutenant Carmine Delmonico et sa brigade ont d'autres dossiers en cours et les flics doivent mener de fronts toutes ces enquêtes. Sans doute dans ce troisième opus, l'auteur a-t-elle voulu nous démontrer le quotidien de ces policiers. le peu de moyen d'en ils disposent par rapport à la lourdeur de leurs tâches quotidiennes pour résoudre toutes les affaires qui aboutissent au commissariat. le crimes et délits sont nombreux et différents, du violeur en série, au saccage et au vol d'objet d'art, au kidnapping d'un scientifique allemand, on va aller de rebondissement en rebondissement pour tout à la fin comprendre la signification du titre.
J'avoue ce troisième opus des enquêtes à Holloman m'a un peu moins passionnée que les deux premières. J'ai trouvé dommage que l'auteur ne s'attarde pas plus sur la psychologie de ses personnages. C'est pourtant là le point fort habituel de Colleen McCullough.

Lien : https://collectifpolar.com/
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L'intrigue se passe en 1968 et pas question d'ADN, de recherches sur google et autres facilités dans ce genre pour mener l'enquête sur cet homme, violeur violent, se faisant appeler dodo, comme l'oiseau du même nom…
Le capitaine Carmine Delmonico doit mener ses investigations avec les moyens du bord, ceux de l'époque, pour tenter d'arrêter cet homme. A sa suite, on se retrouve dans la vie d'un commissariat et on observe plusieurs recherches ainsi que les tracas quotidiens des différents membres de son équipe…
Le problème principal en lisant ce livre, c'est qu'il y a trop de faits et d'enquêtes et que tout n'est pas relié. D'abord on se demande pourquoi l'auteur a éprouvé le besoin multiplier les histoires, genre morceaux de puzzle, plutôt que de traiter complètement une seule intrigue. D'autant plus que ces récits marginaux n'apportent pas grand-chose à l'enquête principale. Donc le lecteur décroche, se raccroche, s'éloigne, revient, c'est le syndrome de l'élastique….. du coup, on ne se passionne pas, on n'a pas le temps de prendre fait et cause pour un personnage car très vite d'autres arrivent..
Un polar assez reposant qui se laisse lire quand on n'a pas besoin d'une grosse dose d'adrénaline. Si vous cherchez un thriller palpitant, vous êtes priés de passer votre chemin.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
— …Les hommes sont brutaux de nature, c’est le propre de leur sexe. On réussit à peine à bannir l’idée de guerre qu’une autre forme de conflit se développe dans nos rues et nos écoles.
(l'Archipel, p. 382)
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— À quoi ressemblait sa voix ?
— Il n’a pas prononcé une parole. Pas même émis un toussotement.
— Dans ce cas, comment pouvez-vous connaître son nom ?
— Il a brandi une pancarte sur laquelle il menaçait de me tuer si je prévenais quiconque. Son avertissement était signé Didus ineptus.
— Cette pancarte se trouve-t-elle toujours chez vous ?
— J’en doute. Ce type-là est très organisé.
— Ne vous croyez pas obligée de me répondre si vous ne le souhaitez pas : a-t-il joui ?
Elle fit la grimace.
— Honnêtement, capitaine, je n’en sais rien. Il n’émettait aucun son. J’ai cru comprendre que le personnel soignant n’avait découvert aucune trace de sperme.
Elle rougit brusquement.
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— Un oiseau originaire de l’île Maurice, c’est bien ça ?
— Exactement.
— Votre violeur revendique donc sa bêtise, mais pourquoi se trouve-t-il aussi bête ?
— Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander. Je me contente d’étudier les oiseaux, répliqua-t-elle sèchement.
— Une dernière question. Comment était-il habillé ?
— Il portait une cagoule de soie noire sur la tête, et rien d’autre.
— Vous voulez dire qu’il était nu ? demanda Carmine, abasourdi.
— Et même plus que nu. Il était entièrement épilé, y compris au niveau du sexe, avec une peau parfaite. Pas un grain de beauté, pas une tache de rousseur, pas une cicatrice.
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Mardi 24 septembre

Didus ineptus laissa échapper un petit rire en remontant Persimmon Street, au coeur de Carew, mais il avait recouvré son sérieux lorsqu'il s'arrêta devant l'immeuble de deux appartements qu'il avait pris pour cible. Il n'était pas tout à fait 17 heures et le soleil brillait encore au-dessus des rues peu animées. D'ici à une demi-heure, les étudiants quitteraient en masse les salles de cours de Science Hill, des grappes de jeunes filles s'échapperaient des écoles de secrétariat, des nuées de coccinelles Volkswagen et des tas de ferraille en tous genres se bousculeraient le long des trottoirs.
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L'espace était impeccablement rangé, avec son lit au cordeau digne d'un jeune conscrit, chaque objet aligné sur la coiffeuse, les tiroirs et le placard soigneusement fermés. Une jeune femme très méticuleuse !
Le plateau nu de la commode lui conviendrait à merveille. Il y rangea ses outils en un tournemain, puis il découpa un morceau de gros scotch bleu d'une vingtaine de centimètres, ainsi qu'un mètre de corde épaisse. Sa tâche achevée, il regagna le salon où trônait un grand miroir devant lequel il s'apprêta longuement, puis il prit position derrière la bergère.
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