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Vorkosigan (McMaster Bujold) tome 2 sur 17
EAN : 9782290315040
316 pages
J'ai lu (16/10/2001)
4.13/5   186 notes
Résumé :
La guerre...Stupide, inévitable. Mauvais endroit, mauvais moment, mauvaise cause. Même l'uniforme n'est pas le bon : Cordelia Naismith, des forces expéditionnaires de Beta, se retrouve en pleine bataille interplanétaire, alors qu'elle a toujours sur le dos sa vieille combinaison d'astronaute.
Et voici qu'elle est tombée entre les mains des Barrayarans. Qui plus est, entre celle de son pire ennemi lord Vorkosigan, alias le " boucher de Komarr ".
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Une belle histoire d'amour entre un militaire quarantenaire traditionaliste et une exploratrice trentenaire progressiste. Les deux protagonistes ont un vécu, avec leurs bons et leurs mauvais moments, donc leur relation sonne vraie.
Le mélange action et émotion, amour et humour, complots et intrigues est très agréable. le style est simple sans être simpliste et le tout est très accessible : les easy readers devrait apprécier…
Tout est raconté du point de vue de Cordelia, donc on se retrouve avec un space-opera résolument féminin certes, voire même féministe par moment, mais c'est carrément le zéro tirage à la ligne car il se passe toujours quelque chose !

Dans la 1ère partie, Cordelia Naismith, commandante d'une section d'exploration astronomique, et Aral Vorkosigan, Amiral d'un vaisseau barrayan en mission secrète, vont devoir sur la planète Sergyar faire cause commune pour survivre. Entre trek, cavale, mutinerie et contre mutinerie nos deux héros vont devoir affronter un officier politique tout droit sorti d'"A la poursuite d'Octobre rouge", le tout dans un esprit "Star Strek" très plaisant.

Dans la 2e partie, Cordelia, qui doit transporter de nouvelles arme issues de la technologie betane à leurs alliés d'Escobar, et Aral, qui doit s'assurer que le master plan de l'Empereur barrayan se déroule jusqu'à son terme, se retrouvent de nouveau face à face, dans la pire des situations. Car Cordelia est accusée de l'assassinat de Ges Vorrutyer, commandant en second de la flotte d'invasion et âme damnée du Prince Serg Vorbarra, mais d'abord et surtout un pervers narcissique adepte du Marquis de Sade. Aral Vorsokigan va devoir faire des pieds et des mains pour cacher aux hommes de son propre camp l'élue de son coeur devenue une Judith intergalactique ayant massacré son Holopherne intersidéral.

Dans la 3e partie, les deux amoureux mangent leur pain noir.
En sinécure dans sa demeure familiale, Aral est dépressif et alcoolique.
En sinécure dans un hôpital psychiatrique, Cordelia est dépressive et bourrée de médocs. Depuis qu'elle a mis un coup de pied dans les valseuses du président ayant voulu faire d'elle l'égérie de sa énième campagne d'élection, les services secrets betans sont persuadés qu'elle n'est pas une héroïne de guerre mais un agent double à la solde des Barrayans… mdr !
Foutue pour foutue, Cordelia décide de quitte la Colonie Beta pour rejoindre son bel amiral. Sauf qu'ils se retrouvent au moment où… Je vous le plaisir de la découverte ! ^^

J'accroche grave à l'humour développée par cette grande dame de la SFFF américaine !
Dans "Opération Cay", Lois McMaster Bujold envoyait des rafales de scuds contre le néo-libéralisme des Chicago Boys, dans "Cordelia" elle envoie avec enthousiasme des ogives thermonucléaires à têtes multiples sur les homines crevarices en général et les connards carriéristes TPLG en particulier. Tout le monde en prend pour son grade : aristocrates, ploutocrates et bureaucrates, militaires et scientifiques, médecins et psychiatres, politiciens et journalistes…
Entres les médecins betans qui rendent les bâtards barrayans sous forme de foetus conservés dans des réplicateurs utérins et les psychiatres betans de la cellule d'aide psychologique qui font plus de dégâts que les tortionnaires de l'armée barrayane, on ne sait plus quelle est la frontière entre l'empire autoritaire barrayan et la démocratie libérale betane.Ce n'est pas hasard croyez moi, car qui est la véritable cible des foudres de l'auteure ? La Russie post-soviétique ou les Etats-Unis post-reagiens ? le débat est lancé ! Parce que les dynasties politiques, le bureaucratisme débile, le militarisme débile, le darwinisme social débile…

Mieux au final tout le roman repose sur cette démarche car attention spoilers


Il y a des trucs un peu fémino et quelques trucs kitschounes, mais le seul vrai bémol que je pourrais souligner c'est le problème de la temporalité : les différentes parties m'ont semblé être séparées par des hiatus plus que par des ellipses, et dans cette optique le dénouement m'a donné l'impression d'être une nouvelle plaquée sur le roman pour le plaisir du beau verbe (et du message humaniste).
Pour tout le reste, "La Saga Vorkosigan", l'essayer c'est l'adopter !
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Dans la famille Vorkosigan, je demande la mère...

Je me lance dans cette looongue série de romans publiés sur près de trente ans et récemment rééditée dans la collection Nouveaux Millénaires. J'ai choisi l'ancienne édition J'ai lu pour les raisons suivantes :
- La nouvelle collection regroupe les romans par trois ou quatre, ce qui donne de gros pavés peu agréables à manipuler.
- Plutôt que d'investir 30€ sans savoir si j'accrocherais, j'ai préféré me rabattre sur les anciens romans qu'on trouve en occasion pour 1€.
- Je trouve les couvertures de la nouvelle édition très froides, sans saveur. A contrario, celles des anciens romans, signées Caza, retiennent l'attention.

Cordelia Vorkosigan (L'honneur de Cordelia, dans les éditions Nouveaux Millénaires) n'est pas le tout premier roman de la série si l'on considère l'ordre chronologique. Opération Cay le précède, mais j'ai délibérément choisi d'ignorer ce dernier dans un premier temps, car il s'agit d'une sorte de prequel déconnecté de l'histoire et publié après les premiers romans. Je craignais surtout d'être déçu par un premier tome peu représentatif de l'ensemble.

Cordelia Vorkosigan, c'est aussi le nom la future mère de Miles Vorkosigan, héros central de la série qui n'est pas encore de ce monde.
Cordelia Vorkosigan, c'est encore le nom d'épouse de l'agent Cordelia Naismith, des forces expéditionnaires de Beta. Ce roman raconte les circonstances particulières de sa rencontre avec le terrible lord Vorkosigan et… oui, il s'agit d'une histoire d'amour !


Un space opera très léger. Léger, non pas au sens faiblard puisque l'univers s'annonce d'ores et déjà très vaste, mais pour la tonalité qui en ressort. Une impression de fraîcheur, de spontanéité et d'effervescence, à laquelle n'est sûrement pas étrangère la personnalité marquée de Cordelia, qui porte véritablement le roman.

L'écriture ne casse pas des briques. le style est simple, le vocabulaire ou les constructions parfois questionnables. Enfin, rien de bien méchant. Quand on sort d'un Saramago, il est facile de voir des impropriétés partout !
Récit et dialogues s'équilibrent bien. de manière générale, l'autrice démontre un excellent sens du roman.

On peut identifier facilement trois parties équilibrées :
- La première débute en pleine action où l'on voit Cordelia et son équipe betane attaqués par de furieux militaires barrayarans, dont Vorkosigan fait partie. Un mini planet opera. Un peu difficile à suivre au début car beaucoup de personnages sont introduits ou évoqués, ainsi que les grandes lignes de la société barrayarane. On nage déjà en plein complot. Comme je confondais certains personnages, celui-ci m'a paru confus au début, mais finalement tout devient limpide.
- La seconde se déroule dans l'espace. L'action et l'intrigue se poursuivent, le décor change. Grande bataille spatiale autour de la planète Escobar, dont les barrayarans ont lancé l'assaut !
- La troisième partie marque la fin de la guerre et voit Cordelia revenir sur sa planète natale. Certaines épreuves l'y attendent. L'heure des choix aussi.


Étonnamment, la romance qui est le fil rouge de se roman ne m'a pas trop gêné. J'ai apprécié le fait que les deux personnages centraux ne soient plus dans la fleur de l'âge. Aucun n'est particulièrement beau. Lui n'est même pas spécialement fort ni grand selon les standards barrayarans, même si de son point de vue à elle, l'effet virilité est indéniable. J'ai aimé le joli contraste entre la force tranquille de Vorkosigan, sûr de ses capacités et de son autorité, et le mélange de timidité et de délicatesse qu'il témoigne à Cordelia, qui s'en trouve troublée.

C'est plutôt le personnage de Cordelia elle-même qui m'a agacé. Un archétype qu'on a plutôt l'habitude de rencontrer dans les comédies. Franche, impulsive, elle agit et parle avant de réfléchir, ce qui lui vaut de « regretter immédiatement ce qu'elle vient de dire » à tout bout de champ, et c'est vraiment énervant ! Elle apparaît aussi plutôt naïve. Et puis pour une soi-disant experte en gestion d'équipe, elle perd quand même facilement ses moyens. Fort heureusement pour elle, son impulsivité semble devenir une force dès lors qu'elle passe à l'action !
Dans la troisième partie, le climat cherche à prendre un tour nettement psychologique et oppressant, mais n'y parvient pas vraiment, principalement à cause de la personnalité de Cordelia.


Lois McMaster Bujold signe avec ce roman un sympathique morceau de Space opera militaire. Et qui à mon humble avis a largement de quoi séduire un public féminin peut-être moins attiré par ce genre. Ce n'est pas seulement la romance, ni la mise en valeur de l'héroïne. C'est aussi le choix des thèmes traités : la vie, l'amour, la mort, le viol, la filiation, l'émancipation de la société, le mariage.
Si certains sujets sont lourds, le ton reste léger, l'autrice ne dépassant jamais la limite du voyeurisme ou du sordide. On reste dans du divertissement grand public et le sourire n'est jamais loin, sinon l'humour.
Quant à l'aspect SF militaire, il est omniprésent, avec les systèmes de promotion et de valeurs (respect, courage, honneur), avec les grades, les tenues et les armes, et enfin les Barrayarans (le peuple central) qui sont nés pour la guerre. Pour autant, on ne sent pas de militarisme. Au contraire, l'autrice fait peser sur les personnages (certains plus que d'autres) tout le poids de la guerre avec son lourd tribut et son inanité. Elle parle aussi des prisonniers de guerre, de la prise en charge des femmes violées ainsi que des rejetons, ce qui est une autre façon de questionner la guerre.


Space opera ambitieux avec ses batailles grandioses, ce roman est aussi un concentré d'intrigues et de complots, avec une lutte incessante pour le pouvoir.

Les sociétés barrayaranes et betanes, que tout semble opposer à l'exception des manoeuvres politiciennes, fournissent aussi pour l'autrice un moyen commode et indirect de critiquer la société américaine. C'est assez bien vu et plus nuancé qu'il n'y paraît.
Ainsi, l'esprit va-t'en guerre des Barrayarans est dénoncé, mais leur sens de l'honneur et leur respect de l'autorité est une force.
Du côté des Betans, la valeur du régime démocratique est habilement questionnée via la personne même du président, surnommé Freddy la Perpète, et qui semble avoir été élu par une part très réduite de la population.
On voit aussi une critique des médias et de la propagande.


En prime, une petite séquence finale façon scène post-générique des films Marvel ! Je ne voyais pas où cela allait mener, et puis tout s'éclaire et vient souligner le point de vue humaniste et féministe de l'autrice. Très beau !
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Et me voilà complètement accro aux Vorkosigan, vu que le père et la mère de Miles (j'ai commencé par l'apprentissage du guerrier, en fait, car c'était un livre quête d'Alfaric sur le challenge SFFF 2019 du forum des trolls de Babel) sont aussi attachants et intéressants que lui !

Terrible !!! Je n'arrive pas à lâcher ces bouquins. Même si j'ai trouvé la traversée jusqu'au dépôt un peu longue, comme il leur permet de faire connaissance (Cordelia Naismith et Aral Vorkosigan), cela est justifié.
C'est bien écrit (et bien traduit), bourré d'action, d'humour, ça n'arrête pas une minute, c'est absolument régalant.

L'intrigue et le monde (étant donné son étendue "galactique", il y a de quoi faire) sont passionnants à découvrir, que ce soit du côté Bétans, ou côté Barrayarans, lol. Je trouve que l'auteur maîtrise à la perfection les différences entre les mondes et en joue avec un brio remarquable.
Pour tout dire, j'ai fini le tome 3 cette nuit, à la faveur d'une insomnie (entretenue par la lecture de ce tome 3, fichu cercle vicieux), en fait. L'impression de retomber en adolescence quand lire me tenait éveillée la moitié de la nuit. le truc de fou !

Cette saga devient en SF ce qu'est pour moi en fantasy la saga Drenaï de Gemmell, à savoir l'indispensable à avoir dans la bibliothèque quand je veux absolument lire quelque chose d'excellent dans le genre...
J'ai commandé l'intégrale 3 "par peur du manque", alors que je n'ai pas commencé la 2 (je vais me refaire l'apprentissage du guerrier, même si je m'en souviens très bien, spagrave, c'est juste pour le plaisir)... Mdr !
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Premier tome de la "saga vorkosigan" écrit et publié par l'auteur.
Faites attention, il a été publié, en français, deux ans plus tard que Miles Vorkosigan, pourtant écrit 4 ans après en VO.

La saga vorkosigan : l'histoire dans deux premiers romans : Cordelia Vorkosigan puis Barrayar des parents de Miles Vorkosigan, véritable héros de cette sage fleuve comptant 15 romans.
Les épisodes ont été publiés en france un peu dans le désordre. Si chaque roman se suffit à lui-même, il est préférable de les lire dans l'ordre, notamment après la naissance de Miles et L'Apprentissage du guerrier : La Saga Vorkosigan

Space opéra flamboyant, sf militaire, roman d'aventure, amour, roman d'intrigues politique.
Tout est réuni dans cette saga pour en faire une oeuvre majeure de la sf, que la critique a justement reconnu en attribuant plusieurs hugo et nébula à différents tomes de la série.

Un univers réaliste - des empires multiplanétaires - différents types de société (militaire, moyen âgeuse, dictatoriale, humaniste), des vaisseaux spatiaux, des combats, des stratégies, des hommes et des femmes...

Un style très accessible, une lecture prenante, tout sauf rébarbative, des personnages fouillés avec forces et faiblesses, des explications convaincantes sur l'univers.

Un incontournable de la sf.
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Au cours d'une mission d'exploration, chargée d'étudier une planète par une équipe betanne, le capitaine Cordelia Naismith est "capturé" par le commodore Aral Vorkosigan désigné comme le « Boucher de Komarr ». Celui-ci a été trahi par son état-major. Au cours de leur périple, le commodore et le capitaine Cordelia Naismith vont se rapprocher au fil des rencontres « fortuites » ayant lieu dans le livre. Aral confond ceux qui l'ont trahi et Cordelia l'aide à se débarrasser des traîtres avant de retourner sur sa planète.

Ils sont amenés à se rencontrer de nouveau lors de la tentative barrayan de conquête de la planète Escobar, lorsque Cordelia est faite prisonnière par les Barrayans. Après que son équipe fut décimée lors de la mission d'exploration, elle avait accepté de fournir des armes à Escobar. Lors de sa captivité et avant d'être cachée par Aral, elle est amenée à Vorrutyer Ges, un officier et un noble sadique. Aimant infliger des tortures aux autres, il a conditionné le sergent Bothari pour qu'il exécute toutes ses envies : notamment le viol des prisonnères. Vorrutyer tente d'obliger le sergent à violer Cordelia, mais par la pitié qu'exprime Cordelia pour Bothari, celui-ci tue Vorrutyer. L'attaque d'Escobar est un échec militaire du fait de la puissance supérieure de cette planète. le prince de Barrayar, acolyte en sadisme de Vorrutyer, est tué. Aral est alors désigné pour diriger la retraite. On apprend que le but de l'empereur de Barrayar était cet échec et la disparition de son propre fils, le prince, et de tous ses camarades, amateurs de sadisme.

Aral est installé à la tête de la gestion des camps de prisonniers et de prisonnières, celles-ci ayant souvent subi des viols. Cordelia est admise dans un de ces camps. Aral fait une demande en mariage à Cordelia qui ne peut accepter tout de suite au vu de la situation.

Les prisonniers sont rapatriés chez eux et Cordelia est fêtée en héroïne. Comme elle a été faite prisonnière, elle a droit à une aide psychologique, mais ayant appris certains secrets sur Aral et l'attaque d'Escobar qu'elle cache, les psychologues s'acharnent à vouloir les lui faire dire pour son bien, l'amenant au bord de la rupture psychologique. Elle s'enfuit vers Barrayar où elle retrouve Aral devenue une épave après son départ. Elle accepte alors de se marier avec lui.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Lors de l’ascension de la paroi du ravin, Cordelia et Dubauer avaient été frappés par la beauté sauvage de leu enchevêtrement. Mais à présent tous ces arbres constituaient pour eux de périlleux obstacles. L’imagination de Cordelai lui faisait envisager une bonne douzaine de catastrophes possibles, toutes plus bizarres les unes que les autres. Commence comme ça et tu finiras vite par croire aux dragons en marge des cartes topographiques, se morigéna-t-elle.
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Vous me rappelez un de mes anciens professeurs. Lui aussi me renvoyait toutes les questions que je lui posais. Je pensais que c’était la méthode socratique et cela m’impressionnait énormément. Jusqu’au jour où j’ai fini par comprendre que c’était un truc qu’il utilisait quand il ne savait pas répondre.
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[Cordelia à propose du Président de la Colonie Beta] On se fait vraiment de curieuses illusions en haut lieu sur ma carrière militaire. Ecoutez… Freddy la Perpète peut toujours s’affubler d’une paire de faux nénés et aller à la pêche aux voix chez les hermaphrodites de Quartz si ça lui chante, mais qu’on ne compte pas sur moi pour servir de vache de propagande bonne à traire pour un parti, quel qu’il soit. Si est une chose que j’ai en horreur, c’est bien de la politique, comme dirait un ami à moi.
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[Aral à Cordelia]
- La seule chose dont vous êtes digne, c’est le meilleur. Là, je ne fais pas le poids, vous devez maintenant le savoir. Mais je peux, au moins, vous offrir le meilleur de moi-même. Chère C… cher capitaine, suis-je trop brutal selon les critères betans ? J’ai attendu des jours et des jours que se présente une occasion de vous ouvrir mon cœur, mais elle ne venait jamais.
- Des jours et des jours ? Mais depuis combien de temps cette idée vous trotte-t-elle donc dans la tête ?
- Depuis le moment où je vous ai vue pour la première fois dans le ravin.
- Hein ? Quand j’étais en train de rendre tripes et boyaux ?
Vorkosigan sourit : Mais avec une remarquable dignité. Et quand nous avons eu jeté la dernière pelletée de terre sur le tombe de votre officier, j’ai su que c’était définitif.
Cordelia passa la main sur ses lèvres. Personne ne vous a jamais dit que vous étiez fou à lier ?
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[Aral Vorkosigan] J’ai toujours voulu être un soldat et me tenir à l’écart des partis, quels qu’ils soient. J’exècre la politique. Elle est la cause de la mort des miens. Il est plus que temps que quelqu’un torde le coup à ces foutus bureaucrates et à leurs mouchards. Ils s’imaginent incarner la vague du futur alors qu’ils ne sont qu’un résidu d’eaux de vidange.
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