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Critique de Masa


Masa
20 février 2014
Je suis tombé sur une édition de poche originale de Un animal doué de raison par Robert Merle en parfaite état. La tentation était trop forte de goûté à l'écriture d'une époque désormais lointaine.

En pleine guerre froide, les deux blocs misent sur l'intelligence animale. Des recherches sont menés tout d'abord sur des primates, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Ainsi, les études sont tournés vers les dauphins. Ces animaux marins sont des être très intelligent dont le cerveaux est approximativement de même taille et de même morphologie que celui de l'être humain. Ces cétacés ont un avantage certain, puisqu'ils peuvent passer inaperçu par les sonars les plus perfectionner.

Bienvenue dans une époque sombre où chacun des deux blocs pouvaient détruire la planète avec leurs arsenaux nucléaires, où chaque faits et gestes étaient surveillés étroitement. Bon, en fait, cela n'a pas tellement changé, mais nous faisons semblant de croire que l'on vit dans une certaine liberté. Félicitons l'auteur pour sa maîtrise linguistique, sa verve et ses recherches. En avant-propos, Robert Merle a écrit une petite note comme quoi, il souhaitait que son roman soit le plus proche possible d'un documentaire. Bien qu'il soit intéressant et parfois émouvant, pourtant, j'ai eu beaucoup de mal avec son roman pour plusieurs raisons. En premier, il y a une forte partie trop politisé. Pour poursuivre, il faut savoir que l'auteur a écrit son livre avec plusieurs style littéraire, une prouesse en soit, mais un supplice pour moi lorsqu'il passait à un certain style.

Le style narrative donc, il y en a plusieurs. le style normal avec dialogue entre les chercheurs et les cétacés. Puis, un autre, style passif, l'auteur décrit les événements. Enfin, celui qui m'a posé beaucoup de problème, un style spécial. Je ne sais pas vraiment comment le décrire. Une phrase longue (parfois une page) entrecoupé par de nombreuses virgules ou les dialogues ne font plus qu'un avec la narration. C'est un style voulu par Robert Merle, certainement. Je ne sais pas si c'est le cas dans les autres éditions, mais j'ai trouvé ça très énervant comme lecture, d'autant plus que ces passages prennent une majorité du roman.
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