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EAN : 9782080814005
358 pages
Flammarion (01/11/1998)
3.97/5   19 notes
Résumé :
Hommes politiques, experts et économistes rivalisent aujourd'hui pour trouver les moyens d'augmenter le volume du travail.
Tous semblent tenir pour acquis que l'homme a besoin de travail et que celui-ci non seulement a toujours été mais encore demeurera au fondement de notre organisation sociale. Et si cela était faux ? Si le travail n'était qu'une " invention " récente dont nos sociétés ont ressenti la nécessité dans un contexte historique particulier, une s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cet ouvrage puissant, important, formidablement dense, est une histoire intellectuelle du concept de travail analysé dans une démarche de philosophie politique (et non sociologique). En historisant notre signification (confuse car issue de plusieurs sources contradictoires) et nos jugements de valeur relatifs au travail, l'auteure opère une « […] entreprise généalogique, qui seule nous permettra de comprendre comment l'avènement des sociétés fondées sur le travail, la prédominance de l'économie et le dépérissement de la politique ne sont que les manifestations multiples d'un unique événement. » (p. 13)

Sans retracer cette longue histoire du rôle limité du travail dans nos sociétés d'avant la révolution de l'individu allant de pair avec le développement du capitalisme, puis avec l'emprise méthodologique totalitaire de la pseudo-science économique comme épistémologie de remplacement du politique, il suffira de noter que, sur le sujet en question, le marxisme ne constitua pas un changement de paradigme, bien au contraire. Quant à la social-démocratie dont découle l'organisation de l'Etat providence qui caractérise nos dernières décennies :
« […] le programme politique des sociaux-démocrates va se développer dans un contexte théorique non retravaillé, c'est-à-dire dans lequel les contradictions que recelait la pensée socialiste n'ont pas été résolues : contradiction entre les conditions épouvantables de travail et le discours de valorisation qui accompagne celui-ci ; contradiction entre la haine du travail et la croyance que lui seul est capable de fonder une hiérarchie sociale juste […] » (p. 131)

Sur cette contradiction va se greffer le cercle vicieux de l'obligation de la croissance afin de garantir l'emploi, nouvelle conception du travail, obligation fondée sur un interventionnisme étatique (fondamentalement keynésien):
« […] l'Etat social a réussi à substituer à l'utopie socialiste d'un travail libéré une visée plus simple, qui consiste à fournir au travailleur, en échange de son effort, une somme croissante de bien-être et à lui garantir le plein emploi. le XXe siècle n'est pas celui du travail mais de l'emploi : il revient à l'Etat de garantir à chacun un poste à partir duquel il aura accès aux richesses et une place dans la vie sociale. L'emploi, c'est le travail considéré comme structure sociale, c'est-à-dire comme ensemble articulé de places auxquelles sont attachés des avantages et comme grille de distribution des revenus. […] Mais la garantie du plein emploi et de l'accroissement indéfini de la richesse ne va pas de soi : en développant la productivité, on finit en effet par avoir de moins en moins besoin de travail humain, on s'oblige à inventer toujours plus de travail. » (p. 136)

Le résultat de cette "modernité" est, en sus de plusieurs fourvoiements idéologiques de plus ou moins mauvaise foi regroupés et réfutés dans le chapitre "Le travail, lien social ?", la pathologie sociale que décèle - parmi les premiers - Hannah Arendt:
« Nous sommes devenus, comme le dit Hannah Arendt, une société de travailleurs ; nous ne savons plus pourquoi nous travaillons, pourquoi nous développons cette activité avec un tel sentiment d'urgence. Au point que nous sommes maintenant les habitants d'une société rivée à la nécessité et que l'éventuelle libération de cet esclavage nous apparaît terrible. […] Les politiques craignent la délinquance, l'ennui. L'idée d'une diminution de la place du travail dans nos vies amène sur la scène le spectre de la surconsommation et de l'individualisme. […] Aristote distinguait la vie consacrée au culte du beau, celle consacrée aux affaires de la cité et celle vouée à la contemplation. La thèse d'Hannah Arendt est que le mode de vie voué à la pure reproduction des conditions matérielles s'est développée jusqu'à rendre inimaginables les trois autres. » (p. 152-153)

Là, à mon sens, se termine la partie la plus pertinente de l'ouvrage. S'ensuivent deux longs chapitres, non dépourvus de grand intérêt ni hors de propos au demeurant, mais poussant l'abstraction bien au-delà du sujet du travail : "critique de l'économie" et "réinventer la politique". Je les aurais bien vus, développés davantage, constituer un ouvrage à part. (Je n'en énoncerai donc pas le fil argumentatif). Par contre, dans "réinventer la politique" se trouve l'énoncé des problématiques sociétales impliquées par le sujet du travail :
« [...] celle de la cohésion sociale (comment allons-nous l'assurer, la garantir ?), celle de l'exclusion (quelles mesures devons-nous prendre pour qu'une partie de plus en plus grande de la population ne soit privée de travail, de logement, de soins et ne soit pas exclue de la vie sociale, faute de pouvoir exercer ses droits fondamentaux ?), celle des inégalités (quelle est la dose d'inégalités supportable pour une société ?), même s'il n'est pas encore de bon ton de la poser aujourd'hui. » (p. 261)
La conclusion, quant à elle, explique la raison de l'immobilisme et du refus d'affronter ces questions :
« Si nous ne voulons pas modifier la manière dont est réparti le travail entre les individus aujourd'hui, c'est bien parce qu'il constitue le principal moyen de distribution des revenus, des statuts, de la protection et des positions sociales : revoir la manière dont est partagé le travail conduit à repenser la répartition de l'ensemble des biens sociaux. » (p. 302)
Les quelques propositions avancées ci et là dans cette même conclusions me semblent par contre, quant à elles, assez bâclées et insuffisamment élaborées. Ce qui renforce ma supposition que là n'était pas l'objet de l'étude. Et l'on ne va pas lui en tenir rigueur.
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J'ai l'impression d'avoir fait un grand voyage dans la stratosphère des idées où des têtes de penseurs au-milieu des nuages devisent sur le devenir de l'homme en société. Et la philosophe Dominique Méda apporte son grain de sel, elle retrace la généalogie de la valeur travail et elle construit une critique constructive. Grâce à ce livre, on comprend à quel point les idées pèsent sur la vie concrète des hommes. Et ces idées ont d'autant plus de force qu'elles prennent racine dans la Grande histoire et les changements de civilisation.

L'auteur commence par souligner un paradoxe : la multiplication des discours qui valorisent l'utilité sociale du travail au-moment où celui-ci se raréfie. Ces idées sont réactualisées au-moment où la crise frappe de plein fouet : le travail est nécessaire à l'homme pour vivre en société, pour développer des compétences sociales, se sentir utile à la société.

Ces discours représentent-ils la réalité ?

La philosophe veut résoudre cette énigme: comment en sommes-nous venus à considérer le travail et la production comme le centre de notre vie individuelle et sociale ? Elle invite le lecteur à une analyse des discours et des représentations...

Elle remonte donc dans le temps. Avec nos critères, nous imaginons que, pour le primitif, la lutte pour la survie occupe tout son temps. Il n'en serait rien. Ses besoins naturels sont limités, il produit assez pour lui-même, ne ressentant pas le besoin de produire plus pour échanger.

Puis elle étudie la civilisation grecque, là où la démocratie s'est inventée. Ce sont des idées très différentes des nôtres: la pensée est valorisée, elle-seule peut nous soustraire à l'action du temps. L'activité éthique et politique est mise tout en haut car elle est au service de la cité, et l'homme doit être libre d'exercer au mieux toutes ses facultés. Tout ce qui est fait par nécessité est méprisé, le travail est une tâche dégradante, nullement valorisée. On bénéficie d'une main d'oeuvre servile et gratuite: celle des esclaves.
Puis arrive le Christianisme. Saint Augustin demande aux moines de se mettre au travail pour assurer leur subsistance. Il développe toute une argumentation: on se procure ce dont on a besoin pour vivre. Mais surtout, on interprète avec le Nouveau Testament l'action de Dieu: Dieu travaille quand il crée le monde. le cadre est donc prêt pour une valorisation du travail. le spectre s'élargit: il y a de moins en moins de métiers illicites, mal vus, liés aux péchés capitaux. Les classes qui se développent veulent obtenir une reconnaissance sociale. Certaines inventions peuvent être développées parce que la représentation du travail s'est modifiée. (Marc Bloch et le moulin à eau)

Sur la frise du temps qu'elle nous dessine dans ce chapitre, on voit les idées évoluer de manière radicale, les lignes bougent sous l'effet des croyances, des religions. L'auteur développe sa pensée en s'appuyant sur l'histoire, on la suit, fasciné, par ces idées qui évoluent au cours des siècles et qui ont une influence sur la vie concrète des hommes. On se demande quelle est la prochaine étape....
Nous en arrivons à l'invention du travail proprement dite. Elle se penche sur l'oeuvre d'Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. Nous sommes à un moment où la richesse devient désirable. le travail réclame un effort, il représente une quantité d'énergie en échange de la richesse.. Mais ce qui intéresse Smith et Malthus, c'est l'accroissement des richesses d'une nation, ce qui implique une conception purement économique et déjà réductrice de cette richesse.
Depuis la révolution copernicienne, la révélation des lois de la gravitation universelle par Newton, on sait que la nature est mesurable, on peut lui appliquer les lois de la physique.
Mais alors, il faut trouver un ciment dans la société pour assurer l'ordre social. Car l'individu, sujet pensant, n'a plus peur des forces occultes invisibles, il se sait libre, certain de son existence, porteur de droits et de devoirs particuliers.
C'est donc l'économie qui va donner son unité à la société. le désir d'abondance, l'intérêt individuel qui place l'échange au centre des relations humaines garantit l'ordre social. L'échange est le producteur du lien social, celui qui nous pousse à respecter l'autre pour qu'il accepte de coopérer avec nous.

Voici donc le travail installé au centre de la vie sociale.

En France, pour Saint Simon, le travail incarne une idée de bien-être et d'abondance. Dans la société d'alors, où les découvertes techniques décuplent les pouvoirs de l'homme, les penseurs et politiques sont grisés par ce pouvoir de l'homme sur lui-même. Il y a un discours de valorisation du travail, décrit comme une force vitale qui transforme l'aspect physique des choses.
Mais il y a un paradoxe : ces discours de valorisation du travail interviennent au-moment où ses conditions sont les pires.

Dominique Méda écrit que la social-démocratie va s'imposer sans résoudre toutes ses contradictions. La pensée sociale démocrate est pragmatique: on ne sera jamais dans un travail libéré, il s'agit simplement de rendre supportable sa réalité en développant un Etat-providence. On fait tout pour améliorer les conditions de travail, le travailleur voit son pouvoir de consommateur augmenter, ce qui fait que le travail n'est pas voulu pour lui-même, mais pour acquérir autre chose. Il est un accès aux richesses et à une place dans la vie sociale.
Dans le chapitre suivant, Utopie du travail libéré, elle note que les théoriciens qui exaltent le travail ont un métier intellectuel.
Dans le chapitre Critique de l'économie, elle plonge aux racines de l'économie, son développement et la façon dont elle s'est imposée au point que "les indicateurs économiques ont été érigés en indicateurs politiques".
Il est indispensable à l'économie de faire tenir ensemble des individus que rien ne dispose à coopérer pour augmenter les échanges et donc la production. Dominique Méda enchaîne avec de belles pages convaincantes sur les "désutilités". le social par-exemple est considéré comme un coût par l'économie qui se refuse à ajouter sa valeur ajoutée dans son calcul. Elle plaide pour un "inventaire de la richesse sociale".

Elle fait la description d'une société où la politique court après l'économie, où l'État social se charge de panser les éventuelles plaies ouvertes par l'économie.

Dans les deux derniers chapitres, Réinventer le politique: sortir du contractualisme et Désenchanter le travail, Dominique Méda parle de la crise que vit notre société, du risque de segmentation, de balkanisation. Elle fait des propositions, dessine les contours d'une nouvelle société basée sur la communauté. Elle n'oublie pas que le travail reste un facteur d'émancipation féminine. Cela reste passionnant, on a envie de citer beaucoup de passages, mais j'ai parfois eu l'impression de lire de la science-fiction.

Voilà, j'espère que mon résumé ne simplifie pas trop ce livre qui est encore pétri de nombreuses idées. C'est un livre de travail, qui fourmille d'idées, et qu'on peut reprendre, discuter, puiser dedans.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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En matière de travail, c'est la première fois que je me frottais aux écrits d'une philosophe ; ici Dominique Méda. Plus habituée à lire les contributions d'économistes, de sociologues ou autres journalistes, hommes politiques, je dois dire que cela a été dépaysant.

Bien sûr, elle reprend certains grands thèmes incontournables comme les dérives du marché de l'emploi avec cet amoncellement de chômeurs qui ne cesse de s'accroître mais elle va bien plus loin, et c'est là que cela devient intéressant.

En effet, Dominique Méda nous explique comment le travail est devenu au fil des siècles et des sociétés le centre de nos pensées, de nos schèmes. Car oui, le travail au sens d'activité salariée rémunérée n'a pas toujours été "naturelle". Cette notion ne va pas de soi. D'ailleurs, elle nous rappelle aussi que le travail ne doit pas être limité à son assertion d'emploi salarié rémunéré.

Il faut revoir le sens du travail, d'emploi, et plus largement de notre société ; mais la question qui demeure pour moi reste celle de la rémunération. Je suis pour une réflexion non marchande des échanges, mais n'est-ce pas trop tard ? le capitalisme est tellement infiltré dans la moindre parcelle de nos vies ; telle un maladie, le capitalisme s'est répandu comme une tare incurable.

Alors soyons libres, oui mais à quel prix ?
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A ne pas lire après une journée de ... travail car la lecture est ardue, avec beaucoup de références et citations philosophiques. Etant paresseux, je renvoie aux excellentes critiques de Davjo et Apoapo.

Un passage du livre mentionne le rôle qu'a joué le christianisme (Saint Augustin), le protestantisme en particulier, dans la sacralisation du travail. J'en profite pour conseiller la lecture de "L'évangile de la paresse" du théologien F.Nault, à la fois sérieux et humoristique, basé sur des épisodes de l'ancien et du nouveau testaments et qui prend le contrepied de l'idée de valorisation du travail dans les écritures saintes.
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Dominique Mêda propose de regarder cette notion du travail en faisant un pas de côté pour essayer de comprendre les fondements, le potentiel.
C'est une réflexion très utile, qu'on devrait étudier lorsque l'on est un peu perdu dans les confins de l'utilité et de l'inutilité.
Ouvrage à conseiller largement
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le paradoxe actuel de nos sociétés modernes - qu'il soit aujourd'hui possible de desserrer la contrainte qu'exerce sur nous le travail, mais que nous ne parvenions pas à nous y résoudre, ou encore que que nous ayons inventé de toutes pièces et conservé une catégorie spécifique, celle du chômage, qui ne signifie rien d'autre sinon que le travail est la norme et l'ordre de nos sociétés- a constitué la première source d'étonnement et le point de départ de ce livre. Il montre que le travail représente pour nos sociétés bien plus qu'un rapport social, bien plus qu'un moyen de distribuer les richesses et d'atteindre une hypothétique abondance. Il est en effet chargé de toutes les énergies utopiques qui se sont fixées sur lui au long des 2 siècles passés. Il est "enchanté", au sens où il exerce un charme dont nous sommes aujourd'hui prisonniers.
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Comment parviendrons-nous à définir ce qui, conçu comme un enrichissement du point de vue "privé", constitue en réalité un appauvrissement pour l'ensemble de la société, si nous ne disposons pas d'un inventaire de la richesse sociale ? Autrement dit, si nous n'avons inscrit nulle part que l'air pur, la beauté, un haut niveau d'éducation, une harmonieuse répartition des individus sur le territoire, la paix, la cohésion sociale, la qualité des relations sociales sont des richesses, nous ne pourrons jamais mettre en évidence que notre richesse sociale peut diminuer alors que nos indicateurs mettent en évidence son augmentation.
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L'État social ou l'État-providence n'est donc lui-même que la forme moderne qu'a prise l'impératif d'abondance et de production. Désormais, l'État est le médiateur, c'est par son intermédiaire que les individus sont liés. En distribuant toujours plus de revenus aux consommateurs, l'État-providence a gagné tout le monde au système et chacun est obligé de faire sien l'objectif d'augmentation de la production, qui permettra la satisfaction de toujours plus de besoins, qui donnera toujours plus d'emplois...jusqu'à la fin des temps. On obtient là une forme d'ordre social très efficace, à condition que peuvent être inventés des besoins en nombre suffisant. Du coup, l'ensemble de la société ne travaille plus que pour un seul but: nourrir ce feu de la consommation.
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Le grand défi lancé à l'État aujourd'hui n'est donc pas de consacrer plusieurs centaines de milliards de francs à occuper les personnes, à les indemniser ou à leur proposer des stages dont une grande partie sont inefficaces, mais à parvenir à trouver les moyens de susciter des regroupements et des associations capables de prendre en charge certains intérêts et de donner aux individus l'envie de s'y consacrer, de susciter chez eux le désir d'autonomie et de liberté.
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Car jamais avant le XIXème siècle on aurait osé tenir la production de biens et de services pour la manière la plus haute de "civiliser" le monde. La mise en valeur de celui-ci se présentait jusqu'alors, au contraire, sous une pluralité de dimensions : l'art, la religion, la morale, les institutions, le politique, le raisonnement, le savoir constituaient autant de possibles "approfondissements" de l'homme et du monde. Autrement dit, la culture et son double objet, l'homme et le monde, présentaient encore une irréductible diversité. Le capitalisme a rendu sans intérêt un certain nombre de ces mises en valeur : en ne reconnaissant comme facteur de richesse qu'une partie d'entre elles, il a rendu inutile toute forme de culture qui ne serait pas une prestation susceptible d'être extériorisée, montrée, ajoutée, bref, qui ne serait pas "utile".
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