Le bébé autiste a souffert d'une chose très simple. Sa maman, qui peut être fort aimante au demeurant, n'a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu'il était pour elle et qui dès lors lui donnait sa place dans le discours qu'elle lui adressait, voire qu'elle lui chantait. Car la prosodie du discours maternel joue un rôle dans le développement de l'autisme. Si cette naissance se fait par exemple sous le signe d'un deuil (du père par exemple), elle ne pourra pas transmettre le bonheur de l'événement. (...). Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n'a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n'y a pas d'instance morale ni réflexive venant leur donner une identité. [interview donné au Télégramme 21 février 2014]
Les éditions érès lancent "Les lundis d'érès" :
venez retrouver nos auteurs et autrices autour de leur livre en écho avec l'actualité dans ce nouveau rendez vous !
Rencontre autour du livre de Charles Melman et Jean-Pierre Lebrun
LA DYSPHORIE DE GENRE
À quoi se tenir pour ne pas glisser ?