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Critique de Philemont


Depuis la mort de sa femme l'inspecteur Mat Joubert est au bord de la dépression. L'arrivée du nouveau chef de la brigade des Vols et Homicides du Cap, en Afrique du Sud, l'oblige à se ressaisir, celui-ci lui imposant une obligation de résultats sur une enquête difficile (celle d'un tueur en série qui utilise une arme datant de la guerre des Boers un siècle auparavant) tout en suivant une psychothérapie.

Le pitch est donc classique, mais ce premier roman traduit de Deon MEYER se démarque par bien des aspects. C'est en premier lieu la personnalité du personnage principal, terriblement humain, et donc crédible, et non sans rappeler celle d'un commissaire qui oeuvre sous d'autres latitudes. C'est en second lieu le cadre particulier de l'Afrique du Sud à la fin du XXème siècle, celui d'un pays en construction, dans lequel la pacification des relations entre blancs et noirs et la recomposition des services de l'Etat ne sont pas choses aisées ; à ce titre la prose de MEYER, qui écrit en afrikaans, est particulièrement percutante pour rendre compte de l'état des relations sociales entre les différentes strates de la société sud-africaine. C'est enfin une intrigue parfaitement menée, sur un rythme qui va crescendo et qui s'achève sur un final à couper le souffle.

En bref, Jusqu'au dernier est un excellent roman qui ne peut qu'inciter à surveiller de près la production littéraire de son auteur.
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