Au Brésil, il y a des footballeurs, des filles en bikini, des musiques dansantes et un carnaval mondialement connu.
Oubliez tout ça.
Au brésil, il y a Màiquel. Et Il en a gros sur la patate, Màiquel. Parce qu'il est en cavale. Oh, ce n'est pas un enfant du Bon Dieu, c'est sûr. Mais il a quand même la poisse.
Déjà, sa tante passe l'arme à gauche. D'accord, c'est sympa d'hériter d'un logement à São Paulo, mais quand tu ne peux pas avoir d'adresse fixe, ça ne sert pas à grand'chose. Et Tantine, elle était sympa. Bref.
Ensuite, sa fille ne l'a plus revu depuis dix ans au moins. C'est un autre homme qu'elle appelle "papa", un pasteur évangéliste. Et sa "maman"n'est pas vraiment sa maman, seulement une ex de Màiquel. Erica. Celle qu'il a le plus aimée. Celle qui l'a fait souffrir plus qu'aucune autre en le plaquant . En enlevant sa fille. Bref.
Enfin, Màiquel doit compter avec Eunice, sa copine en titre. Une emmerdeuse jalouse, bête à manger du foin, qui le poursuit d'un bout à l'autre du pays. Et avec la voisine de sa tante, séduite par ce type pas banal. Et avec toutes les femmes qu'il croise en route, qu'il culbute mais qui ne lui apportent que des emmerdements, de fait. Bref.
Et au milieu de tout ce chambard, Màiquel poursuit son idée fixe: retrouver sa fille, lui dire qu'il est son père, parler à Erica et peut-être, qui sait ? La convaincre de reprendre une vie commune, à défaut d'une vie normale. du délire. Surtout quand tous les malfrats du pays s'en mêlent. Bref.
Bref. Une histoire vraiment pas mal du tout, qui m'a un peu rappelé les romans de
Japrisot, avec quelque chose de plus exotique - forcément - mais qu'on verrait bien , là aussi, portée à l'écran.