Ce qui me passe par la tête plusieurs années après avoir lu ce "livre" : niaiserie, facilité, de bons sentiments, barbant parfois surréaliste. En lisant tout cela, on se demande pourquoi les gens sont aussi malheureux, tout à l'air (presque) facile.
Expliquez donc aux victimes de harcèlements, de violences quotidiennes (morales et / ou physiques), de leur douloureux passé, aux malades qui souffrent chaque jour, à ceux qui ont du mal à finir le mois, aux miséreux qui ont faim, qui dorment sous un carton comment le bonheur est accessible, aussi simplement.... Non, la bonne volonté ne fait pas tout.
J'ai tenté de consulter quelques livres du genre, de me sortir de mes romans parfois sombres ou glauques, mais le résultat me fait penser que les auteurs ne connaissent pas la misère (financière, morale ou affective..)
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intelligent, sensible. ces vérités sont connues mais Memmi nous les rappelle et nous aide à les appliquer.
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Toute éducation est élévation, contrainte, épanouissement et promesse de joies. Tous les sens y contribuent ; on s’éduque autant par la bouche que par l’œil ou l'oreille. Est-ce un hasard si ce même terme, goût, désigne le sens de la bouche et une manière de vivre ?
Le libertinage absolue, s'il existe, est certes une impasse ; loin d'y trouver une extase continue, on s'y écœure et quelquefois l'on s'y détruit.
A l'occasion de la réédition du "Mirliton du ciel" aux éditions Chemins de tr@verse, Albert Memmi revient sur ce livre (son seul recueil de poésie !), sa signification pour lui, et son rapport à sa Tunisie natale.