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Nick Maland (Illustrateur)Bee Formentelli (Traducteur)
EAN : 9782070628711
352 pages
Gallimard Jeunesse (01/07/2010)
3.45/5   11 notes
Résumé :
Poussez donc la porte du pensionnat tenu par les demoiselles Minchin. La petite princesse - l'héroïne de F. H. Burnett - est partie, mais la magie est toujours là. Voici Ermengarde, sa meilleure amie, trop timide pour confier ses secrets; Lavinia, tout à ses rêves de grandeur, qui a fait la connaissance du mystérieux garçon d'à coté; sans oublier la petite Lottie, qui n'en fait qu'à sa tête, et Alice, la nouvelle servante, qui bouscule joyeusement la maisonnée...>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'avoue n'avoir jamais lu La petite princesse de Frances H. Burnett (l'auteur du Petit Lord Fauntleroy, souvenez-vous), un comble tout de même pour une lectrice qui enfant se saisissait de tout ce qui lui tombait sous la main.
Hilary McKay, elle, dévora et conserva un souvenir très vif de cette lecture, au point de la partager ensuite avec le plus grand bonheur avec sa fille. Toutefois, une question depuis l'enfance ne cessait de la tarauder, qu'avaient bien pu devenir toutes les amies de la petite Sarah quand celle-ci quitta le pensionnat des demoiselles Minchin ?
«N'avaient-elles pas une histoire, elles aussi ?»....
Il lui fallait, pour elle, mais aussi pour sa fille et toutes les admiratrices de la Petite princesse, apporter une réponse à cette question délicate et par la même occasion établir une suite et une fin à ce roman devenu un grand classique de la littérature jeunesse.

Cette suite, la voici, entre vos mains...
Et quel plaisir de retrouver ou de découvrir Ermengarde, Lavinia, Lottie, les anciennes comparses de Sarah ! Oui, elles sont bien toujours là à attendre bien souvent derrière la fenêtre que quelque chose se produise ou que la pluie cesse de tambouriner contre les vitres.

Ermengarde, la plus proche peut-être de Sarah lui écrit de longues missives, mais sans les lui envoyer, où elle lui conte par le menu les évènements petits ou grands qui se produisent dans l'institution un peu poussiéreuse des demoiselles Minchin. Alice, une nouvelle bonne à tout faire est venue remplacer Becky, son franc parler, sa gouaille et son bon sens réchauffe l'atmosphère un peu pesante de la pension. Mais surtout, après le départ des voisins, la maison mitoyenne accueille de nouveaux occupants, un ancien professeur et un mystérieux garçon flanqué d'un chat, souvent introuvable... Des liens se tissent, des ambitions voient le jour. Les fillettes, que les parents ont laissées tout derrière, trop contents de ne plus avoir à en entendre parler, n'ont à vrai dire pour seule famille qu'elles-mêmes... Donc on réfléchit, on extrapole, on tente des incursions dans le monde extérieur et on rêve aussi beaucoup...
Un chat, un rat, un grenier, un incendie, un peu de magie et pourquoi pas le retour de Sarah....

Ce roman se lit comme un bonbon sucré, on y entre à pas feutrés pour très vite se laisser totalement prendre et séduire par l'ambiance so british et désuète de l'histoire....

A noter les très jolies illustrations et vignettes de Nick Maland qui accompagnent merveilleusement le récit.
Lien : http://le-bibliobus.blogspot..
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Hilary Mc Kay le dit elle-même. "Petite princesse " a été son livre de chevet pendant sa jeunesse. Mais un goût d'inachevé l'a toujours hantée. Quand Sarah est partie, elle a eu la sensation (justifiée à mon goût) que les personnages secondaires avaient été laissés en plan. Elle a donc eu envie de terminer cette histoire, de la clore pour tous les personnages.

Si au départ l'idée est excellente, si il y a quelques très bonnes idées dans l'approfondissement des personnages et si la fin est bien vue, je trouve qu'on reste trop dans la fanfiction. L'histoire a du mal à débuter, j'ai la sensation que l'auteure voulait nous prouver qu'elle connaissait "petite princesse" par coeur. Cela un ensemble un peu poussif comme si l'auteure avait eu peur de donner une vraie vie à ses personnages. Plein de bonnes ideés mais pas assez approfondies..

Dommage...
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On ne peut que succomber à l'atmosphère délicate et raffinée du roman, à son charme élégant, et à cette jolie histoire, belle comme un conte.
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"La petite princesse... Dans mon esprit, elle est plus présente sous la forme de son adaptation animée nippone, la bien connue "Princesse Sarah"!

Souvenez-vous : Sara Crewe, jeune et riche héritière, débarque dans le pensionnat/école de la méchante Melle Mangin (nom de famille version dessin animé). Elle s'y fait de nouvelles amies mais aussi des ennemies. Puis, son statut change lorsqu'elle perd son papa et est reléguée au rang de bonne, comme Becky, qui deviendra ensuite l'une de ses plus fidèles amies. ..."
Lien : http://joey7lindley09.over-b..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il était une fois une ville.
Dans la ville, il y avait une place.
Sur la place, il y avait une maison.
Elle appartenait à deux soeurs, Miss Maria Minchin et Miss Amélia Minchin.
De l’extérieur, la maison ressemblait beaucoup à toutes les autres maisons de la place. Elle était haute et étroite, parfaitement respectable, avec des domestiques au sous-sol, des visages aux fenêtres et des moineaux sur toit. Si quelque chose la rendait légèrement différente de ses voisines, c’étaient les visages qui se pressaient aux fenêtres. Il y en avait beaucoup, très souvent, et c’étaient toujours des filles, petites ou grandes. Les unes sautaient en l’air pour adresser des signes de la main aux gens qui passaient dans la rue en contrebas, les autres se chuchotaient des secrets et se regardaient dans les vitres pour admirer leur chevelure. Précisons que les miroirs étaient très rares dans la maison des demoiselles Minchin. Il en existait quelques-uns, mais ils étaient si ordinaires et d’un verre si épais, si grossier qu’ils vous renvoyaient toujours, même si vous étiez la plus jolie des personnes et la mieux portante, l’image d’une noyée qu’on aurait tout juste sortie d’une eau verte.
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Il était une fois en ville.
Dans le ville il y avait une place.
Sur la place il y avait une maison.
Elle appartenait à deux sœurs, Miss Maria Pinchon et Miss Amélia Minchin
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Il était une fois en ville.
Dans le ville il y avait une place.
Sur la place il y avait une maison.
Elle appartenait à deux sœurs, Miss Maria Pinchon et Miss Amélia Minchin
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Il était une fois en ville.
Dans le ville il y avait une place.
Sur la place il y avait une maison.
Elle appartenait à deux sœurs, Miss Maria Pinchon et Miss Amélia Minchin
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[...] tandis que, juste au-dessus du grenier, la lune se débarrassait de son linceul de nuages pour venir jeter un sinistre regard dans l'encadrement de la lucarne
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