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Duane Moore tome 4 sur 5
EAN : 9782355842795
240 pages
Sonatine (01/03/2015)
3.22/5   52 notes
Résumé :
A 64 ans, Duane ne se remet pas de la perte de sa femme. Parti en Égypte pour réaliser un vieux rêve et soulager son chagrin, le retour au Texas s'avère bien difficile : ses amis ont quitté la ville (quand ils ne sont pas morts), son entreprise, dirigée par son fils Dickie, se porte très bien sans lui, ses filles l'ennuient et son cœur menace de le lâcher. Heureusement, il y a l'amour...ou plus précisément la poitrine d'Annie Cameron, une jeune géologue particulière... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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« Je suis allé dans les bois parce que je voulais vivre posément, me confronter uniquement aux faits essentiels de la vie et voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu'elle avait à m'enseigner, et pour ne pas, le jour où je mourrai, découvrir que je n'avais pas vécu. ».

Cette citation du « Walden » de Thoreau est une révélation pour Duane Moore. Il n'a pas été facile pour lui de se procurer ce livre, et de se résoudre à l'ouvrir, car les librairies, même basiques, ne courent pas les rues de Thalia, la ville où il a toujours vécu, aux confins du Texas et de l'Oklahoma.

Du jour au lendemain, il a décidé que c'était fini pour lui de passer son existence dans son pick-up à diriger son entreprise pétrolière. Et sa décision est radicale : il ne se déplacera plus qu'à pied !

Inutile de dire que sa famille, ses voisins et amis se demandent tous s'il n'est pas devenu fou. Il est apparemment inconcevable pour tout texan qui se respecte de ne pas se déplacer en voiture, si possible très vite et dangereusement.

Sa femme Karla, après avoir cru que Duane voulait divorcer après quarante ans de vie commune, ce qui n'est pas le cas, met un mot sur ce qui lui arrive : « dépression ». Duane, lui, n'est pas d'accord avec ce qualificatif. Il trouve son attitude logique et, tant qu'à faire, il s'installe dans une cabane sommaire qu'il possède, à une dizaine de kilomètres de la maison familiale, en pleine nature.

Une partie de la vérité c'est qu'il a soixante-deux ans, et qu'il en a plein les bottes de son travail et de ses quatre enfants, tous adultes assez irresponsables. Au point d'avoir confié toute leur marmaille aux bons soins de Karla et de Rag, son aide-ménagère…

Larry McMurtry est un conteur hors pair et il le prouve une fois de plus dans ce roman attachant, qui tout de même souffre parfois de quelques longueurs. On y retrouve quelques personnages des deux volumes précédents, qui ont vieilli en même temps que Duane, et pas forcément pour le mieux. le mélange d'humour, de drame et, mine de rien, de considérations plus profondes sur la fragilité et la beauté de l'existence, est extrêmement réussi.
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Pourquoi, Larry, pourquoi ?!

Allez hop, dernière escapade à Thalia (Texas) pour un ultime tour de piste de Duane Moore.
De retour après un voyage en Égypte (aller voir les pyramides, une idée fixe qui l'avait prise comme une envie de pisser dans "Duane est dépressif") il constate que pendant son absence quelques changements notables se sont produits dans sa bourgade centenaire, particulièrement au niveau du secrétariat de son industrie pétrolière avec l'arrivée d'Anne Cameron, jeune géologue mignonne comme un coeur et qui semble n'avoir pas froid aux yeux... qui semble seulement, comme on l'apprendra un peu plus tard.
Pour le reste, la femme de Duane déguste toujours sa salade de pissenlits directement par la racine (je ne m'en remets pas) et lui de son côté continue d'en pincer grave pour sa psy, et ça tombe bien car pour une raison qu'on s'explique mal (non, soyons honnête, pour une raison qu'on ne s'explique pas du tout) l'aliéniste plutôt classe et distinguée dans le tome précédent se transforme dans celui-ci en une furie lubrique incapable de tenir une conversation autre qu'obscène et concupiscente. Jusque là, je pensais naïvement que seule Regan MacNeil était capable d'un tel revirement de personnalité en si peu de temps mais il faudra maintenant compter aussi avec le Dr Honor Carmichael. C'est tellement étonnant d'ailleurs que, même si ça n'a pas de rapport, Duane en fait un infarctus, ce qui ne l'empêche nullement de poursuivre ses petites séances de gymnastique avec sa réductrice de tête pendant que dans le même temps il emménage chez la belle géologue qui sans qu'on comprenne trop bien pourquoi, est bien décidée elle aussi à lui foutre le grappin dessus.

Franchement pas grand chose à sauver de ce 4ème opus. Les situations s'enchaînent de façon si erratique qu'on ne sait plus très bien qui a fait quoi, on pourrait s'attendre à ce qu'un auteur se rappelle des rapprochements qu'il a lui-même imaginé entre ses différents protagonistes mais là pour le coup c'est raté et des personnages qui se sont bibliquement mélangés dans les tomes précédents se (re)connaissent à peine quand ils se croisent dans ce plus que discutable tome 4.
Si au départ le désintérêt que suscitent soudain les habitants de Thalia laisse un peu perplexe, voire déçu, on a encore le candide espoir que cette perte de vitesse ne soit que temporaire jusqu'à ce qu'on comprenne (la mort dans l'âme, rien de moins) qu'il s'agit en fait d'une surchauffe mortelle du moteur et qu'on oscillera plus qu'entre pornographie de bas étage et "J'ai les artères coronaires bouchées à 90%... Hmm, ça ne me parait pas bien grave, du coup j'hésite à me faire opérer. Tiens, et si je prenais du viagra ?", et ça pendant tout le bouquin qui dieu merci est le plus court de la série.

Bref, ça me fait mal aux seins de le reconnaître mais c'est le livre de trop, inutile et aberrant. Peut-être que Larry McMurtry ne savait plus quoi faire de ses personnages ou qu'ils lui étaient devenus encombrants ? Ok d'accord mais de là à en faire les ingrédients principaux d'une bouillie dégueulasse et indigeste, non alors ! C'est quoi l'histoire ? Un pari ? Un contrat éditorial à respecter ? Parce que je ne peux pas croire qu'un écrivain de ce calibre ait pu aussi magnifiquement saboter ce final autrement que délibérément.
Mais quelle arnaque, putain !
Remboursez !!!
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Duane est un personnage récurrent dans une série de 6 romans (dont celui-ci) . Je dois avouer que je n'en ai lu aucun avant .. J'ai juste été attiré par la couverture (Sonatine est une maison d'Edition assez balèze pour nous attirer avec leurs couvertures de bouquin !)
Ne pas connaître l'antériorité de cette série ne m'a aucunement gênée lors de ma lecture ! L' auteur a l'intelligence de nous traiter ce roman comme si c'était le premier, aucune référence aux tomes précédents. Si je ne savais pas su qu'il y a avait toute une série je ne l'aurai pas deviné lors ma lecture !

Plantons le décor :
Duane est un sexagénaire qui a décidé du jour au lendemain de devenir piéton. Dans une petite ville du Texas, être piéton est une absurdité ! Bref, non seulement il voyage sur son vélo et non un pick-up comme tout le monde, mais en plus il a pris sa retraite et ne s'occupe plus de son entreprise de forage de pétrole. Tout l'ennui, il aime sa psy lesbienne tout en n'arrivant pas à faire le deuil de sa femme. Et puis il va rencontrer Annie Cameron, une jeune géologue ! D'ailleurs leur rencontre est comment dire....Après tout autant vous faire une idée vous même !
"Ouah ! Regardez-les, ces deux là!" s'exclama la jeune femme. Par "ces deux-là", elle semblait signifier ses deux tétons durcis, tout à fait visibles sous le tee-shirt de couleur claire qui cachait ses petits seins autant que si elle était nue. " comme des petits cornichons", dit-elle sur un ton affable, se levant pour serrer la main de Duane.

Voila le ton est donné, ce roman est bourré d'humour !

D'une vieille dame de 94 ans qui raconte ses exploits sexuelles à une mère de famille qui désire devenir nonne il n'y a qu'un lien, Duane! Sa famille part en sucette ...Sa petite ville se dépeuple. Rien ne va plus pour Duane Moore.

Avec un plume pleine de dérision, Larry McMurtry nous entraîne dans une succession de situation qui m'ont fait sourire dans toute la première partie du roman.

La seconde par contre cela se passe moins bien. L'auteur embarque Duane dans une série de partie de jambe en l'air assez descriptive et là il me perd . Autant le langage un peu chartrier ne me gêne pas mais 2 chapitres complets sur un ébat sexuel, j'avoue c'est trop long pour moi ! C'est fort dommage car j'aimais beaucoup le début du roman. Je suis donc assez déçue !
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J'ai commencé par la fin, c'est à dire par le dernier tome de la série et comment dire ? Mon avis est plutôt mitigé, et je ne suis pas sûre qu'il aurait été différent si j'avais lu les trois tomes précédents, mettant en scène Duane. 
Il revient d'un voyage en Egypte, accomplissant ainsi l'un de ses rêves. Et sa vie amoureuse, sexuelle, prendra un nouveau tournant, avec forces détails. Je n'irai pas jusqu'à dire que le sexe est devenu son sujet principal de préoccupations, mais cela y ressemble grandement. Veuf depuis deux ans de sa femme, décédée dans un accident de voiture, Duane a été amoureux de sa psy lesbienne Honor. Il est maintenant amoureux de la jeune Anne, qui travaille dans sa compagnie pétrolière. Il doit aussi faire face à des soucis de santé assez importants, qui risquent de l'emmener plus vite que prévu dans l'autre monde, d'autant plus qu'il ne se ménage absolument pas, renonçant certes à faire du vélo par grandes chaleurs, mais ayant une très grande appétence pour le sport en chambre. 

Ce roman n'est pas désagréable à lire, mais je ne m'attendais pas à un contenu si débridé. Je ne m'attendais pas non plus à lire l'antisémitisme totalement assumé des deux filles de Duane, qui elles aussi ont une vie sentimentale des plus mouvementée : l'une a fait son coming out, l'autre veut rentrer au couvent. J'ai eu l'impression de découvrir une certaine Amérique, une Amérique qui a survécu à la crise, une Amérique qui a tenu vaille que vaille, en dépit de nombreux rebondissements (voir la vie personnelle de Bobby, le meilleur ami de Duane). Je pense que la brièveté des chapitres m'a aussi permis de lire ce livre sans trop de soucis. 
Pour ma part, j'aimerai savoir ce que ceux qui ont lu les autres tomes de la saga ont pensé de ce final. 
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Merci, Monsieur McMurtry ! Merci pour Lonesome Dove qui m'a assuré il y a quelques années une traversée Roscoff/ Portsmouth des plus agréables ! Calée dans mon fauteuil, transportée par vos bons soins au Texas, j'ai oublié le roulis fort désagréable qui a obligé ma "tribu" à prendre ses quartiers sur le pont !

J'ai poursuivi la découverte de votre oeuvre et suivi Duane Moore, votre personnage récurrent, aussi bien dans ses démêlées avec sa famille quelque peu déjantée que dans les aléas de son entreprise de forage pétrolier. Thalia, petite bourgade de l'Amérique profonde m'est devenue familière et vos amis sont pratiquement devenus les miens.

Ce dernier roman n'a pas suscité chez moi un engouement aussi vif que les autres. Duane se remet de la mort de sa femme Karla, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Il a laissé les rênes de l'entreprise à son fils Dickie et connaît les affres de la vieillesse qui approche à grands pas. Son coeur balance entre sa psychiatre, qui préfère les femmes, et la toute jeune Annie Cameron, géologue recrutée par Dickie. Et ce n'est pas son seul problème de coeur : un malaise permet de déceler que ses trois artères principales sont bouchées à 90 % ! Se faire opérer ou pas ? Notre homme est une vraie tête de pioche difficile à convaincre...

Beaucoup plus introspectif, plus mélancolique, ce dernier opus nous montre un homme à la croisée des chemins. La mort est là, qui rôde, et lui doit décider s'il la combat ou s'il lui laisse le champ libre. L'amour (surtout physique, l'auteur vous réserve quelques pages "hot" ) peut-il encore être la réponse quand on atteint l'âge mûr ?

Une lecture en demi-teintes


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
S'il n'avait pas ignoré la violence de la chaleur du mois d'août, il ne serait pas dans les choux, au point où il se trouvait maintenant. Il savait qu'il valait mieux ne pas essayer de l'emporter sur la nature – il l'avait toujours su – et pourtant, il avait été idiot et avait fait exactement le contraire. La nature n'avait pas tardé à lui rabattre son caquet.
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"Ouah ! Regardez-les, ces deux là!" s'exlama la jeune femme. Par "ces deux-là", elle semblait signifier ses deux tétons durcis, tout à fait visibles sous le tee-shirt de couleur claire qui cachait ses petits seins autant que si elle était nue.
" comme des petits cornichons", dit-elle sur un ton affable, se levant pour serrer la main de Duane.
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Ruth, tu viens de dire "putain", dit Bobby Lee. Je viens ici partager un repas tout ce qu'il y a de plus chrétien et voilà qu'une femme de quatre-vingt-quinze ans balance des "putain" dans tous les sens. Peut-être que les allumés de la religion ont raison, après tout. Peut-être que la fin du monde est pour bientôt. 
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Coup de Coeur de Thomas (Librairie L'Amandier à Puteaux) pour Les Rues de Laredo de Larry McMurtry.
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