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EAN : 9782081311589
440 pages
Flammarion (18/03/2015)
3.65/5   154 notes
Résumé :
Stéphanie Harker franchit les contrôles de sécurité à l'aéroport quand elle voit son fils, devant elle, se faire embarquer par un homme en uniforme. Prise de panique, elle sonne l'alerte. Mais les autorités mettent sa parole en doute. Alors que Stéphanie raconte sa version des faits au FBI, il devient évident que cette histoire est bien plus qu'un enlèvement.
Pourquoi voudrait-on kidnapper Jimmy ? Qui est vraiment cet enfant pour elle ?
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 154 notes
Plus de vingt romans de Val McDermid déjà publiés en France, une longue carrière, et pourtant je la découvre avec ce nouveau roman, Lignes de fuite. Ça tombe bien, c'est un « one shot », sans aucun lien avec ses précédents écrits.

Encore une énième histoire d'enlèvement d'enfant ? le sujet n'est t-il pas usé jusqu'à la corde ? Cette crainte à la lecture des premiers chapitres est vite balayée par le rapide virage négocié par l'auteure et son parti-pris atypique.

Car le sujet du roman n'est pas seulement ce kidnapping qui devient rapidement accessoire (avant de reprendre sa place durant le final, bien évidemment).

Il est question de télé-réalité et du pouvoir de l'image ; miroir déformant. Deux personnages, loin des poncifs du genre : un écrivain fantôme (joli nom donné à un nègre littéraire de nombre de « personnalités » médiatiques) et une star de la télé-réalité qui s'avère bien différente de l'image qu'elle véhicule dans les médias de masse.

Lignes de fuite est dans la pure lignée des thrillers psychologiques, mettant en avant les personnages et leurs interactions. Val Mcdermid a construit un récit sans aucune profusion d'hémoglobine, où la violence est avant tout dans ces relations humaines corrompues par notre société sur-médiatisée.

McDermid soigne ses personnages, peaufine leurs caractères, dessine leurs relations à coup de longs flash-back qui expliquent comment on en est arrivé à cette extrémité.

L'intérêt principal du roman tient à la plume enlevée de l'auteure écossaise, souvent assez réjouissante. L'intrigue, quant à elle, reste assez classique et, même si j'ai deviné une partie de sa conclusion, cela n'a pas vraiment gâché mon plaisir de lecture.

Entre faux-semblants et peinture au vitriol de notre civilisation de l'image, l'écrivain met en scène deux mondes qui s'entrechoquent pour ensuite étonnement s'entremêler.

Un roman apparemment assez éloigné de l'univers habituel de l'auteure. Rencontrée aux Quais du Polar 2015, elle m'a expliqué que cette histoire demandait à être contée ainsi.

Un roman plaisant pour qui s'intéresse à ces thrillers psychologiques qui mettent avant tout l'homme en avant.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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C'est vrai que ça part bien : une arrivée à l'aéroport de Chicago, Stéphanie qui possède une prothèse en acier fait sonner le portique et doit passer à une fouille corporelle poussée. Au même moment l'enfant qui l'accompagnait, Jimmy cinq ans, est enlevé devant ses yeux.
Elle hurle et échappe à la fouille, mais c'est sans compter sur le service de sécurité de l'aéroport qui la bloque face cotre terre, lui passe les menottes et la conduit dans une pièce d'interrogatoire.
Le gamin, lui, entre-temps a bel et bien été enlevé et a quitté l'aéroport. Les caméras de surveillance montrent bien l'enlèvement, le ravisseur de dos et la sortie des deux personnages.
Mais il est trop tard et la poursuite et les recherches ne donneront rien.
Bravo la sécurité.
L'alerte enlèvement est déclenchée sur tout le territoire américain.
Le FBI entre en lice et Stéphanie raconte qui elle est et qui est le garçon qui l'accompagnait.
Et là on entre dans le mélo.
Stéphanie, anglaise de Londres, nègre de profession à rencontré la mère, Scarlet, de Jimmy en écrivant sa biographie. Scarlet est une vedette de reality show célèbre.
Jimmy est devenu orphelin de père et de mère, c'est donc Stéphanie, marraine qui aura la charge du gamin.
S'ensuit toute l'histoire de la relation d'amitié entre les deux femmes racontée par la marraine. Pendant ce temps là le ravisseur court toujours.
Pendant longtemps, beaucoup de pages, longue course!
Bref le dénouement totalement imprévu, morceau de bravoure du roman, mais assez difficile à concevoir parce qu'il n'y avait rien qui pouvait y conduire, une surprise pour le lecteur (quoiqu'il y ait eu, avec recul, quelques pistes) relève un tant soit peu cet ouvrage.
Sinon l'écriture est élégante et sert bien l'histoire. A remarquer que le long récit de Stéphanie est fort bien conté, avec précision, descriptive du métier de nègre et le monde des realities shows.
L'auteure m'a habitué à mieux.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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C'est le premier livre de Val Mc Dermid que je lis et j'ai englouti les 540 pages comme si je n'avais pas "mangé" depuis une semaine. :-)
Si le thème de l'histoire, à savoir l'enlèvement d'un enfant, n'est pas très original, la construction du livre l'est beaucoup plus. L'écriture est agréable et contrairement à certains lecteurs, je me suis fais rouler dans la farine, je n'ai rien vu venir et c'est tant mieux.
Vu qu'il y a plus de 500 pages, on a le temps de se familiariser avec les personnages et donc d'en apprécier certains et même de s'y attacher ce qui renforce le plaisir de la lecture. J'ai donc passé un très bon moment et je vais, sans aucun doute, poursuivre ma découverte de cet auteur. ( j'imagine déjà ma pal s'allonger ...)
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Ce n'est pas mon premier McDermid mais celui-là, je l'ai dévoré, englouti. J'aime être entrainé vers toutes sortes de pistes, être trompée, être confondue et j'ai été servie. Val McDermid avec Lignes de fuite nous balade allègrement et sans retenue et on aime ça ! Bon, alors, je ne dirai rien de plus que ce que vous dit la quatrième de couverture. Stéphanie, anglaise, et son presque fils , Jimmy 5 ans, sont en vacances aux États-Unis. Ils sont à l'aéroport de Chicago et au contrôle de sécurité, alors que Stéphanie doit se soumetre à une fouille, Jimmy est enlevé. Il disparait carrément sous ses yeux. Mais voilà la beauté de Lignes de fuite. Ce ne sera pas qu'une traque au ravisseur d'enfant. Il faudra bien explorer le passé de cette presque mère du gamin, ses relations, ses amitiés, ses habitudes, sa profession.Et nous serons bien étonné. Il faudra garder en mémoires les indices fournis par cette exploration du passé , revivre les événements, parcourir le temps afin de parvenir au coeur de l'intrigue. C'est magistralement bien fait, des personnages séduisants, bien décrits; une construction narrative subtile, toute en courbe et détour. Si vous aimez être totalement happé par un bon polar, Lignes de fuite est ce qu'il vous faut. Absolument !
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Kidnapping.

Stéphanie Harker vient d'arriver aux États-Unis. Lorsqu'elle franchit les contrôles de sécurité, son fils se fait enlever devant elle. Elle alerte les forces de sécurité, mais celles-ci la croient folle, et le kidnappeur parvient à fuir.

Ce thriller psychologique est un coup de coeur. Je ne connaissais pas Val McDermid et cette première rencontre est plus que concluante. Même si j'ai retrouvé quelques ficelles habituelles des thrillers dans ce roman, la construction de l'intrigue et des personnages est excellente.

Ce roman est hybride. Si son début et sa fin relèvent du thriller psychologique, les trois-quart du roman s'apparentent plus à une histoire d'amitié entre une star de la télé-réalité et son nègre littéraire. La construction psychologique des personnages est excellente. Scarlett, qui semble initialement une bimbo écervelée, s'avère être une femme d'une grande intelligence qui s'est battue pour sortir de son milieu. Quant à Stéphanie, qui semble être équilibrée et heureuse dans sa vie, a en réalité plusieurs failles et se laisse porter par la vie.

L'auteur a un style très agréable en plus d'être fluide. Ce qui est rare chez les auteurs de thrillers. La lecture a ainsi été très agréable. A ce style, s'ajoute l'excellente construction du roman. L'autrice met quelques indices et fausses pistes tout au long de cette histoire. La dernière partie et la conclusion sont excellentes.

Bref, une autrice que je suis absolument ravie d'avoir découverte.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
On peut aussi considérer que nous sommes devenues amies il y a cinq ans, quand j’ai écrit le premier livre sur Scarlett. Ni elle ni moi ne nous attendions à ça. Mais on s’est bien entendues et cette entente a continué. Elle était différente de son image publique. Je ne suis pas fière d’avouer que le portrait que j’ai fait d’elle n’était pas fidèle à la réalité, mais pour tout un tas de raisons, essentiellement économiques. C’est le cas et ni elle ni moi ne l’avons regretté.
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Qu'est-ce que disait Faulkner, déjà ? "Le passé n'est jamais mort. Il n'est même pas passé." A une époque, j'avais du mal à saisir cette phrase. A présent, je comprenais très bien ce qu'elle signifiait.
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Elle se débattit et lui envoya un coup de talon sous le tibia.
Le brouhaha des voix devint de plus en plus indistinct. Un troisième agent se mêla à la bagarre et se jeta sur elle par-derrière. Stephanie sentit ses genoux lâcher et elle s’écroula par terre.
- Mon fils, marmonna-t-elle en tâtant sa poche à la recherche de leurs cartes d’embarcation.
Tout à coup, les agents qui la maintenaient au sol disparurent et elle se retrouva libre. Etonnée mais soulagée qu’on prête enfin attention à ses paroles, elle se mit à genoux.
C’est à ce moment-là qu’ils actionnèrent le taser.
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J'ai remarqué que ce sont toujours les femmes sur qui j'écris qui décèlent une critique dans la plus anodine des questions. Les hommes ( même ceux qui se font passer pour des héros qu'ils ne sont pas ) sont rarement en proie au doute.
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Nick alla vers le placard de la cuisine d'où il sortit un paquet de cantucci et un sachet de florentins.
- Est-ce que cela ira?
- Encore une preuve que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, répliqua Stephanie.
Moi, je n'aurais jamais ça chez moi. Enfin si, je pourrais, mais ils disparaîtraient en un après-midi.
Et si j'avais su que tu en avais, ils ne seraient déjà plus là.
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Val McDermid - 1979
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