AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Françoise Périgaut (Traducteur)
EAN : 9782253119852
640 pages
Le Livre de Poche (03/01/2008)
3.65/5   65 notes
Résumé :
Fin du XIXe siècle. Aura Institoris a grandi dans le labyrinthe de couloirs obscurs du château de ses ancêtres, bâti sur un récif de la Baltique. Lorsque son père, l'alchimiste Nestor Nepomuk Institoris, est assassiné sur l'ordre de son plus vieux rival, la jeune fille se trouve entraînée malgré elle au cœur d'un conflit dont les racines remontent au Moyen Âge. Aux côtés de son frère adoptif, elle décide d'affronter le meurtrier de son père. S'initiant à son tour au... >Voir plus
Que lire après La fille de l'alchimisteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 65 notes
5
5 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
4 avis
1
0 avis
La fille de l'Alchimiste est un roman que j'ai pu lire il y a une douzaine ou une quinzaine d'années. Me baladant dans les rayons de littérature dans un espace culturel Leclerc, j'y étais venu sans trop savoir quoi choisir.
En parcourant les rayons je me suis attardé sur ce bouquin.

Sans en dire trop pour ne pas spoiler, je me rappelle qu'à l'époque le récit m'avait tenu en haleine tout au long du bouquin dans sa quête.
Complètement bouleversé par la fin du livre où se mêlent tantôt un univers fantastique et un univers de fantasy, la fin pourra en dérouter certains. No spoil mais la fin pour certains pourra paraître malsaine et pour d'autres qui en ont vu d'autres ne serait-ce dans la littérature d'épouvante, cette fin ne les choquera pas plus que ça.

L'ensemble de l'ouvrage est très bon, même si je doit l'admettre on a vu mieux. Juste le twist final qui surprend un peu.
Commenter  J’apprécie          428
La fille de l'alchimiste est un roman fantastique qui scrute le côté sombre de l'âme humaine. Ce côté qui s'attacherait aux plaisirs qui enivrent la chair au point de ne souhaiter sa destruction c'est- à-dire la mort. Ce côté dont la seule quête serait l'immortalité quelque soit le prix à payer pour y parvenir.
La fille de l'alchimiste est roman émouvant où se mêlent l'histoire de l'alchimie, la domination des templiers pendant le moyen-âge, la recherche sans cesse de la puissance de ces hommes qui ont traversé des siècles et qui sont même arrivé à fabriquer un être humain sans faire usage des moyens naturels en qui l'on retrouve les doubles qualités d'hermaphrodite dans le personnage de Gillian qui est sans père et sans mère officiels ...
L'inceste est pour ces hommes, avides de jeunesse, refusant absolument de vieillir, comme Dorian Grey de Oscar Wilde est une puissance qui conduit à l'immortalité....
Commenter  J’apprécie          240
La fille de l'alchimiste est un roman fantastique à l'histoire sombre et originale.

Il fait partie de ces livres très difficile à cerner. La lecture seule du résumé est loin de nous préparer à tout ce que l'on traverse au fil des pages.
Je ne vais donc pas essayer de le résumer dans les détails, loin de moi l'idée de vous gâcher les nombreuses surprises concoctées par Kai Meyer. le récit est scindé en deux parties. Et si la première se déroule toute seule, la seconde m'a très vite lassée et j'étais plutôt pressée d'en finir et de passer à une autre lecture.

L'histoire débute en 1897. Nous faisons alors connaissance avec les protagonistes de l'histoire. Charlotte, son mari Nestor et leurs enfants : Aura l'aînée, Daniel et Sylvette. La famille réside dans un château érigé au milieu d'une île. Les moeurs des habitants de cette demeure improbable sont pour le moins étranges et assez légères. C'est ce que nous découvrons au fur et à mesure en même temps que Christopher, nouvel enfant adoptif du couple. Mais à 17 ans, ce jeune homme à l'esprit rusé va tout faire pour s'attirer les bonnes grâces de son nouveau père adoptif. Nestor va donc le prendre sous on aile et en faire son apprenti. Ce que voit d'un très mauvais oeil Aura, qui devient vite jalouse et déteste son nouveau frère. Elle n'a de toute façon pas vraiment le temps de le côtoyer puisqu'elle est très rapidement envoyée loin, dans un foyer pour jeunes filles. A partir de là, l'histoire prend deux tournures différentes. Tandis qu'Aura tente de s'intégrer dans sa pension, l'ambiance au Château des Institoris s'assombrit et Christopher n'y est pas pour rien...

Dans un premier temps, il est assez difficile de déterminer quels vont être les véritables héros de l'intrigue. Ce qui est déstabilisant aussi, c'est que l'une des figures principales Christopher, est loin d'être une figure vraiment héroïque. Il est plutôt immoral et antipathique. Quant à Aura, même si son caractère dérange au départ, on en vient vite à la plaindre. En effet, ce qu'elle vit durant son séjour au pensionnat de Saint-Jacques dépasse l'entendement. C'est le passage le plus effroyable mais certainement aussi le plus intéressant du récit. Cette pension perdue tout en haut des montagnes s'avère être le théâtre d'évènements horribles et dramatiques. Lorsque Aura perce l'affreux mystère, il est déjà trop tard...
La rencontre avec Gillian est aussi un moment décisif dans la vie d'Aura. Les secrets qui entourent ce personnage et son physique peu commun le rendent vraiment fascinant.
Kai Meyer joue très habilement, voire, diaboliquement avec ses personnages et avec leurs sentiments. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne les épargne pas. Il tisse la toile d'une intrigue longue et dense, pleine de surprises et de mystères. Longue... Oui c'est bien le mot. Si la première partie du roman avance à un rythme soutenu, la seconde traîne beaucoup trop en longueur. J'ai vraiment fini par m'ennuyer et j'avais hâte de passer à autre chose.

Au départ, j'étais vraiment entraînée par l'histoire. On apprend petit à petit les vraies motivations des alchimistes (Nestor et son ennemi Lysander) et les plans macabres qu'ils échafaudent. On assiste même à un petit cliffhanger à la fin de la première partie, et puis on fait un bond dans le temps. C'est vraiment soudain. On retrouve Aura en 1904, soit après une ellipse de sept ans. le chiffre sept n'est bien sûr pas choisi au hasard, puisque c'est un chiffre qui revient souvent en magie et en alchimie. Beaucoup de choses ont changé entre temps, certaines personnes ne font plus partie de sa vie, tandis que d'autres ont fait leur apparition.
Entre roman gothique à l'atmosphère lugubre (que confirme la présence du Château et des sombres et denses forêts) et intrigue historique où les Templiers s'avèrent être les éléments centraux, Kai Meyer se plait à mélanger les genres. Peut-être tellement parfois, que le livre laisse comme un sentiment de fouillis inachevé. Puis, il faut avoir un esprit vraiment tordu pour élaborer des théories si vicieuses sur l'alchimie.
Malgré ça, j'ai apprécié ma lecture, surtout la première moitié, et le dénouement est assez convaincant bien que prévisible. Les décors sont plutôt bien choisis, et dignes d'intérêt. Que ce soit le château séculaire des Institoris, la crypte dissimulée sur l'île, les souterrains de Vienne, ou encore, la cabane perdue tout en haut de la montagne, tout cela participe à créer l'atmosphère si lourde et lugubre propre à ce roman.

Une histoire plutôt originale et inédite, mais de trop nombreuses longueurs qui ont fini par gâché ma curiosité.



Commenter  J’apprécie          111
Heureusement que j'ai lu ce livre en pleine période de canicule: ça compense (un peu) le fait qu'il soit long et ennuyeux comme un jour de pluie... J'ai été terriblement déçue: l'alchimie est un sujet tellement vaste et intéressant, il y avait tant à en dire, et tellement d'intrigues passionnantes à tisser autour! Et bien Kai Meyer a réussi la prouesse de rendre l'alchimie totalement insipide et sans saveur...

"La fille de l'alchimiste" a atterri dans ma PAL suite à la lecture de bonnes critiques sur cet ouvrage. Quelle mauvaise idée j'ai eu là... Je me suis tellement ennuyée, je n'avais qu'une hâte, c'était d'arriver au bout pour pouvoir passer à un autre livre. Comment ce livre a-t-il pu devenir un best-seller?! Pour certains romans dits "de plage" ou "de gare", je peux comprendre: leur lecture est facile et agréable, ce qui plaît à un large public. Mais ce livre ci est terriblement long et poussif, et le style très "classique" et descriptif n'est pas des + enthousiasmant. On n'en voit pas la fin... et d'ailleurs rien ne donne spécialement envie de savoir comment tout cela va se finir. L'auteur tisse un tel imbroglio entre de multiples époques, situations et personnages qu'on finit par ne même plus savoir ce qu'on cherche ou ce qu'on attend.

L'âme d'un roman est composée de son scénario, mais aussi et surtout de ses personnages. Et ici, les personnages sont tous + antipathiques et mauvais les uns que les autres. Comment dans ces conditions avoir de l'intérêt pour ce qui leur arrive? Comment éprouver la moindre émotion autre que de l'indifférence ou du mépris?! Je pense que j'aurais + accroché à ce livre, malgré ses faiblesses, si les personnages avaient été + "humains", et non pas ces personnes froides, hautaines, viles ou violentes.

Comme si cela ne suffisait pas, l'auteur à fait le choix de sauter sans cesse d'un personnage à l'autre sans aucune transition, ce qui ralentit la lecture car on doit sans cesse se resituer dans le bon contexte. Il y avait certes de la recherche, mais le résultat et bien trop fouillis, comme si l'auteur n'avait pas réussi à faire le tri dans ses idées et nous avait tout servi en un improbable et indigeste méli-mélo.

Enfin, des "détails" liés à l'édition viennent encore alourdir le bilan. On trouve dans le livre de nombreuses coquilles. Mais pas du genre faute d'orthographe ou lettre manquante, non. Plutôt du genre un mot à la place d'un autre (ex: "rirent" à la place de "firent"). Je pense que cela est dû à l'utilisation d'un système d'écriture intuitive genre T9 (comme sur les portables) suivie d'une mauvaise relecture. A noter également un gros souci avec le résumé de la 4ème de couverture: celui qui l'a rédigé a pris de tels raccourcis qu'au final ça n'a pas grand chose à voir avec ce dont parle vraiment le roman. "Aux côtés de son frère adoptif, [Aura] décide d'affronter le meurtrier de son père"... C'est bien + compliqué que ça et le résumé en devient presque mensonger!

Tout cela fait beaucoup pour un seul livre... Je vais donc m'empresser de changer de style de lecture afin de me "laver l'esprit" de cette laborieuse lecture. Bien que ma critique ne doive pas donner très envie de lire "La fille de l'alchimiste", si malgré tout cela tente quelqu'un, je l'échangerai volontiers...
Commenter  J’apprécie          70
Jeune auteur allemand prolixe, Kai MEYER est relativement peu traduit en France. A ce jour, Les Editions du Rocher ont publié deux de ses trilogies à destination de la jeunesse : L'Histoire de Merle, mettant en scène une Venise décalée, et Les Funambules des mers, consacrée aux pirates dans le plus pur esprit caribéen bien connu aujourd'hui. Il s'est également spécialisé dans le roman historique mâtiné de fantastique. C'est par exemple La Conjuration des visionnaires chez Rivages. C'est aussi La Fille de l'alchimiste, encore aux Editions du Rocher, et aujourd'hui repris au Livre de Poche.
Ce roman est consacré à la famille Institoris qui, à la fin du XIXème siècle, vit totalement isolée dans le château familial. Non seulement ce dernier se situe sur une île de la Baltique, mais le patriarche ne sort quasiment jamais du dernier étage du château, pratiquant ainsi l'alchimie dans le plus grand secret. Cela ne l'empêche pas d'être assassiné, ce qui conduit sa fille Aura et son fils adoptif Christopher à mener l'enquête sur ce meurtre. Ils découvrent alors de bien sombres secrets dont l'origine remonte au Moyen-Age et au destin de l'Ordre des Templiers.
La première chose marquante à la lecture de la Fille de l'alchimiste c'est son ambiance. Celle-ci est extrêmement sombre, aussi bien de par la situation géographique de l'intrigue (l'Europe centrale, où l'on se demande si le soleil brille jamais), que de par les faits dont elle est composée. Les personnages principaux ont beau être des adolescents, ils ne sont pas épargnés par l'imagination de l'auteur. Par exemple, Christopher est amené à commettre un meurtre et est emprisonné dans des conditions épouvantables pour d'autres meurtres qu'il n'a pas commis. Aura manque de se faire assassiner et apprend que son père avait pour objectif de pratiquer l'inceste avec elle. Bien d'autres personnages vivent des situations tout aussi difficiles et glauques, ce qui donne définitivement à ce roman un ton très particulier.
La noirceur des propos n'est pas synonyme de lenteur de l'intrigue. Au contraire, Kai MEYER enchaîne les rebondissements de chapitre en chapitre, et sait parfaitement tenir captifs ses lecteurs. Pour cela il manie une écriture simple mais parfaitement adaptée à la teneur de ses propos. En revanche, le romantisme de la situation mise en scène aurait mérité que l'auteur s'arrête un peu plus sur la psychologie de ses personnages. Pourquoi Christopher devient-il méchant et violent ? Aura n'accepte-t-elle pas un peu vite ce à quoi la destinait son père ? Etc.
La Fille de l'alchimiste n'en procure pas moins un bon moment de lecture, de même qu'il permettra à nombre de lecteurs de découvrir un auteur non anglophone. Ils ne sont pas si nombreux, et Kai MEYER a manifestement pour lui de nombreuses qualités de romancier.
Commenter  J’apprécie          60


critiques presse (1)
Elbakin.net
01 juillet 2015
Avançant dans une intrigue aussi tortueuse que passionnante, Kai Meyer nous offre un véritable défi de lecture.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La Grande Oeuvre n'est autre que la fabrication de la Pierre des sages. On dit souvent que cette pierre sert à transformer le plomb ou le mercure en or, mais ce n'est pas sa fonction véritable. En fait, elle nous montre le chemin de la perfection, la voie que doit suivre l'alchimiste pour devenir un homme parfait. A tout point de vue. La Pierre des sages n'est pas vraiment une pierre, c'est une poudre rouge que l'on appelle la Poudre de la projection. Les représentants de l'hermétique l'ont appelée "pierre" parce qu'elle résiste au feu, comme la pierre.
Commenter  J’apprécie          30
- Tu te fais du souci, mais pas pour toi-même. Comment fais-tu ?
- Je n’ai jamais pensé que l’indifférence était un état très enviable.
- En ce moment précis, je serais heureuse d’éprouver de l’indifférence à mon sort, ne serait-ce qu’un petit peu.
Il eut un sourire timide.
- Mais je ne suis pas du tout indifférent, actuellement.
Commenter  J’apprécie          20
Lysander a compris depuis longtemps que rien n'a autant de pouvoir sur les gens que leurs croyances. Le problème, c'est que chacun peut choisir ce à quoi il veut croire. Chacun suit des lois qu‘il s'est imposées à lui-même. Lysander décide de ne jamais croire à quelque chose sans posséder de preuves.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, les espoirs sont si impétueux et la raison si fugitive qu’il est impossible de déterminer où s’arrête la vérité et où commencent les espérances.
Commenter  J’apprécie          40
Parfois, il faut un événement grave pour faire évoluer les choses favorablement.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Kai Meyer (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kai Meyer
booktrailer allemand du "Pays des djiins", tome 1 du cycle "Les Seigneurs des tempêtes"
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (163) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2462 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..