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EAN : 9782875808196
456 pages
Kennes Editions (27/11/2019)
4.02/5   112 notes
Résumé :
Responsable de la section des crimes majeurs en l’absence de son supérieur, le sergent détective Victor Lessard se voit confier la mission d’enquêter sur la mort d’un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Formé du jeune Loïc Blouin-Dubois, de l’inimitable Jacinthe Taillon et de Nadja Fernandez, avec qui Victor partage sa vie, le groupe d’enquête qu’il dirige doit faire vite, car l’assassin a laissé un message qui annonce de nouve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 112 notes
Si les romanciers se paient souvent la tête des policiers, ici ça va beaucoup plus loin, c'est la tête coupée d'un gradé qu'on retrouve dans les ordures!

Et bien sûr, il y a beaucoup de pression pour que les enquêteurs découvrent pourquoi ce chef a perdu la tête!!! Et quand d'autres assassinats sont perpétrés, la situation devient vraiment intenable pour Victor Lessard et son équipe, d'autant plus que des histoires d'enlèvement d'enfants et de Père Noël viennent embrouiller le tout.

Un polar aux allures de thriller, avec meurtrier en série et crimes horribles avec en prime une intrigue aux ramifications psychologiques complexes dans le décor des rues de Montréal.

Une plume alerte, un agréable divertissement pour les amateurs de crimes tordus…
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour l'envoi de ce livre et la rencontre avec l'auteur qui en a découlé.

Je ne connaissais pas celui-ci je me suis donc référée à la quatrième de couverture de l'ouvrage. Un polar québécois ce fût mon premier. J'ai lu ce livre en 3 jours, cependant j'ai vraiment englouti le début mais j'ai un peu plus peinée au milieu de ma lecture. Et pourtant il y a des rebondissements, des chapitres courts, il m'a manqué quelque chose peut-être Est-ce dû au fait que ce livre parle de la quatrième enquête de Victor Lessard et qu'il ma manquée les références aux premiers tome. La fin ouverte m'a également laissé un peu pantoise, est-ce pour présager d'une suite, pour que le lecteur puisse se questionner et se faire sa propre opinion. D' après la rencontre avec l'auteur de ce jour la fin est faite pour que le lecteur se fasse sa propre opinion et puisse se questionner.

Des dialogues rafraichissant en québécois, des graffitis laissés près des meurtres avec le père Noël, une enquête sur fond de trafic humain.

Je continuerai donc à suivre cet auteur et vais prendre la "série" Victor Lessard depuis le début. Une belle découverte et une belle rencontre donc pour tout cela encore un grand merci à Babelio.
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Pour ceux qui ont déjà lu les opus précédents, c'est un véritable plaisir de retrouver le sergent détective Victor Lessard, policier au profil atypique. Et pour ceux qui le découvrent, c'est juste un moyen d'avoir envie de lire les précédents !
Dans « violence à l'origine » Victor Lessard, qui semble avoir réglé ses comptes avec ses vieux démons, à fort à faire. Et le lecteur aussi, qui commence ce livre par le chapitre 48. Non, ce n'est pas l'erreur d'un éditeur malicieux ou d'un auteur perturbé, mais bien une étonnante façon de sauter à pieds joints au coeur de l'enquête. Viennent ensuite des flashbacks et des changements de points de vue, facilement intégrés dans le fil de l'intrigue.
Avec la ville de Montréal en trame de fond, Victor Lessart enquête sur la mort violente d'un policier haut gradé du SPVM, puis sur une succession de meurtres tous plus horribles les uns que les autres. Contre toute logique ses intuitions le guident vers des noirceurs que le commun des mortels refuse d'admettre. Guidé par un graffiti présent sur les scènes de crimes, par lequel le meurtrier annonce son prochain crime, le dernier à mourir devant être le père Noel, Lessart s'oriente vers un meurtrier qui ouvre des portes, comme un appel à l'aide, en contradiction avec les caractéristiques classiques d'un tueur en série. Les meurtres se succèdent, la hiérarchie souhaite des résultats rapides, les pièges sont cependant nombreux, y compris au coeur de la police pas forcément pressée de voir se rouvrir certains dossiers. Secondé par sa fidèle Jacinthe Taillon, par Loïc, et par son amie Nadja avec qui la relation semble apaisée, Lessard doit résoudre « l'affaire du graffiteur ».
Au coeur de ce roman, trois affaires s'imbriquent, qui permettent de refermer certaines portes laissées ouvertes dans les romans précédents, mais qui ne gênent pas la compréhension si on ne les a pas déjà lus.
L'auteur aborde différents thèmes, l'incapacité de la justice, qui peut inciter à se faire justice soi-même. Si c'est totalement inacceptable dans une société civilisée, la question est pourtant de savoir quelle part en nous accepte ou condamne, et jusqu'à quel point. Victor Lessard sera confronté à cette question difficile. Martin Michaud aborde également le sujet délicat de la manipulation psychologique, en particulier sur des enfants, où seule une dose de folie peut faire poser des questions telles que : avons-nous tous un potentiel de violence à l'origine, et si oui, existe-t-il un moyen de le faire émerger ? Enfin, la traite des êtres humains et les violences faites aux femmes en particulier violences sexuelles.
C'est sombre, mais comme nous le dit Martin Michaud lors de la rencontre, les sources sont à trouver dans la réalité. A Montréal, il y a quelques années des jeunes femmes ont disparu, sans que l'on trouve la moindre piste. Pour le père d'une fille de 18 ans, c'est un sujet sensible, car il ne faut jamais se dire que ça n'arrive qu'aux autres.
L'écriture est portée par cette gouaille typiquement québécoise qui allège en quelque sorte ce roman très noir. Parce que oui, c'est correct de parler et d'écrire comme nos cousins du Canada, et moi c'est simple, j'adore ! Ils sont bien savoureux ces dialogues entre Lessard et Jacinthe.
- Pis ? Tu l'as pas top magané j'espère ?
- Eille, méchante perte de temps …. C'est sûr qu'ils nous niaisent !
- Je t'attends dans le char, mon homme.
Voilà c'est certain un roman à dévorer, et qui donne encore envie de vite lire tous les autres.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Oubliez la carte postale du pancake tiède et du sirop d'érable fondant, oubliez aussi les jolies baleines du Saint Laurent et les caribous batifolants dans les forêts. Oubliez même Garou et Céline Dion... La Montréal que nous peint Martin Michaud est bien plus dark ! Et ce n'est pas la nouvelle enquête du sergent-détective Victor Lessard qui va l'ensoleiller : il doit mettre la main sur le tueur qui a eu l'audace de séparer de son corps la tête de Maurice Tanguay, gradé des services de police, homme bien sous tous rapports et accessoirement supérieur hiérarchique de Lessard.
Flanqué de sa typique et hautes en couleurs collègue Jacinthe, Lessard va se mettre en chasse et creuser les bas-fonds, sur la piste du meurtrier qui a le bon ton d'annoncer ses prochains crimes par des graffitis.
Dépaysant et original, voici les deux mots qui me viennent pour parler de « Violence à l'origine ». Dépaysant car le cadre de Montréal change un peu des grandes villes américaines où le crime est une seconde nature, ou des plaines enneigées des pays nordiques, actuellement en vogue. Cette excursion au Québec est riche de surprises et de découvertes, que n'évoquent pas nécessairement les guides touristiques. Je pense notamment aux gangs de rue, dont j'aurais aimé que l'auteur nous parle un peu plus, mais cela dit, il l'a peut-être fait dans d'autres romans de la série.
Original également car notre serial-killer est plutôt atypique et ses motivations sont complexes. L'auteur n'est pas tombé dans le piège d'une psychologie à deux sous, où le tueur est un pauvre détraqué à arrêter par tous les moyens. Les personnages, finement brossés, ont tous leurs zones d'ombre et leur éthique propre, même et y compris les bad boys. Ces altérités rendent le roman moins lisse, la frontière entre le Bien et le Mal plus relative... D'ailleurs, c'est bien le thème du mal et de la violence qui intéresse ici. Plutôt que les péripéties, nécessaires mais finalement accessoires pour attraper le tueur, l'auteur mène une profonde réflexion sur l'origine de la violence et du mal. Une réflexion truffée de références psychologiques et philosophiques non dénuées d'intérêt.
Un bon polar donc, riche, complet et intelligent qui, cerise sur le gâteau, est bourré d'humour.
Même si ce titre appartient à une série dont il est le quatrième volet, « Violence à 'origine » peut être lu indépendamment des autres, Martin Michaud sachant habilement éclairer la lanterne du lecteur prenant le train en marche.
Un auteur à suivre, indéniablement.
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Il s'agit de la 4ème enquête de Victor Lessard, personnage récurrent, policier de son état à Montréal.
Une série télévisée lui est consacrée.
Plusieurs crimes sont commis, chacun accompagné d'un graffiti qui annonce le suivant. La résolution de l'énigme amènera Victor Lessard et son équipe à la frontière du Bien et du Mal.
Si ce roman est assez violent au regard des sujets traités et de certaines scènes dont les détails ne sont pas épargnés au lecteur, ce roman s'avère également plein d'humour, à double dose pour nous autres européens puisqu'il est bourré de « québécismes » comme l'annonce l'auteur dans sa préface.
Néanmoins, il s'agit d'un polar très classique, un peu trop complaisant avec la violence et dont la trame manque d'originalité.
Je dois reconnaître cependant que j'ai passé un bon moment de lecture.
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critiques presse (1)
LaPresse
15 décembre 2014
Un cadre familier, de l'action à volonté, un suspense de tous les instants et un rythme trépidant de thriller à l'américaine.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
On dit que l'humain est la seule créature du règne animal qui prend plaisir à tuer ses congénères. On voudrait nous faire croire le contraire, mais il s'agit précisément là de la nature humaine. Cessez de vous obliger chaque jour à de nouveaux renoncements pulsionnels. Peu importe la situation, il y aura toujours un prédateur et une proie. Cessez de croire que vos actes vous refoulent hors de l'humanité ou qu'il reste chez vous quelque chose d'avant la chute. Vous ne pouvez échapper votre nature profonde. Certains d'entre nous doivent tuer pour survivre.
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Le père Noël est une escroquerie, le pire des mensonges que l’on raconte aux enfants, la plus vile distorsion de la réalité. On entretient cette illusion dans l’esprit des êtres les plus purs, on les corrompt dès leur plus jeune âge à coups de leurres grotesques, et tout ça dans quel but ? Dans le seul but de les détourner de leur nature profonde et de les diriger vers les mamelles du consumérisme, afin d’ultimement planter dans leur esprit encore vierge les idéaux dont a besoin la société pour exulter.
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…parfois, la seule nuance entre un avenir lumineux et une urne dans un mausolée tient à des gens que vous croisez sur votre route. Et si vous avez un peu de chance, le hasard ne met pas un psychopathe sur votre chemin.

(Coup d’Oeil, p. 248-9)
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Une enquête résulte d’un processus d’élimination. Vous déterminez ce qui doit être en place pour que le drame se produise et, à partir des faits et des éléments connus, vous formulez des hypothèses, vous envisagez les possibilités. Et lorsque vous avez éliminé l’impossible, la vérité se cache quelque part dans la somme des probables.
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– Dieu n’existe pas, Maxime. C’est une fiction de l’esprit, une invention de l’homme pour arriver à se supporter lui-même et continuer à avancer sans remettre en question les fondements mêmes de la vie. Certaines personnes ont besoin de combler le vide que créent l’absurdité et la vacuité de l’existence humaine. Ceux-là sentent le besoin de croire en quelque chose de plus grand qu’eux et s’agrippent à la religion pour structurer le réel.
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