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EAN : 9782764622131
Boréal (22/01/2013)
3.66/5   22 notes
Résumé :
Oublie-t-on jamais la maison qui a abrité notre enfance ? Ses odeurs, sa lumière, le vieil érable qui se dresse devant la porte, le bout de rue qu’on aperçoit de la fenêtre ?

La maison de notre enfance est un lieu magique, où rêves et cauchemars sont autant de pièces secrètes qu’on ne se lasse pas de revisiter. Chaque marche de l’escalier, chaque latte du plancher nous semble familière, aussi familière que le grain de notre peau, que la paume de notre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voilà un livre qui se termine rapidement, notamment a cause de sa taille, tout juste 160 pages et qui me laisse un sentiment d'incompréhension.

Autant j'ai bien aimé l'histoire, tout ce qui s'y passe, les sentiments des divers protagonistes, autant je n'ai pas compris le but de ce livre. Je ne parviens pas comprendre la finalité d'un livre si petit qui au final ne raconte pas grand chose.

Un petit détail qui a accroché ma lecture, c'est la non-traduction de certains passages. L'auteur étant canadienne il n'y a sans doute pas eu de traduction française, du coup on se retrouve avec certaines expressions qu'on ne comprends pas et qui ne sont pas expliquées, et d'autres qui sont dans ce que je qualifie de vieux français, que seul les canadiens utilisent encore.

Bref, tout ça combiné et ben ça donne un livre pas déplaisant en soit, mais qui laisse une gout inachevé. Vite lut, vite oublié.
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Très court roman que celui de Stefani Meunier dans lequel nous découvrons l'amitié d'un garçon et d'une fille de 12 ans. A l'aube d'un changement important dans la vie de Pierre-Paul, le narrateur principal, nous parle des derniers jours passés avec son amie Charlie. Un jour, elle dort à côté de lui dans son lit et l'autre, elle est portée disparue. C'est donc aussi de cette absence que Stefani Meunier nous parle ; l'absence pour un ami, l'absence pour un professeur, l'absence pour une famille. La culpabilité aussi ; celle de n'avoir pas pu prévoir, n'avoir pas pu empêcher. Mais surtout, elle nous narre les sentiments d'une autre fille, née pour combler l'absence de cette enfant disparue.
J'ai bien aimé, mais je suis restée sur ma faim. J'aurais voulu plus de page, pour comprendre. L'auteur a fait le choix de ne jamais donné la clé, de ne rien clore. Autant j'ai aimé ce choix littéraire dans L'ascendant d'Alexandre Postel, autant ici, ça m'a agacé. Si je pouvais me permettre une comparaison, mais qui est loin d'être évidente, j'ai compris un peu, je dis bien un peu, malgré tout, le vide que laisse le questionnement pour la famille d'enfants disparus, sans traces aucune.
Je dirais que ce fut une lecture agréable, mais qui ne laissera en moi que peu de choses.
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L'histoire de deux adolescents à Montréal, le narrateur Pierre-Paul à douze ans, son amie est Charlie. Ils se partagent tout, leurs secrets, des passions sur les ovnis, le triangle des Bermudes, jouent à se faire peur dans le grenier, la cave. Son acteur préféré est Jack Torrence dans Shining. Ils apprennent par coeur "la nuit américaine" de Truffaut et rejouent des scènes, Charlie à la voix de Valentina Cortese. Un matin Pierre-Paul part en classe, mais Charlie est absente. Un policier est présent et l'interroge. Charlie a disparu.

Puis arrive Clara : C'est la soeur de Charlie, née dans l'espoir de remplacer la disparue. Elle va vivre dans l'ombre de Charlie, la soeur évaporée qui n'existe que par des photos, son journal et la mémoire des parents.

Puis nous assistons à la rencontre de Pierre-Paul et de Clara dans l'ancien quartier ou Charlie à disparu trente ans plus tôt.

Un récit tout en sensibilité et touchant, des blessures d'enfance qui ne se referment jamais tout à fait, une note d'espoir malgré un passé pesant, des questions sans réponses qui se diluent peu à peu avec le temps.
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critiques presse (1)
LaPresse
24 juin 2013
Troublant, mystérieux, onirique: on voit bien dans ce quatrième roman que Stéfani Meunier sait créer des atmosphères particulières.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il y a toujours un coquillage, celui-là, magnifique, parfait, qu’on tente d’attraper et qui part dans une vague qui vient tout ramasser, on attend, on guette, on espère que la vague nous le rendra, mais non, on ne voit plus le coquillage idéal parmi les autres, ceux qu’on a mille fois, ceux dont on ne veut pas, les communs, les incomplets. Et on ne veut pas arrêter, on ne veut pas échouer.
On le veut notre coquillage.
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Et elle est partie. Et je ne sais pas pourquoi je me sentais si mal. Ses pas, lourds, dans le couloir, comme des coups de masse dans mon crâne. L’air qui ne voulait plus entrer. Un paquebot accosté sur ma cage thoracique.
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Je me souviens du mot soeur comme d'une explosion de rire et de sang. Encore aujourd'hui, le mot soeur comme ces gommes surettes au raisin que j'adorais alors qu'elles me faisaient presque mal.
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Pendant des années, ma mère avait sursauté chaque fois que le téléphone sonnait. Jamais elle se s'était dit bof, je ne réponds pas, je suis trop bien avec mon livre, avec mon assiette plein tout juste posée devant moi sur la table, avec ma fille en train de dessiner, avec mon mari en train de faire l'amour. Ma mère répondait toujours au téléphone, se lançait sur l'appareil avec une mélange d'espoir (ma fille, ils ont retrouvé ma fille) et de terreur (ma fille, ils ont retrouvé ma fille), ces deux émotions se lisant tout à tour sur son visage qui en paraissait difforme.
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On n’a jamais retrouvé Charlie vivante. On n’a jamais retrouvé Charlie morte. Peut-être a-t-elle été engloutie, peut-être son corps a-t-il été emporté jusqu’au fond de l’océan par une de ces vagues scélérates. Peut-être nage-t-elle avec les sirènes. Peut-être aussi qu’un jour on la verra tourner le coin d’une rue, toute grande, tout adulte, avec ses cheveux bouclés et ses yeux jaunes.
Moi, en attendant, je crois bien que je vais continuer de lui écrire des films, de construire des mondes qui n’existent pas, mais où elle a bâti sa maison.
Je reprends ma marche, je tourne le coin de l’avenue Lorne pour, je le sais, ne plus jamais y revenir. Car on ne rentre jamais à la maison.
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