Sur les brisées du sable
L’instant ferme le silence….découvre….
Le silence referme l’instant
Les étoiles
ont-elles déchiré
l’origine
dénude la nuit
referme le secret
se terre
au plus blanc de la nuit
le soleil a bu l’horizon
la dune
menacera
attend
le rocher
oublie
ébloui
la nuit
onde le feu
sacre les braises
jalousent
les étoiles
là-bas
tout en bas
oubliées
Seul le blanc
Tremblantes limites de ce
qui subsiste encore
de la lumière aveugle
éclatée
Ne se savent que quelques traits
quelques taches aériennes
mais qui pèsent la terre
toute la terre
son squelette brisé
sous l’évidence
Blanc
Calcaire foudroyé
Sec
à travers le rien
Et que reste-t-il
sinon les blancs destins
d’ombres servantes
fuyantes
mendiantes de ce qui encore
gomme ce qui
à travers elles
surgit
Dalles de gué
le mur nu attend la naissance
de l’ailleurs vient le songe d’un possible passage
un instant sauve du vent le chuchotement du silence
tout chemin va à la plage qui rejette l’ailleurs
ailleurs buée sur la vitre que dessine le doigt du rêve