AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Whilce Portacio (Illustrateur)
EAN : 9781607060703
132 pages
Image Comics (14/07/2009)
2/5   1 notes
Résumé :
Endgame is a new landmark in the saga of Spawn! Despite his struggles and triumphs against both Heaven and Hell, Al Simmons has realized that no matter what he does, he remains a pawn in the Great Game. So the Hellspawn decides to change the game in a single, dramatic stroke! His actions have immediate and far-reaching effects: First, for a young man named Jim, who awakens from a long coma without any memory of his past life, and now is seemingly possessed by a terr... >Voir plus
Que lire après Spawn Volume 1: EndgameVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un homme marche sur une voie pavée de visages et déclare que le temps est venu. Un costume noir le recouvre, l'homme fait surgir une énergie verte au bout de ses doigts et il se fait sauter la cervelle. La libération d'énergie correspondante prend la forme d'une colonne de feu vert au beau milieu de New York. Dans un hôpital, un homme reprend connaissance après au moins 5 ans de coma. Il s'appelle Jim Downing. À Langley (en Virginie), un homme apprend ce réveil, avertit un individu mystérieux, et se fait sauter le caisson. Violator est le premier à retrouver le cadavre à New York et cela lui donne immédiatement des idées pour l'avenir. le paradigme qui régissait le monde de Spawn vient d'être brutalement modifié. Chacun doit découvrir quelle sera sa prochaine place dans ce nouvel ordre des choses.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu d'épisodes de Spawn et je n'ai eu aucune difficulté à raccrocher les wagons et à comprendre les enjeux de cette histoire initialement parue en 2010. Il suffit de savoir qui sont Spawn, Violator, Wanda Blake et Jim Downing (apparu pour la première fois dans Spawn Origins Collection 1, épisodes 1 à 12). Et souvenez-vous qu'il ne peut y avoir un Hellspawn qu'une fois tous les 200 ans. Les 12 épisodes constituant Endgame ont été écrits par Todd McFarlane (le créateur de Spawn) qui a souhaité faire évoluer le personnage pour le rendre plus parlant pour les années 2010.

À la lecture, le lecteur constate qu'il ne se passe pas grand-chose. McFarlane établit les fondations de cette nouvelle incarnation de Spawn, lentement, mais sûrement. du fait de ce redémarrage, le lecteur ne connaît rien de Jim Downing qui souffre d'une amnésie carabinée. Cela promet une recherche d'identité s'étalant sur plusieurs épisodes, voire plusieurs années. Mais en attendant ce personnage n'a aucun trait de personnalité. Il est balloté par les événements, il a une attitude courageuse devant les combats, angoissée devant manifestations de ses pouvoirs et protectrice auprès de Sara, l'infirmière qui s'est occupée de lui pendant toutes ses années de coma. Et c'est tout. Impossible d'éprouver de l'empathie pour un personnage aussi creux, aussi superficiel. Sara est une très charmante demoiselle, bien polie, propre sur elle et croyante. McFarlane continue d'utiliser la religion uniquement comme un truc narratif superficiel : il y a un dieu, il y a un diable, il des cohortes d'anges et de démons. Quelle est cette religion ? Vraisemblablement, elle s'apparente à une forme ou une autre du christianisme. Et pour les croyants (Sara) la pratique de la religion se limite à la prière et à ne pas invoquer le nom de Dieu en vain. Il n'y a aucune réflexion sur la foi. Finalement, les 2 personnages qui existent le plus dans cette partie sont le Violator et Marc Rosen, un jeune journaliste prodige plein de vie. Pour raccrocher son histoire à l'historique de la série, McFarlana inclut une scène avec Sam & Twitch (juste pour la composante nostalgique) et une scène avec Wanda Blake (sur la base d'une coïncidence qui n'existe que dans les histoires où le scénariste est en panne d'idées pour se faire rencontrer 2 personnages).

Coté scénario, McFarlane allonge les affrontements, allonge les discussions, développe les monologues des uns et d'autres en train d'éprouver de l'angoisse ou en train d'exposer leurs pensées. Les révélations tardent à venir, les scènes évoquent d'un peu trop près les tourments d'al Simmons quand il s'est retrouvé sur terre la première fois et l'utilisation des 3 mêmes présentateurs télé qu'au tout début de Spawn fait ressortir les ressemblances, plutôt que le chemin parcouru en près de 200 épisodes.

Les 6 épisodes sont dessinés par Whilce Portacio et encrés par Todd McFarlane. Portacio adopte un style à l'économie. Toutes les bordures de pages sont noires pour renforcer l'ambiance sombre du récit. Une case sur deux est dépourvue de décors en des proportions variables selon les pages (certaines où il n'y en a aucun, d'autres où il y en a à presque toutes les cases). Sa mise en page est assez inventive et permet de donner vie aux nombreuses scènes de dialogue ou d'exposition. Elle devient très efficace dans les séquences d'action muettes qui parsèment régulièrement le récit. Il est alors possible d'admirer Portacio pour son découpage inventif et vif. Par contre dans sa façon de représenter les objets ou les lieux de tous les jours, il décrit des éléments idéalisés par les yeux d'un enfant. La grande demeure du deuxième suicidé a des allures de palace que l'on ne voit que dans les magazines glacés. Les couloirs du deuxième hôpital ressemblent à une vision simpliste tirée d'un film à sensation. Portacio n'arrive pas à dépasser le stade d'une accumulation de clichés adolescents pour décrire les lieux. Il se révèle nettement meilleur pour l'appareillage médical. Après le réveil de Jim Downing, les médecins lui font subir de nombreux tests et Portacio propose des images d'accessoires spécifiques de la profession et des analyses médicales.

J'avais été alléché par l'idée dune histoire qui remet en cause le statu quo de la série Spawn et qui offre un bon niveau d'accessibilité pour les lecteurs occasionnels de cette série. Effectivement, l'histoire est facile d'accès et les bouleversements sont de grande ampleur. Par contre, le récit s'inscrit dans un registre adolescent un peu trop superficiel et trop décompressé à mon goût.
Commenter  J’apprécie          60


Videos de Todd McFarlane (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Todd McFarlane
The story of rebel icon Todd McFarlane who fought against the status quo to upend the comics and toy industries.
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Jésus qui est-il ?

Jésus était-il vraiment Juif ?

Oui
Non
Plutôt Zen
Catholique

10 questions
1830 lecteurs ont répondu
Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

{* *}