AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur 13 Heures (34)

Le crime n'a pas de visage, c'est une question de disposition, de milieu et d'occasion.
Commenter  J’apprécie          340
Il leva les yeux. C'était une matinée parfaite. Lumineuse, avec à peine un souffle d'air, excepté une brise légère qui emportait les senteurs marines jusqu'au sommet de la montagne. Ce n'était pas une heure pour mourir.
Commenter  J’apprécie          240
La maison était fraîche et silencieuse...
... Un pas en avant. Le parquet grinça et elle s'arrêta. A sa gauche s'ouvrait une vaste pièce entre deux piliers tout simples : elle se pencha pour regarder. Une grande table ravissante avec un ordinateur posé dessus, pratiquement noyé entre des piles des livres et des papiers. Des étagères contre le mur, bourrées de livres, trois grandes fenêtres, dont une qui donnait sur la rue et la barrière par-dessus laquelle elle avait sauté. Un vieux tapis persan rouge, bleu et beige élimé sur le sol.
- Je suis dans la cuisine.
La voix venait d'en face, elle était apaisante, mais elle se sentit néanmoins effrayée.
Des livres. Comme chez ses parents. Elle était forcément en sécurité avec quelqu'un qui aimait les livres.
Commenter  J’apprécie          110
Cinq heures trente-six : une fille gravit en courant la pente escarpée de Lion's Head. Sur le gravier du sentier large, le bruit de ses chaussures de course dit l'urgence. A cet instant précis où les rayons du soleil découpent sa silhouette à flanc de montagne tel un projecteur, elle est l'image même de la grâce et de l'insouciance. Sa natte brune rebondit contre son petit sac à dos. Le bleu pastel de son tee-shirt fait ressortir son cou hâlé. Vêtue d'un short en jean, elle avance à grandes foulées énergiques et rythmées, propulsée par de longues jambes. Elle personnifie la jeunesse athlétique - vigoureuse, saine, déterminée.
Jusqu'à ce qu'elle s'arrête et se retourne pour regarder par-dessus son épaule gauche. Alors l'illusion s'évanouit. Son visage respire l'angoisse. Et l'épuisement absolu.
Elle ne voit pas la beauté impressionnante de la ville dans la douce lumière du soleil levant. Ses yeux effrayés fouillent fiévreusement les hauts buissons de fynbos derrière elle, à l'affut du moindre mouvement. Elle sait qu'ils sont là, mais à quelle distance ? Sa respiration s'emballe - l'effort, le choc, la peur. C'est l'adrénaline, la redoutable nécessité de survivre, qui la pousse à repartir, à continuer, malgré ses jambes qui lui font mal, sa poitrine en feu, la fatigue d'une nuit sans sommeil et la sensation d'être perdue dans une ville insolite, un pays étranger, un continent impénétrable.
Commenter  J’apprécie          60
J’écris un livre. Je me suis juré que ce serait le dernier. C’est sur la reconstruction de l’Afrique du Sud après la guerre des Boers. Je l’écris pour les gens de mon peuple, les Afrikaners. Pour qu’ils se rendent comptent qu’ils ont traversé des épreuves similaires à celles que les noirs traversent de nos jours. Eux aussi ont été opprimés, eux aussi ont été très pauvres, sans terre, écrasés. Mais ils se sont relevés grâce à la discrimination positive. Et au fait de pouvoir jouer un rôle dans l’économie. Il y a de très grands parallèles.
Commenter  J’apprécie          60
- Griessel.
Son premier mot de la journée. Rauque. Sa voix le trahissait.
- Salut, Benny, c’est Vusi. Désolé de te réveiller.
Il fit un effort pour se concentrer, l’esprit confus.
- Pas de problème.
- On a un… corps.
- Où ça ?
- St. Martin, l’église luthérienne en haut de Long Street.
- Dans l’église ?
- Non, elle est dehors.
- J’arrive.
Commenter  J’apprécie          50
Elle était forcément en sécurité avec quelqu'un qui aimait les livres.
Commenter  J’apprécie          40
Si vous ne vous intégrez pas, personne ne le fera pour vous. C'est ça le problème avec ce pays, tout le monde se plaint, personne ne veut rien faire, personne ne veut oublier le passé.
Commenter  J’apprécie          40
Assis dans sa voiture devant le distributeur de billets, il repensa aux paroles de Bill Anderson : "Que tous vos rêves se réalisent". Son seul rêve avait été qu'Anna le reprenne. Maintenant il n'avait plus rien. Juste le rêve de se saouler. Il mit le contact.
Repensa aux paroles de Fritz, au rêve de son fils. Wet & Orde.
Et à Carla, partie travailler à Londres parce qu'en revenant, elle voulait s'acheter une voiture et aller à l'université, et sous les deux rêvaient d'un père sobre.
Il éteignit le moteur.
Il repensa à Bella et à son rêve de monter sa propre affaire. A Alexa Barnard, qui avait rêvé si longtemps de devenir chanteuse. A Duncan Blake : " L'Afrique m'a tout pris, tous mes rêves"....
Et à Bill Anderson : "Que tous vos rêves se réalisent."
Il ouvrit la boîte à gants, en sortit le paquet de cigarettes et s'en alluma une. Il réfléchit. Beaucoup. Les paroles de Lize Beekman lui trottaient dans la tête. As jy vir liefde omdraai... "Si tu te tournes vers l'amour...."
Il resta assis un long moment pendant que le monde continuait à dévaler Long Street. Puis il fit demi-tour.
Commenter  J’apprécie          30
Si vous ne vous intégrez pas, personne ne le fera pour vous. C'est ça le problème avec ce pays, tout le monde se plaint, personne ne veut rien faire, personne ne veut oublier le passé.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (964) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz sur le livre "13 heures" de Deon Meyer.

    Quel objet tient Alexandra dans sa main quand elle se réveille dans la bibliothèque de Brownlow Street ?

    un livre
    un couteau
    un pistolet

    10 questions
    15 lecteurs ont répondu
    Thème : 13 Heures de Deon MeyerCréer un quiz sur ce livre

    {* *}