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Olivier Rolin (Traducteur)
EAN : 9782757805473
544 pages
Points (06/09/2007)
3.89/5   301 notes
Résumé :
À quoi rêve Onofre Bouvila en franchissant les portes de cette ville des prodiges, geyser bouillonnant que cette Barcelone qui s'apprête à accueillir la prochaine exposition universelle de 1887 ? Suivant le cours du fleuve de l'exode, Onofre quitte sa campagne pour la ville. Et, malgré sa bonne volonté, il se heurte à un monde qu'il ne connaît pas, lardé d'une pauvreté issue d'une crise économique durable. Alors qu'il est sans le sou et que l'expulsion est pour le l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 301 notes
Barcelone ! Ville de tous les prodiges, de tous les émerveillements, mais de toutes les déchéances, de tous les avilissements.


Barcelone ! Ville racontée par Eduardo Mendoza, à travers l'histoire d'Onofre Bouvila, obscur petit adolescent né d'un aventurier malchanceux et d'une pauvre femme.
A 13 ans, il fuit la maison paternelle pour arriver dans une ville fiévreuse à cause de la préparation de l'Exposition Universelle, la 1ère, celle de 1888. Parti de rien, il connaitra la montée graduelle vers la richesse et le pouvoir. Pas le pouvoir politique, non, mais le pouvoir dû au cynisme et à un sens aigu de l'observation. de petit voyou à riche potentat, sa destinée sera exceptionnelle.
Des basses classes aux plus hautes sphères, Onofre Bouvila laissera partout des traces, et quelles traces ! Je cite, sans exhaustivité, les balbutiements du cinéma, le trafic d'armes pendant la Première Guerre Mondiale, l'aventure aéronautique...


Mendoza mêle la vie de cet homme à la vie multiple de Barcelone. Les petits et les grands, les anciens et les plus jeunes sont exposés à la lumière de notre monde contemporain.
Le narrateur fait des anticipations, des retours en arrière, se permet de donner son avis sur ce qu'il conte et adopte en toute logique un point de vue omniscient.
A travers un flot de paroles qui passent très souvent du coq à l'âne, mais toujours compréhensibles, dans une trame dense, quasi sans dialogues et aux paragraphes rares, je me suis sentie couler à certains moments, et je me disais : « Mais quand vais-je pouvoir sortir de cette ville ? »


Une ville époustouflante, un roman foisonnant...Barcelone est bien « La ville des prodiges ».
J'avais entamé ce roman à l'occasion d'un city-trip de 3 jours, je viens seulement de le terminer, alors que je suis rentrée depuis une semaine.
Impatiente de me libérer de ses rets tentaculaires, j'ai apprécié malgré tout y retrouver le parc de la Citadelle, la colline de Montjuich, le port, et même Gaudi dans sa Sagrada Familia.
Et puis, comme je comprends Mendoza ! On n'arrive pas à arrêter de parler de Barcelone...Moi-même, je ne parviens pas à mettre un terme à la préparation de mon album-photo, n'en finissant pas de choisir telle et telle témoignant de l'extraordinaire diversité de cette ville !


Barcelone, ville des prodiges ? Sans nul doute !
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Onofre Bouvila a décidé de dévorer Barcelone et peut-être le monde s'il en a l'occasion. Ce jeune paysan de 13 ans quittant sa campagne sans regrets pour devenir « un autre », n'a déjà aucun doute et peu d'état d'âme. Sa pauvreté, il la crache dans le ruisseau de cette ruelle qui le conduit à son destin. Onofre Bouvila connaît son intelligence, il n'attend que le bon moment pour lui faire déployer ses ailes.
Barcelone s'achemine vers le vingtième siècle, Edouardo Mendoza nous la peint en pleine mutation, à la fois remplie de pourriture et de joyaux. Ce qui entoure Onofre Bouvila à son arrivée ressemble à une ville moyenâgeuse, rongée par la misère, la récession ; le couvercle d'une marmite qui va déborder. A la recherche d'un travail Onofre va atterrir dans une pension de famille misérable, peuplées de personnages fantasques, grotesques et eux aussi misérables. Une patronne obèse qui ne parle jamais, un patron qui – Onofre le découvrira plus tard - se travestit la nuit pour aller faire la fille de joie dans les quartiers malfamés de Barcelone, leur fille, Delfina, une sorte de vierge anarchiste qui est la seule à tenir l'établissement. Un curé qui n'inspire pas la sainteté, une cartomancienne obsessionnelle, un commerçant filou et d'autres sont les clients de cet endroit qui ressemble à un bouge, où la saleté et la malhonnête font loi. Onofre Bouvila s'en fiche, il sait qu'il ne restera pas là ; Mais il doit commencer à travailler. Par l'intermédiaire de Delfina, il se retrouve à distribuer des tracts anarchistes ; Ce travail l'entraîne sur les chantiers de l'Exposition universelle de 1888. L'ère industrielle en plein essor, les conditions de travail d'un prolétariat ouvrier et paysan réveille les consciences politiques de certains. Onofre Bouvila qui se révèle avoir une prodigieuse mémoire, a bien appris sa leçon : son « mentor » et accessoirement son fournisseur de tracts l'a formé, lui a appris l'essence de la cause anarchiste ; Onofre n'y est pas insensible à cette mouvance qui s'agite. D'ailleurs, une fois fortune faite, il aura des velléités de renverser la table, soutenir financièrement les révolutionnaires du monde entier, fomenter un soulèvement international des « masses populaires ».
Onofre Bouvila encore jeune adolescent sur les chantiers de l'Exposition universelle « commet » sa première arnaque auprès de ces travailleurs qu'il harangue à se révolter. le dragon qui est en lui a déployé ses ailes. Il laisse s'épanouir son intelligence vivace, son goût de la manipulation, un sens des affaires inné et une confiance en soi inébranlable. Il s'adjoint les services d'un jeune homme qui sera « peut-être » son seul ami tout au long de sa vie. J'écris peut-être, car Onofre Bouvila peut-il avoir des amis ? En veut-il seulement ?
Onofre Bouvila se retrouve à la tête d'une bande de jeunes voleurs qui pillent allégrement les pavillons de l'Exposition universelle encore à l'état de chantier. Il sait au fond de lui que la fange dans laquelle il met le pied est un tremplin, un onguent de réussite. Il veut devenir le plus riche, le plus grand, il veut être reçu à la table des rois.
Edouardo Mendoza nous présente une Barcelone effervescente, peuplée d'êtres parfois proches de la cour des miracles. C'est un brassage de vies, un embrasement des idées, des sens ; Tout se respire : la crasse, la pluie, l'odeur de la mer, la richesse des palais, la pauvreté des faubourgs, le goût de l'acier, la poussière des murs, la violence du sang. Tout se délite et se ramifie comme un tentacule que l'on coupe et qui repousse sans cesse. Les hommes et le progrès industriel se heurtent, se confondent, s'enlacent ; Toutes les mutations semblent possibles.
L'écriture de Mendoza est brillante, généreuse, drôle, ironique, absurde, fantasque, tragique, poétique. Edouardo Mendoza me fait penser à Mikhaël Boulgakov. Ce n'est pas du tout le même style mais cet humour parfois un peu désespéré qui brise le pathétique de certaines scènes ; Cette ironie grinçante et la peinture un peu burlesque de certaines situations ne peut que me les faire rapprocher.
La construction de l'Exposition universelle ressemble à un grand chantier de legos on s'agite des enfants turbulents essayant de construire des bâtiments. Corruption à tous les étages ! Les hommes de pouvoirs de Barcelone que ce soit le maire, les conseillers, les notables, l'armée, la noblesse, etc. sont au choix : idiots, corrompus, affairistes, assassins, alcooliques, sordides, ou tout cela à la fois. Onofre Bouvila devient l'homme le plus riche de Barcelone, de l'Espagne et pourquoi pas de l‘Europe. Il est devenu un industriel innovant, après avoir été bonimenteur, homme de main, chef de gang. Il s'est éloigné des brigands, des maquereaux, des quartiers malfamés de Barcelone pour devenir respectable ; Mais il n'est toujours pas l'égal de cette aristocratie confite, complotiste, peureuse qui freine des deux pieds devant l'émergence de tout un monde nouveau. Ils craignent tous Onofre Bouvila. Ils savent qu'il est sans pitié. Il a l'habitude de faire table de rase de ses ennemis, de ses concurrents. Ils ont tous besoin de son argent mais aimeraient bien le voir disparaître… Est-ce qu'une petite dictature pourrait faire l'affaire ?
Edouardo Mendoza nous parle d'histoire, de politique, de sociologie, de sciences à travers le destin d'un homme - personnage peu aimable, avec sa part de noirceur – incroyablement obstiné et résistant. Son aventure individuelle est traversée par l'humanité de toute une ville effervescente. le livre se referme sur l'Exposition universelle de 1929. Une apothéose barcelonaise vertigineuse faite d'amour, de lucidité et de poésie.

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La ville des prodiges : joli titre que celui choisi par Eduardo Mendoza pour ce roman dont l'un des personnages principaux est Barcelone, sa ville natale. C'est d'ailleurs ce qui a motivé mon choix de lecture. J'aime cette ville cosmopolite, colorée et joyeuse... Mais je m'attendais à autre chose qu'à ce que j'ai lu...
Suis-je complètement passée à côté de mon pacte de lecture ? Pas tout à fait...
Barcelone est bien là et je dois rendre hommage à l'auteur pour la précision et la richesse des détails qui jalonnent le roman et évoque l'histoire de la ville depuis la 1ère Exposition universelle, inaugurée en grandes pompes le 8 avril 1888 après moult péripéties auxquelles l'auteur nous fait activement participer car le récit et les descriptions qu'il nous livre regorgent de détails pittoresques. J'ai également découvert les liens très forts qui liait Barcelone et le courant anarchiste et par contre-coup j'ai mieux compris la lutte farouche et désespérée que va livrer la ville contre l'armée franquiste en 1939. de même, j'ai compris l'origine de l'opposition architecturale très marquée qui existe entre la vieille ville prisonnière de ses murailles et l'Ensanche, la ville nouvelle qui va devenir le quartier élu par la bourgeoisie et faire l'objet d'une spéculation immobilière éhontée à la fin du XIX ème siècle.
Mais un roman n'est ni un essai ni un livre documentaire et là où le bât blesse, c'est que l'histoire qui est contée fort longuement (500 pages) dans ce roman m'a vite lassée... Son héros principal Onofre Bouvila avait pourtant tout pour me séduire. Un destin hors du commun : celui d'un petit paysan venu des terres arides de Catalogne et qui va se hisser à force d'intelligence, de manipulation et de coups tordus pouvant aller jusqu'au crime, au rang des grandes fortunes d'Espagne ! Ce personnage aurait donc pu être une sorte d'anti-Donquichotte qui m'entraîne dans des aventures rocambolesques et épiques. Mais il n'en a rien été... La raison ? Ce personnage a manqué pour moi de crédibilité, de puissance et de charge émotionnelle. Ses revirements, ses contradictions, ses états d'âme ne sont pas préparés, ni évoqués avec beaucoup de doigté. Faut-il mettre en cause uniquement le style de l'auteur ? Difficile de juger avec clairvoyance dans un livre traduit. En tout cas, ce qui est sûr c'est que je ne suis pas sentie emportée par la plume de l'auteur ni par la trajectoire de vie d'Onofre
Si l'on ajoute à cela de multiples digressions sans véritable accroche avec le récit, on comprendra que j'ai vu arriver avec soulagement la fin des aventures d'Onofre Bouvila...
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Onofre Bouvila très tôt quitte sa campagne et ses brebis pour le rêve de la grande ville, synonyme de grande vie. Barcelone, le rêve d'un gamin de 13 ans venu chercher gloire et fortune, à défaut de faire du fromage de brebis et de patauger en culotte courte dans la boue. Et en cette année 1888, c'est l'effervescence en Catalogne avec la première exposition universelle, l'occasion pour Barcelone de devenir grande, populaire, magique et de montrer à ses chiens qui gouvernent à Madrid que même sans le fric proposé, Barcelone sera naître – quitte à s'endetter pendant des décennies.

Le roman s'achève 900 pages après (pour mon édition mini-format, 500 pour les autres) avec une nouvelle effervescence en Catalogne pour sa seconde exposition universelle de 1929. Entre ses deux évènements majeurs qui transformèrent Barcelone, je suis le parcours d'Onofre, du gamin paysan au riche mafieux qu'il est devenu. Mais ce héros qui n'en est pas vraiment un, tant il parait avoir des moeurs douteux, un caractère arriviste et n'hésitant pas à tuer, sans scrupule ni remord, qui se mettra en travers de son chemin est si exécrable qu'en fait la véritable héroïne de ce roman foisonnant de richesses et de découvertes historiques est Barcelone.

Alors, oui, il y a beaucoup de digressions historiques dans l'histoire de ce livre. Elles cassent peut-être le rythme mais elles n'ennuient jamais, tant la plume d'Eduardo Mendoza glisse le long du temps et des grands moments de l'Histoire. Ces apartés foisonnent de détails sur ces deux expositions universelles, mais aussi sur le début du cinéma, de l'électricité, des hélicoptères, bref tout ce qui fait de notre vie celle qu'elle est actuellement. le progrès ne s'arrête pas et ce n'est pas Onofre Bouvila qui ira à son encontre. Bien au contraire, il le porte à bout de bras et de pesetas, toujours prêt à magouiller pour le faire avancer, pour peu qu'il y sente son intérêt et perçois quelques revenus supplémentaires, même mafieux.

En fait, je destine ce livre à toutes celles et ceux qui veulent découvrir la capitale catalane, qui naquit réellement de ses fondements à cette première exposition universelle. Toute son architecture, tout son caractère, toute sa vie, découlent de ces deux événements majeurs et « la ville des prodiges » est ainsi un vibrant hommage à Barcelone, le thème principal essentiel et incontournable de ce roman. Tu verras ainsi l'ébauche de son architecture actuelle, tu visiteras aussi bien les bas-fonds, que les quartiers haut-bourgeois, tu comprendras son caractère et quand tu boiras quelques cervezas à la terrasse des cafés barcelonais cette été, tu imagineras le Bison assis à la table d'à côté, une bière fraîche, les jambes croisées et le regard matant les épices catalanes virevoltant de leurs jupes d'été sur le chemin de la plage… D'ailleurs, est-il Real de Madrid ou FC Barcelone, je crois qu'il se pose toujours la question, et que tant que la réponse ne lui viendra pas à l'esprit, il continuera de mater les catalanes en buvant des bières à l'ombre des terrasses de cafés.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Onofre Bouvila, paysan catalan, va accomplir le prodige, entre les deux expositions universelles de 1888 et 1929 à Barcelone, de devenir un riche industriel dans une ville ravagée par la pauvreté : un (anti) héros sans scrupule qui sort tout droit des romans picaresques du XVIème siècle, parachuté dans une Barcelone grouillante, entouré de personnages louches, répugnants et malhonnêtes ...
Un roman loufoque truffé de références historiques et politiques dépeignant la décadence et l'évolution de Barcelone vers la fin du XlXème et le début du XXème siècle, et qui, petit à petit, se transforme en une ville moderne. Très pittoresque !!!
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Sans dissimuler son orgueil, il lui montra aussi les travaux du stade. Cette construction, ajoutée après coup au plan général, avait une surface de 46 225 mètres carrés et était destinée aux manifestations sportives, expliqua le marquis. Depuis que l’idéologie fasciste s'était répandue en Europe, tous les gouvernements encourageaient la pratique du sport et l'assistance massive aux compétitions sportives. Avec cette mode, les nations essayaient d'imiter l'Empire romain, dont elles prenaient les usages pour anachronique modèle. C'était maintenant les victoires sportives qui symbolisaient la grandeur des peuples. Le sport n'était plus dorénavant une activité des classes oisives ni un privilège des riches, mais le mode naturel de détente de la population urbaine ; politiciens et penseurs y voyaient un moyen d'améliorer la race.
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aussi avait surgi, […], un quartier du plus mauvais aloi, le plus mal famé de Barcelone. On y trouvait des théâtres offrant des spectacles osés et sans esprit, des tavernes crasseuses et agitées, une fumerie d’opium de bas étage, à quatre sous (les bonnes étaient dans la ville haute, près de Vallcarca), et des bordels sinistres. Là se rendaient seulement des prostituées, des proxénètes, des rufians, des contrebandiers, des délinquants. Pour trois sous, on pouvait passer contrat avec un voyou et pour un peu plus avec un assassin. La police n’entrait dans la zone qu’en plein jour et uniquement pour parlementer ou proposer un échange. C’était comme un Etat indépendant ; on en était venu à émettre des billets à ordre qui circulaient comme de l’authentique papier-monnaie ; il y avait aussi un code particulier, très strict ; on rendait une justice sommaire et très efficace : on ne s’étonnait pas de rencontrer de temps en temps un pendu se balançant au linteau de la porte d’un lieu de plaisir.
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La nuit, chez lui, enfermé dans sa bibliothèque, entouré de centaines de livres qu’il n’avait pas l’intention de lire jamais, il fumait des havanes et se souvenait avec nostalgie de ces nuits déjà lointaines passées à faire la bringue, quand lui et Odon Mostaza, dont il regrettait désormais la mort, voyaient l’aube pointer à travers les fenêtre embuées d’une maison close, entourés de bouteilles vides, de reste de nourriture, de jeux de cartes et de dés, de femmes nues qui dormaient pelotonnées contre les murs et de vêtements épais dans toute la pièce, épuisés et heureux, avec l’innocente griserie de la jeunesse.
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Le voyageur qui arrive pour la première fois à Barcelone remarque vite où finit la vieille ville et où commence la nouvelle. Les rues sinueuses deviennent droites et plus larges ; les trottoirs, plus spacieux ; de grands platanes font une ombre agréable ; les constructions ont plus d'allure ; beaucoup s'étonnent , croyant avoir été transportés magiquement dans une autre ville.Sciemment ou non, les Barcelonais eux-mêmes cultivent cette équivoque : en passant d'un secteur à l'autre, ils paraissent changer de physique, d'attitude et de costume. Il n'en fut pas toujours ainsi ; cette transition a son explication, son histoire et sa légende.
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L'Exposition universelle resta ouverte jusqu'au 9 décembre 1888. La clôture fut plus simple que l'inauguration : Te Deum à la cathédrale et brève cérémonie au palais de l'Industrie. Elle avait duré 245 jours et été visitée par plus de deux millions de personnes.Le coût de sa construction s'était élevé à 5 624 657 pesetas et 56 centimes. Certaines installations purent être récupérées pour d'autres usages. Le solde de la dette fut énorme et pesa sur la municipalité de Barcelone pendant de nombreuses années. Demeura aussi le souvenir de journées de splendeur et l'idée que Barcelone, si elle le voulait, pouvait devenir une ville cosmopolite.
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Rencontre avec Eduardo Mendoza en partenariat avec l'Institut Cervantès de Bordeaux. Entretien avec Yves Harté.
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