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Un bon pastiche, l'auteur maîtrise totalement son sujet . L'histoire est un remake du livre de Gaston Leroux : un double pastiche en quelque sorte ! le résultat est bon mais aurait pu être meilleur, on reste un peu sur sa faim avec une fin que je trouve un peu bâclée , dommage, on a pas tout les éléments et toutes les explications, cela est dû à l'intrication avec le roman de Leroux… je recommande quand même!
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Le retour de Sherlock, si, si ! En effet c'est le 3e pastiche holmésien que je lis de cet auteur.
Mais alors que nous raconte « Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra :
Sherlock Holmes n'est pas mort ! Il a bel et bien survécu à son dernier duel avec le professeur Moriarty et se retrouve à Paris en 1891, décidé à prendre quelque repos.
Musicien accompli, Holmes se fait engager comme violoniste par l'orchestre de l'Opéra de Paris. Mais la Palais Garnier marche sur la tête : un assassinat a été commis et il semble qu'un mystérieux personnage, errant dans les sous-sols, menace chanteurs et administrateurs.
D'étranges accidents se succèdent et chacun entend résonner des voix dans l'édifice… le fantôme de l'Opéra existe-t-il ? Très vite, Holmes prend l'enquête en main est à nouveau obligé d'endosser le costume de détective. Il est chargé de protéger Christiane Daaé, une jeune soprano dont la vie est en dangeret se retrouve aux prises avec l'un des criminels les plus machiavéliques qu'il ait eu à affronter.

Une nouvelle fois ici on sent bien que Nicholas Meyer est fasciné par les personnages de Conan Doyle. Il a déjà imaginé d'autres aventures de Sherlock Holmes et du Dr Watson : la Solution à 7% où Sherlock se retrouve face à Freud, un roman adapté au cinéma en 1976, avec Laurence Olivier dans le rôle de Freud qui présente la théorie d'un Moriarty inexistant, pur produit du cerveau drogué de Holmes et cause de sa névrose mélancolique. et puis l'Horreur du West End où un criminel n'a pas fini de sévir dans quartier londonien des théâtres réputé pour sa frivolité. On y croisera aussi George Bernard Shaw, le célèbre dramaturge irlandais et aussi d'Oscar Wilde ou encore Bram Stocker
Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra est donc son troisième coup d'essai. Ici il confronte à la fois le monde de Conan Doyle mais aussi celui de Gaston Leroux . Ainsi il rend hommage à ses pairs et il propose un roman fort sympathique à la lisière du policier et du fantastique
On va suivre Holmes confronté à un criminel pervers qui l'entraîne dans une course-poursuite à travers le Paris nocturne et souterrain.
On va vivre avec lui une descente aux enfers entre les égouts et le Père-Lachaise…Du très très bon divertissement


Lien : https://collectifpolar.com/
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Fan de Conan Doyle et de Gaston Leroux, je ne pouvais pas passer à côté de ce pastiche, je me demande d'ailleurs pourquoi j'ai tant tardé à le lire. L'exercice est difficile mais je trouve que Nicholas Meyer s'en sort très bien, l'histoire est cohérente et on sent qu'il maîtrise son sujet en grand spécialiste qu'il est du héros de Conan Doyle. Comme d'autres l'ont remarqué avant moi, il aurait pu alléger les notes de bas de page, mais pour les novices elles représentent quand même un intérêt. Je n'ai plus qu'à me procurer ses autres livres (la solution à 7% et l'horreur de West End) pour conforter ou pas mes impressions.
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Scénariste, réalisateur et écrivain américain né en 1945, Nicolas Meyer est connu pour son excellent film de science-fiction « C'était demain » et pour deux très bons volets de la franchise Star Trek : le préféré des fans (« Star Trek II ») et l'inventif et nostalgique « Star Trek VI ». Il a également écrit plusieurs romans mettant en scène Sherlock Holmes dont LA SOLUTION A 7%, qu'il a lui-même adapté avec le plaisant « Sherlock Holmes attaque l'Orient Express » réalisé par Herbert Ross. Voici donc sa troisième contribution au monde en constante expansion des « pastiches holmesiens » qui, comme le titre l'indique, voit le fameux limier confronté au non moins célèbre Fantôme de l'Opéra.
Après avoir simulé sa mort (dans un épisode complètement fantaisiste aux chutes de Richenbach), Sherlock Holmes, dissimulé sous une identité factice, donne des cours de musique à Paris. Il réussit également à se faire engager comme violoniste au prestigieux Opéra Garnier, réputé hanté, dirigé par Gaston Leroux.
Comme d'autres pastiches, le roman est réputé « authentique » ou « canonique » au sens où il s'agit encore une fois d'un inédit retrouvé miraculeusement et qui tente d'apporter une lumière sur cette période dite du Grand Hiatus où Sherlock est supposé mort. L'ensemble fonctionne de manière sympathique en accentuant le côté feuilletonesque du récit, à la manière des romans populaires d'antan. Il ne faut donc pas attendre de ce SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA une véritable fidélité au canon holmésien : l'enquête est assez relâchée, Sherlock lui-même apparait assez différent de son « incarnation » traditionnelle et la déduction en elle-même n'est guère pratiquée. Nous sommes plus dans un hommage distancé, quasiment parodique, visant à orchestrer la rencontre de Sherlock et du Fantôme de l'Opéra à la manière des vieux films style « Frankenstein rencontre le loup-garou » dans lesquels les personnages sont triturés pour les besoins de la cause et de la confrontation. Cela dit, le roman, loin d'être inoubliable, demeure divertissant et sa pagination réduite évite les longueurs (bien qu'il soit un peu long à démarrer et que les nombreuses notes de bas de page s'avèrent parfois inutiles).
Si on espérait davantage de ce duel entre deux grandes figures de la littérature populaire, SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA se laisse lire sans ennui. Après de (trop ?) nombreux affrontements entre le limier de Baker Street et Jack l'Eventreur, cette variation apporte une certaine fraicheur pas déplaisante.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Je n'ai pas accroché et je n'ai été charmé par le mythe Sherlock Holmes. Peut être que les vraies histoires me plairont plus.
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Après avoir lu et apprécié La solution à 7%, j'ai eu envie de découvrir un autre pastiche de Nicholas Meyer.
Mon choix s'est porté sur Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra car j'avais très envie de voir mon cher détective évoluer au sein du Paris de la Belle Époque.

Dire que j'ai été déçue par ce court roman est un euphémisme ! Dès le départ, Nicholas Meyer nous ressort un texte perdu de Watson retrouvé on ne sait comment mais qui est, bien évidemment, authentique. Personnellement, je suis lasse de ces histoires de malles rouillées paumées dans un grenier qui recèlent des trésors littéraires. Et même si, cette fois, ce n'est pas une malle, le principe est le même.

Le récit démarre mollement (ralenti par d'innombrables notes de bas de page), on passe un temps fou en compagnie de Holmes et de ses abeilles avant de partir enfin pour Paris. Et là, je tique car j'ai bien du mal à reconnaître mon détective. Qu'est-ce que ce c'est que cette histoire : Holmes donnant des cours de violon à des enfants ?! Holmes, enfants : ça ne colle pas.

Ensuite le cher petit passe une audition pour devenir violoniste (là encore il y a de quoi se marrer) et le pauvre chou tremble comme une feuille. À ce moment-là j'ai dû me rendre à l'évidence : je n'allais pas lire une enquête de Sherlock Holmes mais une enquête d'un personnage qu'on a appelé Sherlock Holmes pour mieux vendre le bouquin.

La suite m'a donné raison : Holmes ne déduit rien, il se laisse manipuler comme une marionnette par le Fantôme, il commet des erreurs que même Watson n'aurait pas commises et se laisse aller à des penchants romantiques ridicules.

Le fameux Fantôme ne vaut pas mieux : pas effrayant, pas touchant, simplement transparent (en même temps, pour un fantôme, ça peut se comprendre).
Les autres personnages sont des caricatures et évoluent dans un récit incohérent et parfois grotesque (la scène du ventriloque, la traversée du lac en canasson, la violation de sépulture et la fin du Fantôme).

Quant à l'enquête elle-même, elle est bien fade. On reste sur sa faim tant il y a de questions qui restent sans réponse. L'auteur s'en est rendu compte puisqu'il en fait la remarque à travers Watson. C'est un comble !

Nicholas Meyer a écrit d'autres textes mettant en scène Sherlock Holmes mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de m'y frotter. Je pense que je vais plutôt relire le Chien des Baskerville.



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Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra de Nicholas Meyer est un petit plaisir. Il s'agit certes d'un roman de 250 pages mais également d'une valeur sûre, un livre que l'on va suivre avec plaisir !

Pastiche ou apocryphe ? Selon l'auteur, nous avons affaire à un pastiche. Sherlock Holmes quitte en effet ses habitudes pour devenir violoniste, professeur de musique avant d'exercer à l'Opéra-Garnier de Paris dirigé par Gaston Leroux... Bien entendu, il va affronter le célèbre fantôme. Et oui ! Sherlock Holmes est à Paris, l'occasion de plusieurs passages savoureux. Ici Lestrade et Watson sont remplacés par Mifroid et Ponelle, alors que le Grand Hiatus devient la Grande Lacune, sans oublier l'apparition d'une guest-star (plus représentée dans les apocryphes que dans le Canon). Un passage au Père Lachaise ajoute une petite couche d'humour…

Pastiche, vraiment ? Et bien, pas vraiment, il y a ici matière à ergoter. le récit est d'ailleurs davantage apocryphe. Comme précédemment, l'auteur fait un effort pour apporter la preuve de la découverte d'un nouvel inédit de Watson. L'intrigue est immersive, sombre, inquiétante parfois. Il est difficile de prévoir la chute et le dénouement est amené après une séquence digne d'un thriller !

S'il est d'abord question de Paris et de son histoire récente (du moins par la fin du XIXème siècle) l'Opéra-Garnier deviendra rapidement le lieu central de l'intrigue. le monument est ici présenté de l'intérieur, des coulisses vous invitant à aller le visiter et bien entendu à y suivre des représentations. Ce choix est d'autant plus remarquable qu'il émane d'un auteur qui n'écrit pas en français, donnant davantage de charme et de poids à son propos.

Le programme est des plus intéressants, bien que quelques faiblesses doivent être décelées ici et là. Malgré son aspect ramassé, l'intrigue souffre de quelques longueurs. Elles seront volontiers pardonnées par le public francophone (ah Paris…). En revanche les notes de bas de page sont trop nombreuses, donnant un côté intrusif encore renforcé par une narration omnisciente. Partie d'une bonne intention, l'initiative devient contre-productive. L'ultime rebondissement est théâtral mais bien trop simpliste pour paraître crédible.

Narration omnisciente, remplacement de Watson, Grand Hiatus : comme vous l'aurez peut-être compris Watson n'est pas acteur de l'intrigue. Sherlock se retrouve livré à lui-même à une période où il est censé être mort. Malgré ce handicap, Nicholas Meyer orchestre le récit de Sherlock Holmes dans le cadre d'une restitution à son ami. le résultat est assez déconcertant : ni vraiment un récit, ni vraiment un compte-rendu écrit.

Sans être exceptionnel, voici donc un bon pastiche écrit par un maître du genre qui a eu la très bonne idée d'envoyer le grand détective à Paris ! le résultat est plaisant et permet de découvrir Sherlock qui tente de se détendre et de débuter une nouvelle vie. le résultat vaut le coup d'être lu.
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Ce livre est le quatrième volume d'une série mettant en scène Sherlock Holmes. C'est un des pastiches du genre les mieux réussit.

Une série mettant en scène le grand enquêteur Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson…. Je ne pouvais me priver de les lire !


Ces pastiches sont de véritables bijoux de par le récit, les enquêtes, l'humour et … la distance que prend l'auteur avec les nombreux autres récits du même style. Sans le moindre problème, je peux vous certifier que lire ces pastiches, c'est être sûr de passer de superbes moments de lecture. Ajouté le cadre pseudo réaliste dans lequel nos héros évoluent et vous avez de quoi halluciné et rêvé ! (

Les livres se présentent toujours sous la forme de manuscrits écrits par Watson et découvert très longtemps après (le premier en vidant un grenier, le second d'un héritier de la logeuse de Sherlock et le dernier découvert dans un inventaire de bibliothèque).

Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra reprend l'histoire du roman de Gaston Leroux, mais … à la sauce Sherlock. Rebondissements garantis !

Une série plaisante à lire avec une dynamique d'action qui garde le lecteur attentif et près à passer au chapitre suivant sans la moindre hésitation.

Le seul bémol... les livres sont vraiment trop courts
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Après avoir suivi le personnage grâce aux nombreuses adaptations cinématographiques et télévisées qui lui sont consacrées, je découvre pour la première fois une enquête écrite de Sherlock Holmes à travers les lignes de ce roman qui le conduit au coeur de notre capitale.

Après son combat à mort avec Moriarty, Holmes - que beaucoup croient mort - s'installe anonymement à Paris et se fait violoniste. Intégré rapidement à l'orchestre de l'Opéra Garnier, il découvre des mystères dont il va peu se soucier jusqu'à ce qu'un meurtre soit commis. Chassez le naturel, il revient au galop ! le célèbre détective va devoir réendosser son rôle d'enquêteur et va mettre encore plus de coeur à l'ouvrage lorsque Irène Adler va apparaître subitement en lui demandant de protéger une jeune chanteuse innocente qu'elle a prit sous son aile.

Ce roman est raconté comme un propos d'Holmes recueillis par son ami Watson, ce qui donne un semblant incroyable de véracité à cette histoire. L'écriture fluide est entraînante et l'auteur laisse par-ci, par-là, des références pleines d'humour. On retrouve également la condescendance qui fait le charme de Sherlock Holmes, c'est un délice à lire qui a frisé le coup de coeur !
Je ne peux que vous recommander cette lecture qui m'a fait passer un excellent moment avec une enquête très intéressante.
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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Ici, Nicholas Meyer s'exerce à pasticher Arthur Conan Doyle mais aussi Gaston Leroux. Deux géants de la littérature que pas grand chose ne relie, sinon l'écriture du genre policier. Pourtant, ce cross-over de Sherlock Holmes et du Fantôme de l'Opéra n'est pas si incongru et très intéressant.

Plus un lecteur de Leroux qu'un lecteur de Conan Doyle, j'ai donc lu ce livre en grand ignorant de la littérature holmésienne. L'ouvrage s'ouvre sur une lettre qui déclare avoir trouvé un ancien manuscrit du Dr. Watson relatant ce qu'aurait fait Holmes durant la période du "Grand Hiatus". La réponse est là ; il serait parti à Paris, loin de l'Angleterre qui le croit définitivement enterré, et aurait été engagé comme violoniste à l'Opéra Garnier.
Évidemment, le bâtiment est fait de prestiges mais surtout de rumeurs étonnantes ; un fantôme rôde dans l'opéra...

L'hommage de l'auteur rendu à Gaston Leroux en lui offrant le rang de chef d'orchestre est apprécié. D'après mes maigres connaissances, le personnage de Sherlock Holmes est très bien respecté et on y retrouve même des personnages importants tels que Irène Adler, qui me semble tout aussi fidèle, quoique je laisserai les experts parler à ma place.

En revanche, je suis un grand expert du Fantôme de l'Opéra, et si les personnages de l'oeuvre sont bien là (Christine, Raoul de Chagny, Mme Giry...), ils sont très fades. Je ne tiens pas à m'étendre trop longtemps sur le personnage du Fantôme lui-même ; il n'est pas du tout fidèle à l'oeuvre originale !

Enfin, pour les fans d'Holmes, c'est un très bon livre dans l'ensemble, alors j'y mets trois étoiles. Par contre, si vous penchez plutôt du côté Leroux, cet ouvrage est loin d'être indispensable. Faites comme vous le sentez.
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