AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070407408
387 pages
Gallimard (03/09/1999)
3.88/5   20 notes
Résumé :
En parcourant les étapes et en rédigeant les chapitres de Dans mon pays lui-même..., je savais que mon tour de France ne serait pas bouclé si je ne "montais" pas à Paris. "Je ne suis français que par cette grande cité, surtout incomparable en variété", écrivait Montaigne, et cent auteurs après lui ont parcouru et célébré cette ville qui compte tant de villages et dont tant d'habitants ont d'étonnantes biographies. C'est de cette variété que je suis gourmand et c'est... >Voir plus
Que lire après Paris la grandeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ses chroniques à France Inter m'ont fait connaitre Philippe Meyer.
J'apprécie son art de manier les paradoxes dans une langue soutenue.
Ses chroniques sur Paris sont dans le même ton. Avec l'écrit, le son est perdu, ( mais j'imagine la voix) , mais il est possible de mieux apprécier la richesse du vocabulaire même s'il faut prendre sa respiration pour lire une phrase de bout en bout. Les paradoxes qu'il met en valeur dans ces chroniques, sont étayés par des situations qu'il a vécu , et que néo-Parisien que je suis, vit aussi. Philippe Meyer a eu assez de recul pour juxtaposer ces paradoxes avec humour et sans méchanceté.
Commenter  J’apprécie          450
Mammifère omnivore en même temps que chroniqueur matutinal sur France Inter (le futur à de l'avenir...) Philippe Meyer chausse les chaussures de ville après avoir chaussé celles de "son pays lui même... "...

Il en résulte la promenade d'un amoureux de la ville lumière qui nous livre au hasard des rues son enthousiame et/ou son indignation... Et tout ça dans le style si particulier qu'on lui connaît : élégant tout en restant incisif.

"En parcourant les étapes et en rédigeant les chapitres de "Dans mon pays lui-même...", je savais que mon tour de France ne serait pas bouclé si je ne " montais " pas à Paris", nous dit Philippe Meyer... C'est fait !
Commenter  J’apprécie          180
C'est une sorte de conclusion à son ouvrage "Dans mon pays lui-même" que Philippe Meyer nous livre avec "Paris la grande".
Il clôt le récit de ce tour de France en "montant à la capitale".
La saison qui convient le mieux pour découvrir Paris est, pour quantité de raisons que l'auteur nous expose avec une rigueur presque scientifique, une cinquième saison que seule Paris connaît. On la reconnaît à une myriade de signes mineurs et insolites que l'auteur va essayer de nous montrer dans son livre enjoué, talentueux, original et érudit.
Philippe Meyer, originaire de l'Aveyron et élevé à Versailles, nous emmène dans la découverte du Paris qu'il connaît, que ses ancêtres, improprement appelés "auvergnats" ont forgé. Il ne parlera pas ou très peu d'architectures, de lieux et d'Histoire, c'est de la vie de Paris qu'il veut nous entretenir, de l'humanité qui en fait son essence et sa particularité.
C'est donc au final, moins une histoire de Paris qu'un bulletin d'humeur de cette grande ville provinciale devenue "parisienne" presque par hasard.
Commenter  J’apprécie          150
Le journaliste Philippe Meyer nous clame son amour pour Paris, son histoire, son architecture, ses habitudes, ses quartiers, bistrots et pour...les Parisiens...à l'ancienne, leur gouaille, leur fraîcheur, leur mauvaise et bonne humeur, leur mauvaise foi.
Ce portrait humoristique de Paris et des Parisiens est aussi un violent réquisitoire de l'évolution architecturale et surtout sociologique de la capitale, conséquence selon lui d'une politique voulue en haut lieu. Récit drôle et nostalgique d'une ville qui n'est plus ce qu'elle était
Commenter  J’apprécie          72
L'auteur, arrivé à Paris à 17 ans en 1964, décrit la transformation de la ville et de ses moeurs en l'espace de trente années à travers des descriptions de la vie quotidienne, des portraits de jeunes venant de province ou de l'étranger (la styliste, le comédien, le séfarade…) et de mini enquêtes sociologiques (les cyclistes, les usagers de la poste, les pompiers, les catholiques…).

Il observe les comportements d'une époque sans internet ni téléphone portable, où on allait à la poste pour envoyer un fax et où les logements occupaient la place actuelle des bureaux et les petits commerçants celle des magasins de vêtements.

On assiste avec intérêt à l'évolution des visiteurs du Louvre, du Marais homo, du quartier des Halles…

Cette suite de chroniques – bel exemple de littérature bobo – est parsemée d'un humour toujours très fin et souvent drôle.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Car non content de chérir un ectoplasme idéalisé, le néo-parisien nourrit contre la ville d'aujourd'hui des rancoeurs et des griefs constants, dont il n’aperçoit guère les contradictions internes. Ainsi se plaint-il tout à la fois du manque d'animation et du bruit. Si c'est du bruit des klaxons de voiture dont la loi interdit un usage que la préfecture de police a décidé d'autoriser de fait ou du bruit des alarmes de magasin qui suffisent à déclencher le passage d'un autobus, le grondement de l'orage ou même des causes aussi mystérieuses que sans rapport avec une tentative d'effraction, la plainte est plus que légitime . Mais le néo Parisien se fâche pour des - pollution sonores - bien moins violentes et bien plus humaines. Il téléphone au commissariat parce que la clientèle du restaurant voisin crée, par le tohu-bohu qui l'indispose ; parce qu'un café ferme trop tard ou, que le printemps venu, sa terrasse chahute et parle trop fort ; parce que les jeunes( dans les quartiers où il en reste) se réunissent en bandes dont le potin éclate quelquefois en tumulte, en cris ; en dispute ; parce que les gamins jouent au ballon dans la cour ou sur le trottoir et perturbent une écoute paisible de la télévision; parce qu'il font des tours en vélomoteur, ou pire en motos; parce que des Arabes - je ne suis pas raciste, mais - tiennent sur le bitume des palabres bruyantes auxquels il ne comprend goutte....
Commenter  J’apprécie          280

Videos de Philippe Meyer (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Meyer
Histoire de Dresde : souffrances et éternité Philippe Meyer
CNRS Editions, mai 2019
Une histoire de la ville allemande, depuis son accession au statut de capitale du duché de Saxe à la fin du XVe siècle à son essor après la réunification allemande, en passant par la destruction de son centre par les bombardements alliés en février 1945. ©Electre 2019
https://www.laprocure.com/histoire-dresde-souffrances-eternite-philippe-meyer/9782271118943.html
Dans la catégorie : ParisVoir plus
>France et Monaco>Nord-Est de la France>Paris (84)
autres livres classés : Paris (France)Voir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
848 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}