AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

David Fauquemberg (Traducteur)
EAN : 9782864246572
334 pages
Editions Métailié (21/08/2008)
3.71/5   12 notes
Résumé :
Tout avait pourtant débuté comme un conte de fées moderne : un grand reporter de guerre rencontre à Kaboul une journaliste américaine et commence à écrire un best-seller. De retour à Londres, après un dîner en ville où il a donné une définition très personnelle de la guerre, il a démissionné de son journal, est parti pour New York en première classe, sans bagages, en veste de lin noir, signer son contrat d'édition puis rechercher l'insaisissable Astrid, et il s'est ... >Voir plus
Que lire après Nous commençons notre descenteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Octobre 2001 Afghanistan. La guerre contre les talibans a débuté, et qui dit guerre dit journalistes, toujours les mêmes, qui parcourent la planète pour « couvrir » les conflits armés, c'est-à-dire essayer de raconter , en mots ,ce qu'ils entrevoient, mots qui feront, l'espace d'un jour, les titres de la nième rubrique guerre des quotidiens ou hebdomadaires de leurs pays respectifs.
Kellas est un de ceux-là. Ecossais , comme Meek, grand reporter comme lui. En Afghanistan, il vit en vase clos, au contact des autres journalistes, dont une américaine, Astrid, que l'on retrouvera plus tard.

Et de surtout son interprète Mohammed qui " avait été contraint, comme les autres, de faire des compromis. Il avait servi sous les ordres des occupants soviétiques en tant qu'instructeur d'artillerie pour les troupes afghanes, puis il avait servi Massoud. Lorsqu'il se promenait sur le marché de Jabal, ses yeux distinguaient sur chaque visage les différentes couches de résistance et de collaboration empilées les unes sur les autres et les autres, eux-aussi, lisaient cela sur son visage. Ici, il était impossible ou presque de faire une différence entre la fidélité à une cause, et la simple folie. Si on tenait vraiment à être vertueux, il fallait accepter que la vertu puisse revêtir un aspect tortueux. Tout ce que Mohammed avait fait, c'était changer d'uniforme et de camp."

Et lui, Kellas, de quel camp est-il? Il n'en sait plus rien. de toute façon, quelle importance. Plus les guerres et le monde devenaient intelligents, "plus le combat visant à entretenir l'ignorance se faisait acharné . Voir sans savoir, regarder sans toucher, c'était devenu un véritable culte."
A quoi sert-il?
Alors ,quitte à être un imposteur, autant gagner de l'argent et écrire un best seller , une sombre histoire à la Tom Clancy de guerre entre l'Europe et les Etats-Unis..Une " merde anti-américaine ". Pour être publié aux Etats-Unis, pas vraiment l'époque idéale ..

C'est là que commence la descente.en piqué de cet homme . Et c'est là que le roman se gâte, ai-je trouvé, parce que tant que James Meek parlait de ce qu'il connaît bien, la difficulté voire l'impossibilité de transmettre la réalité, du moins ce qu'on en perçoit avec bien des difficultés même sur place , tout sonnait juste. Après.. beaucoup moins ai-je trouvé dans cette histoire de quête amoureuse, d'une femme qu'en fait il ne connait pas. Même si tout tourne bien sûr autour du même thème, les difficultés de communication.

Très loin de la puissance narrative de son premier roman, Un acte d'amour.

Commenter  J’apprécie          40
Un peu trop de thèmes pour un seul roman. La partie afghane est bonne, l'histoire du journaliste amoureux d'une alcoolique moins, dommage!
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La nature d'un être humain n'apparait que dans le mouvement, ce qui fait de l'immobilité propre aux photographies une sorte de mensonge. La mémoire fait preuve d'une plus grande souplesse. Cet écart qu'on a entre le souvenir d'un ami et ce qu'il est devenu lorsqu'on le revoit, la mémoire est capable de le resserrer er l'atténuer. Tant qu'on ne met pas d e photographie en travers de son chemin.
Commenter  J’apprécie          10
En tant qu'écrivain on peut soit se contenter d'être la bonne récolte d'une année, fruit de la terre, soit être la terre elle-même.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de James Meek (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Meek
À l'occasion du Festival Étonnants Voyageurs à Saint Malo, James Meek vous présente son ouvrage "Vers Calais, en temps ordinaire" aux éditions Métailié.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2596896/james-meek-vers-calais-en-temps-ordinaire
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : afghanistanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (31) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle heure est-il?

A quelle heure doit-on prendre le train pour Yuma vers son célèbre pénitencier dans un film américain réalisé par Delmer Daves en 1957 avec Glenn Ford d'après une nouvelle d'Elmore Leonard?

2H10
3H10
4H10

12 questions
39 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , cinema , adaptation , adapté au cinéma , heures , horaire , temps , horlogerCréer un quiz sur ce livre

{* *}