AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Philippe Aronson (Traducteur)
EAN : 9782757800904
283 pages
Points (01/09/2006)
3.34/5   16 notes
Résumé :
«Peut-être pas toujours, mais souvent. Oh, ça peut m'arriver n'importe où. Devant ma boîte aux lettres, ou le matin dans ma voiture quand je pars bosser : tout d'un coup je chope le truc - c'est une impression plutôt qu'une image, une sorte de sensation, comme quand tu marches dans le noir en évitant de te cogner dans les meubles, voilà - l'impression d'être au fond d'un puits.»

Imaginez le Nord-Ouest des États-Unis dix ans après le suicide de Kurt Co... >Voir plus
Que lire après WellVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Ça prend un temps fou pour arriver" (gimmick récurrent de titrage chapitrant le livre) mais finalement, on arrive vite à la fin de ce livre.

Un sentiment mitigé à sa lecture. Introduit par Hubert Selby Jr, ce bouquin fleurait bon l'audace et la plume solide. Or, on n'en est pas vraiment là quand on le referme…

Ce n'est pas vraiment un roman, ça ressemble davantage à de petites nouvelles découpées en morceaux puis enchevêtrées les unes aux autres. Sans réel filtre de lecture. C'est une expérience inédite ou rare qui nous est proposée. Sous forme de séquences plus ou moins courtes, juste quelques lignes parfois, l'auteur nous introduit dans les pensées souvent nébuleuses de dizaines de personnages sans autre fil conducteur que leur désespoir et leur mal-être.
Parsemés de phrases récurrentes où la répétition accentue l'impression de malaise. On assiste à une sorte de zapping mental où l'on passe d'un personnage à l'autre à une cadence infernale, point original et puissant du livre et d'un seul coup, changement de rythme, on se pose sur un texte plus long où l'auteur peine à convaincre tant les personnages sur lesquels il choisit de s'arrêter ne sont pas les plus intéressants et où on le sent surtout beaucoup moins à l'aise.

Au final, Matthew McIntosh nous convie donc à une ambiance dark, une atmosphère assez ténébreuse et dépressive. Au bout du chemin la mort et peu d'espoir dans une vie de souffrances. On suit des voix égarées dans le désert de la vie et qui ne trouveront jamais leur terre promise.

Trop de pathos peut lasser et effectivement c'est la lassitude au corps que l'on referme la dernière page avec un goût agaçant d'inachevé en bouche. On sent qu'on est pas passé loin d'un grand livre et c'est encore plus énervant. 2.5/5
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Si j'essaye d'expliquer mon inquiétude , je peut dire qu'elle repose sur la peur d'attendre tellement longtemps que je ne saurais plus ce que j’attends. Tu vois ce que je veut dire ? Tu te dit qu'à force , tu oublieras même que tu attend .Exemple tu te lève , tu parts bosser , tu rentres , tu te mets devant la télé. Ou t'allumes la radio . Tout d'un coup, tu baisses le son :attends , ta le sentiment d'avoir oublié quelque chose . Tu te poses des questions , ça t'intrigue , c'est quoi ce truc? Puis tu laisses tomber , Tu remets le son , Tu te dit que ça doit être un truc au boulot - un truc trivial.Pas important . Bon laisse tomber. Mais ce moment en vérité - voilà ce qui me fait flipper si j'y pense sérieusement-, correspond à l'instant précis ou tu oublies que tu attends quelque chose . Et alors sans t'en rendre compte tu pers espoir.
Commenter  J’apprécie          50
If I had to try and make some sense out of it I guess I would have to say I worry I'm going to be waiting so long I'll forget what I'm waiting for. Does that make sense? You worry you'll forget what you're waiting for and then you worry one day you'll forget that you are waiting for anything at all. Maybe you'll get up one day and go to work, and after work you'll come home and sit down in front of the TV, for instance. Or the radio or whatever. And you turn the volume down because all of a sudden you have the sense that something's slipped your mind. And you sit there and wonder about it for awhile, your interest is piqued, you know there's something... there's something, but what is it? And finally, you just shake it off. You turn the volume back up. You figure you must have just left something at work or forgot to pick something up from the grocery store, or something like that–something trivial. Surely nothing important. So you shake it off. But what it is–what it really is–and this is the part that gets to me when I start thinking about it–what it really is is this is the exact moment in your life that you've forgotten you're waiting for something.
Commenter  J’apprécie          00
EVERYONE IN THE WORLD: The trick, he said, is to refuse to believe that any of this makes sense. Because when it does–when the world and life and the way things are make sense–then you know there's really something wrong with you.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Matthew McIntosh (1) Voir plusAjouter une vidéo

Matthew McIntosh : Well
Se promenant dans les rues de Cape Cod, aux Etats Unis, Olivier BARROT parle du 1er livre de Matthew MCINTOSH : "Well".BT sur la couverture du livre. Dans une rue de Cape Cod puis en surimpression sur des plans de voiture roulant et de paysage défilant, Olivier BARROT lit un extrait de "Well".
autres livres classés : sombreVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Matthew McIntosh (1) Voir plus

Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1820 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}