AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Koneko-Chan


Après la préquelle "Il était une fois... Cinder", j'ai enchaîné avec ce premier tome. Je pensais déjà connaître les bases du récit : Cinder cyborg, vivant avec sa belle-mère et ses belles-soeurs dans un pays asiatique, future mécanicienne, une terrible maladie qui sévit dans le monde... Et bien non, il y a quand même quelques éléments qui m'ont échappés. En premier lieu, la condition des cyborgs : complètement rejetés et dénigrés par la société : what ?! Pourtant, ce sont des humains, ils n'ont seulement pas eu de chances. Et il faut que la populace en rajoute une couche ? J'avais réalisé le dégoût d'Adri, mais je ne savais pas que ça s'étendait à tout le monde. Donc oui j'ai été surprise et dégoûtée par ça... Cinder ne nous apparaît que plus sympathique quand on voit le reste de l'humanité...

Si je ne me trompe pas, Cinder a 16 ans au début de ce tome, 5 ans après son arrivée à New Beijing. Elle est maintenant devenu une mécanicienne renommée, mais ça n'empêche pas ses voisins de se tenir à l'écart de son atelier et de la juger par son statut de cyborg... Oui j'y reviens encore mais voilà, c'est juste immonde ! Les cyborgs sont traités comme des moins que rien, et sont "sacrifiés" à la science dans le but de trouver un antidote à la létumose : soit ils sont volontaires, soit on tire le nom d'un cyborg au hasard... Leur excuse, c'est celle-ci "La science leur a donné une seconde chance, elle a le droit de la reprendre". Bref, donc Cinder doit se débrouiller dans cette société de dénigrement. Mais sa vie change lors d'une seule journée : elle rencontre en premier lieu le prince Kai qui cherche à faire réparer, incognito, son androïde Nainsi. Il va donc la confier aux soins de Cinder, après s'être étonné de trouver une jeune fille à la place du vieux papy auquel il s'attendait (sa renommée s'étend jusqu'au palais). Et dans la même journée, après le départ du Prince, la létumose (maladie incurable : le sujet meurt dans les quelques jours qui suivent) sévit une fois de plus. Après une série d'événements qui vont en découler, Cinder va se retrouver à jouer les cobayes cyborgs au palais...

Une grande part du récit se fait du point de vue de Cinder. On s'attache d'emblée à cette jeune fille qui possède son petit caractère et n'a pas froid aux yeux. En même temps, à force de persécutions et de dénis... Elle est devenue plus forte. Sa belle-famille (sauf Peony) est toujours aussi insupportable. Heureusement que Cinder a Iko, son amie androïde qu'elle a réparée à l'âge de 11 ans. On va aussi faire plus amples connaissances avec le prince Kai qui va devoir faire face à son statut d'héritier et tenir tête à Levana, la reine des Lunaires. Mais les Lunaires, qu'est-ce donc ? C'est un peuple mystérieux qui vit sur la lune. Une de leur particularité est qu'ils utilisent le magnétisme pour se faire obéir ou pour montrer des illusions aux humains. Pour tout vous dire, ils me font bien flipper ! Je plains ce pauvre Kai ! Mais celui-ci est prêt à tout pour aider son peuple, jusqu'à laisser la reine s'incruster dans son château. La reine Levana, qui apparaît dès le début comme la grande méchante du récit, comme le personnage détestable, bien plus encore qu'Adri l'acariâtre belle-mère.

Au niveau du récit, je n'ai rien à redire : l'univers est riche et bien construit ; le livre se lit avec une bonne fluidité ; et la complexité du récit en fait bien plus qu'un simple roman jeunesse. On parle d'une réécriture du mythe de Cendrillon : certes il y a beaucoup de similitudes, mais je ne me suis pas dit "ah ouais c'est comme dans Cendrillon ça" pendant tout le roman. L'auteur a su donner une identité propre à son récit. Ce n'est pas parce qu'on connaît le conte que l'on va connaître le fil directeur de ce récit. Par ailleurs, j'ai lu plusieurs avis disant que le livre avait un aspect bien prévisible -> pour tout vous dire, je n'ai RIEN vu venir (pendant la première moitié du roman du moins) ! En fait, je m'étais complètement inventée une autre histoire, avec des Blanche-Neige et autres personnage de contes xD (je savais que le tome 2 était sur le petit Chaperon Rouge alors... Je me suis dit qu'ont verrait d'autres incarnations ^^"). Ce n'est que vers la moitié de Cinder que j'ai deviné cet aspect prévisible. Mais ce dernier ne gâche en rien la lecture.
Mais la fin... Bien frustrante ! On n'a qu'une envie : celle de lire la suite.


Ce que j'aime le plus dans ce livre, c'est qu'il réussit à me captiver alors qu'il réunit 3 des trucs que j'aime le moins dans un livre : l'aspect science-fiction, les androïdes, et la maladie. Bizarrement, j'évite ces genre comme la peste, mais là ça passe vraiment tout seul !
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          180



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}