Les villes n'ont pas de toit

Vingts et deux nouvelles intéressantes et touchantes! Chaque nouvelle s'intitule du nom de la ville où chacun des personnages garde un souvenir amer d'une quelconque répression envers les juifs. Le génial dans la plume de Shmuel T. Meyer, c'est qu'elle ne donne pas vie à ces souvenirs jusqu'au point que les personnages deviennent obnubilés. On les frôle juste, ces moments obscurs. En effet, à côté de ces mémoires affligées, il y a aussi cette rage silencieuse, cette soif retenue de mordre vivement à la vie, des occasions, bien souvent, qui ne peuvent que s'offrir au cours d'un voyage. Eh oui, nos personnages mordent à la vie! Par exemple, qui dit qu'une femme de cinquante ans ne peut plus rêver d'avoir une aventure amoureuse au cours d'un voyage?... Une belle découverte!!!