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Critique de brigittelascombe


"Ctations tirées de l'autobiographie le Voyage inachevé choisies et traduites de l'anglais par Mireille Gansel" (maître de conférences et traductrice), le violon de la paix éclaire le lecteur sur "l'enfant prodige" que fut Yehudi Menuhin Juif américain d'origine modeste touché par Bach dés l'âge de 5 ans, son "envoutement" à 7 ans pour Georges Enesco véritable "main de la Providence" qui va l'éclairer de son enseignement musical, son attirance pour les Tziganes (persécutés comme les Juifs), sa renommée internationale de violoniste, soliste et chef d'orchestre.
"La musique est mon laisser-passer partout dans le monde" affirme Yehudi Menuhin dont le prénom symbolique Yehudi signifie le Juif. Exalté, hypersensible, idéaliste, volontaire, comment pour un musicien hors normes tel que lui ne pas s'engager pour une langue universelle, la musique, permettant l'élévation de la nature humaine et source d'émotions partagées.
La musique source de paix? le violon de la paix, celui de Menuhin l'a prouvé durant la 2° guerre mondiale où il a joué pour les alliès, en 1945 où il a joué bénévolement pour les "rescapés des camps", au pied du Mur des lamentations où courageux (malgré les menaces, les reproches pour son amitié pour Furtwängler le plus grand chef d'orchestre allemand lors de l'après guerre et le fait qu'il ne se sente pas sioniste).
"Vivre ensemble en respectant les différences".
Outre ce magnifique portrait (émaillé de réflexions philosophiques et d'une prière émouvante et vibrante d'espoir) d'homme passionné par son art , c'est un message de fraternité que nous transmet le violon de la paix car Yehudi Menuhin, autoritaire et humble à la fois a voulu transmettre des étincelles de son talent aux plus démunis en créant un mouvement et passer en quelque sorte la main en fondant une école internationale de musique (pour permettre l'émergence des dons musicaux).
Ce livre est porteur de paix. J'en recommande la lecture. Illustré des portraits aquarellés ou au crayon (très forts et expressifs) de Myfanwy Pavelic, il est merveilleusement (le mot est faible car j'ai été subjuguée) illustré par les calligraphies poétiques (semblables à de légères envolées de notes) de Claude Melin (au trait de plume exceptionnel) que je verrais bien en haïga (poésie+calligraphie+peinture) comme dans Haïga peindre en poésie de Ion Codrescu.
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