AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782226330222
688 pages
Albin Michel (20/08/2014)
4.1/5   1225 notes
Résumé :
Roman familial, vaste fresque de l’Amérique des années 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux Prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages – trois
générations d’une famille texane, les McCullough – dont les voix successives tissent et explorent avec brio la part d’ombre du rêve américain.

Eli, le patriarche que l’on appelle " le Colonel " est enlevé à l’âge de onze ans par les Comanches et passera avec eux t... >Voir plus
Que lire après Le FilsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (235) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 1225 notes
Né en 1836, au moment où la déclaration d'indépendance arrache le Texas à la tyrannie mexicaine, Eli McCullough, dit le Colonel, va grandir dans un pays en pleine crise identitaire, où chacun lutte pour s'approprier un bout de terrain. Enlevé à treize ans par les Comanches, alors que sa famille vient d'être assassinée sous ses yeux, le jeune garçon va peu à peu s'acclimater à sa nouvelle vie jusqu'à s'intégrer complètement aux moeurs indiennes. Mais la civilisation le rappellera à elle quelques années plus tard, l'amenant à combattre ceux qui l'ont élevé et lui ont transmis son goût pour la liberté.

Reconvertit dans l'élevage, où il fait fortune, Eli donnera naissance à trois fils, dont Peter. A l'opposé de son père, Peter est un homme doux, empli de principes et guidé par un sens aigu de la justice. Malgré une vie plutôt terne, écrasée par l'ombre imposante d'un père tyrannique, Peter tentera de suivre son propre chemin, quitte à prendre une décision qui changera à jamais le destin des siens…

Enfin, il y a Jeanne-Anne, l'arrière-petite-fille d'Eli, qui tient d'une main de fer les rênes de l'entreprise familiale reconvertie dans le pétrole, laissant de côté ses sentiments afin de se faire respecter…


A travers le destin de ces trois personnages, Philip Meyer nous offre tous les ingrédients indispensables à une grande saga familiale réussie ! Chaque narrateur prend tour à tour la parole, Eli s'adressant à nous à la première personne, tandis que l'on découvre Peter à travers les vestiges de son journal intime et que Jeanne-Anne nous est dépeinte par un narrateur extérieur. Au fil du texte, chacun s'étoffe et se dévoile, témoignant, à travers son histoire, de l'évolution des mentalités et des changements de son pays.


Aux côtés des McCullough, c'est toute l'histoire du Texas de 1836 à nos jours que Philip Meyer nous raconte ! L'histoire passionnante d'une nation récente, qui s'est construit dans le sang et dans les larmes afin d'asseoir son autorité. 671 pages qui se tournent et se dévorent avec une réelle avidité tant l'écriture de l'auteur est fluide et agréable. Des personnages attachants, largement développés, que l'on prend plaisir à suivre et à voir se développer (ma préférence allant sans nul doute à Eli, l'aïeul au caractère bien trempé !). Des destins incroyables, ponctués de scènes parfois extrêmement violentes et dures, mais également de purs moments de douceur et de beauté. « le fils » est un roman ambitieux, parfaitement rythmé, riche en émotions fortes mais aussi capable d'humour. Bref, une épopée magistrale et enivrante à côté de laquelle vous auriez tort de passer !
Commenter  J’apprécie          1000
Autant en emporte le Texas... Des bisons au pétrole....

Préparez votre monture, vos bottes et votre lasso! Laissez vous entrainer dans une magistrale épopée de l'Ouest américain, dans le grand mythe de la conquête des territoires par l'"homme blanc", volant les terres aux mexicains, qui les avaient volées aux indiens, qui les avaient volées à d'autres indiens...

De 1836 (indépendance du Texas) à nos jours, la famille McCullough deviendra en quelques générations une dynastie du pétrole avec laquelle il faudra compter. Au fil du temps de son expansion, tous les moyens seront bons: meurtres, spoliations, corruptions, et conflits inter-générations internes.

De l'ancêtre, captif des indiens Comanches, à la dernière descendante, vieille dame richissime et isolée dans son ranch, c'est un roman historique régional qu'offre Philipp Meyer, aux personnages puissants, au souffle épique, aux temps pionniers des guerres indiennes, des grands élevages bovins et des prospections pétrolières.

Un récit en forme de western moderne, rendu dynamique par des chapitres courts intercalant les voix et les époques, entraînant les individus dans les grands espaces vierges, rendus exsangues de surpopulation, dans une valse effrénée de cupidité, de sauvagerie, mais aussi de culpabilité et de rédemption.
Car ascension et chute sont inévitables. On n'échappe à la morale dans toute fiction américaine!

Un roman passionnant, addictif, sur la mythologie fondatrice des Etats unis, illustrant en conséquences inévitables la mentalité actuelle du pays, forte de son bon droit, de sa supériorité, et des moyens employés pour arriver à ses fins.
Commenter  J’apprécie          874
« La philosophie Comanche à l'égard des étrangers était d'une exhaustivité quasi papale, torturer et tuer les hommes, violer et tuer les femmes, emporter les enfants et en faire des esclaves ou les adopter. »

Eli McCullough, fils de pionniers américains du Texas, a vu sa famille massacrée devant lui et vécu pendant trois ans avec les Comanches, s'enrichit par la suite sans épargner personne. L'instinct guerrier des hommes réduisant la vie humaine à une chose sans valeur ; le mépris de ceux présents avant est précisément le refus de Peter, son fils. Seule, Jeanne, leur descendante, richissime grâce au pétrole et à beaucoup de sacrifices, rejoindra d'une certaine façon la philosophie de son arrière-grand-père, Eli.

À travers trois générations de McCullough, Philipp Meyer nous conte avec un talent formidable l'histoire compliquée du Texas (espagnol en 1519, mexicain en 1821, puis indépendant en 1836 avant de devenir en 1845 un État des États-Unis), et plus généralement celle de l'Amérique — de la conquête de l'Ouest à nos jours. Un projet ambitieux, d'une puissance romanesque hors du commun, mené à bien grâce à la dimension humaine et au réalisme du récit (avec des scènes très dures), à l'humour et au sens de l'histoire de Meyer qui démonte l'illusion de l'Amérique et de son rêve.

Challenge MULTI-DÉFIS 2018
Commenter  J’apprécie          862
De 1936 à nos jours, la saga des McCullough. du patriarche Eli, dit le Colonel, à son arrière-petite-fille, Jeannie la femme d'affaires, en passant par son fils Peter, le cow-boy et surtout la honte de la famille. Trois générations, trois personnalités et à travers leurs parcours, c'est toute l'histoire du Texas qui se dessine. de 1936, année de la naissance d'Eli et de l'indépendance du Texas jusqu'à nos jours où une Jeannie au crépuscule de sa vie doit affronter les démons du passé familial. Leur saga commence donc avec Eli qui, à treize ans, voit sa famille se faire massacrer par les Comanches qui l'enlèvent et finissent par l'intégrer à leur tribu. Pendant trois ans, il est comanche, il chasse, il manie l'arc, il scalpe. Quand il revient à la civilisation, il s'engage chez les Rangers et combat avec les confédérés. Après la guerre, il pose enfin ses valises et se reconvertit en éleveur. de ses trois fils, c'est Peter qui reprendra les rênes du ranch. Mais Peter n'est pas Eli. Peter est épris de justice, Peter est non violent, Peter est inadapté au monde qui l'entoure. Dans cette époque où l'on tue pour une parcelle de terre, où l'élevage est moribond, remplacé par la prospection pétrolière, Peter fait tache. Mais il se tait et vit sous le joug de son despote de père. Sa rébellion tardive entraînera des conséquences tragiques sur sa descendance. Et sa descendance, c'est Jeannie, la fille de son fils Charles. Elle a grandi dans un monde d'hommes, en vénérant son arrière-grand-père et, quand elle hérite de la fortune familiale à tout juste dix-neuf ans, elle est d'abord décontenancée. Mais le choc passé, elle deviendra une femme d'affaires intuitive, une reine du pétrole prête à tout pour porter haut le nom des McCullough.

Quel roman époustouflant ! A la fois saga familiale, fresque historique et sociale, western, roman d'aventures, le fils est le grand roman du Texas, territoire à l'histoire compliquée, mexicain, indépendant pour finir américain. On y croise des cow-boys, des Indiens, des vaqueros, des Anglos, des Mexicains, des hommes prospères, des pauvres hères. C'est une terre que l'homme a volée, a conquise, a peuplée, surpeuplée, a creusée, a épuisée. C'est une terre où l'on réglait ses comptes à coups de fusil ou d'une flèche plantée en plein coeur, où l'on réussissait en volant son voisin, en enterrant son ennemi, en corrompant les shérifs et les juges. C'est à travers le destin des McCullough que Philipp Meyer raconte la conquête de l'ouest qui s'est faite dans le sang et les larmes. le fils est un livre violent, car l'homme est un animal barbare qui viole, pille et détruit. On le lit avec avidité, porté par son souffle épique, et on le referme avec un sentiment de tristesse. Tristesse pour toutes les vies brisées qu'il a fallu pour faire d'une famille de pionniers des rois du pétrole. Tristesse pour les Indiens qui ont dû quitter les plaines fertiles pour se voir parqués dans des réserves. Tristesse pour les Garcia, les voisins mexicains des McCullough qui ont payé de leurs vies l'ambition du Colonel. Tristesse pour les Comanches décimés par les maladies des blancs. Tristesse pour Eli, jeune homme téméraire et sympathique devenu un patriarche despotique. Tristesse pour Peter, ses remords, ses fantômes et son amour impossible. Tristesse pour Jeannie trop ambitieuse pour aimer ses enfants, trop bouffie de sa propre importance pour ouvrir son coeur. Tristesse pour les bisons, les cow-boys, les grandes plaines, le Texas et le rêve américain.
Des paysages à couper le souffle, des personnages inoubliables, une épopée magistrale !
Commenter  J’apprécie          7410
Trois étoiles ? Quatre étoiles ?

Mon coeur balance...Allez ! Hop ! 4 étoiles ! Parce que tout de même c'est une sacrée fresque !

« Le Fils », pour ceux à qui ça aurait échappé, est une fresque sociale, historique et même économique qui retrace la vie d'une famille texane de 1850 jusqu'à nos jours. Véritable épopée qui fait voyager le lecteur au pays des immenses étendues sauvages des Comanches, des prairies semi-arides des vaqueros et des champs de pétroles., « Le fils » est un roman très ambitieux, qui s'égraine longuement au fil de chapitres se faisant l'écho tour à tour de trois voix.

Trois voix, trois générations, trois personnages forts qui s'entrelacent et évoquent leur passé avec authenticité et sans jamais tricher avec la réalité -âpre et abrupte-.
Et c'est sans doute cela qui a finalement freiné mon enthousiasme. La noirceur des événements, le manque d'espoir en l'âme humaine...
Car dans ce livre, personne ne sera épargné. Ni les Indiens aux moeurs sauvages et cruelles, ni les Mexicains, voleurs de terres et de bétail, ni les Blancs, qu'ils soient Confédérés ou Yankees, qui détruiront sur leur passage bien des villages Indiens et s'octroieront sans vergogne les terres texanes.
Ah ! Il est beau le rêve américain !
Bien malin celui qui parviendra à trouver son camp.
Après la lecture d'un pareil livre, je n'ai plus trop envie de jouer aux cow-boys et aux Indiens ! J'aurais bien trop peur d'y perdre des plumes, voire de retrouver ma jolie robe à crinoline en lambeaux ...et ce ne sont là que de faibles angoisses quand on voit le sort qui était réservé aux femmes.

Mais, ce roman, ce n'est pas seulement une mise à mort du mythe américain. On peut sans contexte élargir le propos à l'humanité entière. Où chaque peuple, depuis le berceau, tente de s'approprier les richesses du voisin, cherche à dominer et à prospérer. Où chaque peuple se replie sur lui-même, et écarte ceux qu'il considère comme étranger. Où chaque peuple défend les siens au détriment des autres.
Quel magnifique coup de pied dans cette satanée fourmilière que celui de Philip Meyer quand il fait de son héros, Eli le patriarche, un fils de pionnier enlevé et adopté par des Comanches, un homme dur et farouche qui ne sait même plus vraiment qui il doit venger et qui choisit finalement sans complexe de tuer quiconque se trouvera sur son passage. Simple, efficace mais primaire...
Seule, la voix de Peter, son « Fils », celui qui a donné son nom à ce roman, se verra dotée d'une prise de conscience et d'un malaise grandissant vis à vis de ce père qui n'a jamais reculé pour asseoir sa richesse.
Elle est là, la part d'humanité de ce livre, dans la voix de ce Fils renié et elle fait du bien ! Mais, il faut batailler pour la mettre au jour...Tant ce roman est dense, tant les histoires se perdent parfois avec L'Histoire, tant les destins se croisent et s'entrecroisent, si bien que j'ai eu parfois du mal à en percevoir l'essentiel.
Commenter  J’apprécie          733


critiques presse (4)
Liberation
22 décembre 2014
Le great american novel est certes un genre flottant, mais rien à craindre : dans le doute, tout y est. Bon élève, le Fils combine fresque historique (de la guerre américano-mexicaine à l’invasion de l’Irak) et épopée familiale (trois générations tressées), rêve américain en clair-obscur et grands espaces en toile de fond. Il y a ampleur et ambition, fierté et flagellation.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeSoir
09 septembre 2014
«Le fils», de Philipp Meyer, est une saga de l?histoire du Texas, de 1850 à aujourd?hui. Magistral.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LesEchos
26 août 2014
Quand la littérature prend sa revanche sur le cinéma : avec « Le Fils », l’écrivain revisite ses classiques (« La Prisonnière du désert », « Géant »...) mais avec un regard plus tranchant, des couleurs plus vives.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaLibreBelgique
21 août 2014
Un miroir tendu à cette Amérique qui s’imagine être une race à part
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (294) Voir plus Ajouter une citation
Les petits caractères au bas du contrat étaient écrits en lettres de sang : la philosophie Comanche à l'égard des étrangers était d'une exhaustivitè quasi papale, torturer et tuer les hommes, violer et tuer les femmes, emporter les enfants et en faire des esclaves ou les adopter. Il y eut peu de gens du Vieux Monde pour accepter la proposition des Mexicains. En fait personne ne vint. Sauf des Américains. Un vrai raz- de - marée. Ils avaient des femmes et des enfants à revendre, et puis cette promesse biblique:" Au vainqueur , je ferai manger de l'arbre de vie....."
Commenter  J’apprécie          350
« Qu’est-ce que vous comptez faire ce soir ?
– Descendre pas mal de monde, j’imagine.
– Pas terrible, comme plan.
– C’est tout ce qu’on a.
– Vous avez souvent eu à faire ce genre de boulot ?
– J’ai tué deux gars à Beaumont. Mais comparé à ici, c’était une promenade de santé. »
Il y eut un silence.
« Comment vous faites ?
– Je vise », dit-il. 
Commenter  J’apprécie          512
Toshaway parlait toujours : "Bien sûr, nous ne sommes pas idiots, la terre n'a pas toujours appartenu aux Comanches. Il y a bien des années de cela, elle était aux Tonkawas, mais elle nous plaisait, alors nous avons tué les Tonkawas et nous la leur avons prise… et maintenant ils essaient de nous tuer dès qu'ils nous voient. Mais les Blancs ne raisonnent pas comme ça : ils préfèrent oublier que ce qu'ils convoitent a d'abord appartenu à quelqu'un d'autre. Ils pensent : "Ah, je suis blanc, ça doit être à moi". Et il y croient vraiment, Tiehteti. Je n'ai jamais vu un Blanc ne pas avoir l'air surpris de se faire tuer." Il haussa les épaules. "Moi, quand je vole une chose, je m'attends à ce que la personne à qui je l'ai volée essaie de me tuer, et je sais ce que je chanterai en mourant. "
Commenter  J’apprécie          200
Ça avait toujours été comme ça. On racontait l’histoire d’une belle jeune fille à qui un amant rendait visite chaque nuit (ce qui, en tant qu’hommes, nous était interdit, mais l’histoire remontait à d’autres temps) ; comme sa passion se muait peu à peu en amour, elle commença à s’interroger sur l’identité de ce galant dont elle connaissait chaque partie, mais pas le tout. À mesure que le temps passait, sa curiosité se mua en obsession, car elle voulait être avec lui de jour comme de nuit, sans plus jamais de séparation. Un soir, juste avant qu’il ne vienne à elle, elle se noircit les mains de suie de sorte à lui marquer le dos pour avoir la réponse. Au matin, lorsqu’elle se leva pour aller chercher l’eau de sa famille, elle vit l’empreinte de ses mains sur le dos de son frère préféré. Elle poussa un cri et s’enfuit de honte, et son frère, qui l’aimait plus que tout, s’enfuit après elle. Mais elle ne ralentissait pas et lui ne parvenait pas à la rattraper. Et c’est ainsi qu’ils parcoururent la terre entière, jusqu’à ce qu’elle devînt le soleil et son frère la lune, tous deux condamnés à ne partager le ciel qu’à des moments précis et à ne plus jamais pouvoir se toucher.
Commenter  J’apprécie          130
Pour revenir à l'assassinat de JFK, ça ne l'avait pas surprise. Il y avait alors des Texans encore vivants qui avaient vu leurs parents se faire scalper par les Indiens. La terre avait soif. Quelque chose de primitif y réclamait son dû. Au ranch, ils avaient trouvé des pointes de flèche préhistoriques, aussi bien des pointes de Clovis que de Folsom, et pendant que le Christ allait au Calvaire, les Indiens Mogollons se tapaient dessus avec des haches de pierre. A l'arrivée des Espagnols, il y avait les Sumas, les Jumanos, les Mansos, les Indiens de la Junta, les Conchos, les Chisos et les Tobosos, les Ocanas et les Cacaxtles, les Coahuiltecans, les Comecrudos... mais savoir s'ils avaient éliminé les Mogollons ou s'ils en descendaient, mystère. Tous furent éliminés par les Apaches, éliminés à leur tour - au Texas du moins - par les Comanches. Eux-mêmes éliminés par les Américains.
Un être humain, une vie - ça méritait à peine qu'on s'y arrête. Les Wisigoths avaient détruit les Romains avant d'être détruits par les musulmans, eux-mêmes détruits par les Espagnols et les Portugais. Pas besoin de Hitler pour comprendre qu'on n'était pas dans une jolie petite histoire. Et pourtant, elle était là. A respirer, à penser à tout cela. Le sang qui coulait à travers les siècles pouvait bien remplir toutes les rivières et tous les océans, en dépit de l'immense boucherie, la vie demeurait.
Commenter  J’apprécie          91

Videos de Philipp Meyer (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philipp Meyer
Qu'est-ce qui se joue lorsque l'on décide d'écrire sur sa famille ? Et comment rejoint-on ce terrain d'écriture en particulier ?
Voici quelques-unes des questions que nous explorons avec Anne Berest dans ce nouvel épisode de notre podcast. Son roman, "La Carte postale" , une enquête palpitante et glaçante sur sa propre histoire familiale, a été sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens. Alice Bourhis, lycéenne à Brest, nous en dira quelques mots.
Et pour terminer, nous découvrirons les coups de coeur de notre libraire Romain : cinq histoires familiales que nous ne pouvons que vous recommander.
Pour retrouver les livres d'Anne Berest, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/personne/personne/anne-berest/1960930/
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairie.dialogues/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
Bibliographie :
- La Carte postale, d'Anne Berest ( éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset
- Gabriële, d'Anne et Claire Berest (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/14416364-gabriele-anne-berest-claire-berest-le-livre-de-poche
- Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard
- Les Impatientes, de Djaili Amadou Amal (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924245-les-impatientes-djaili-amadou-amal-j-ai-lu
- Tous, sauf moi, de Francesca Melandri (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17044694-tous-sauf-moi-francesca-melandri-folio
- Les Survivants, d'Alex Schulman (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20116962-les-survivants-roman-alex-schulman-albin-michel
- Nature humaine, de Serge Joncour (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924222-nature-humaine-serge-joncour-j-ai-lu
- Lettre au père, de Franz Kafka (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/712442-lettre-au-pere-franz-kafka-folio
- Miniaturiste, de Jessie Burton (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10951710-miniaturiste-jessie-burton-gallimard
Et voici les romans dans lesquels vous pourrez retrouver les familles citées dans l'introduction de l'épisode :
- Les Rougon-Macquart : Les Rougon-Marcquart, d'Émile Zola (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/247912-les-rougon-macquart-1-le-ventre-de-paris-his--emile-zola-gallimard
- Les Rostov : La Guerre et la Paix , de Léon Tolstoi (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/205936-la-guerre-et-la-paix-leon-tolstoi-gallimard
- Les McCullough : le Fils , de Philipp Meyer (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre
+ Lire la suite
autres livres classés : texasVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (2677) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1811 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..