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Fausta Garavini (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070374731
500 pages
Gallimard (14/06/1983)
3.71/5   26 notes
Résumé :
Après les Essais, déjà publiés par Arléa en français moderne, restait à proposer du journal de voyage une édition semblable afin que les nouveaux lecteurs de Montaigne puissent approfondir la connaissance qu'ils ont de lui. C'est à quarante-huit ans, désireux de trouver dans les cures thermales quelque soulagement à. ses coliques, que Montaigne quitte sa retraite pour se lancer sur le grand chemin. Pendant dix-sept mois, en compagnie de gentilshommes et d'une suite ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Que recherche-t-on dans la lecture d'une relation de voyage qui date du XVIe siècle dans un pays que l'on connait ? le regard de l'écrivain - Montaigne – sur un environnement qui n'a plus rien de commun avec des lieux connus, peut décevoir ! Plus on remonte dans le temps, moins on s'y retrouve. Ça a l'air d'une lapalissade, mais, en y réfléchissant bien, ce n'est pas si évident. Car on s'attend souvent à pouvoir confronter, notre témoignage, notre point de vue, à celui de l'écrivain. En tout cas, moi, je fonctionne comme cela. Et c'est fatalement une déception !
(Je me souviens avoir compulsé un livre de photos du Tokaido, qu'empruntaient, jusqu'au milieu du XIXe siècle les japonais se rendant de Edo à Kyoto, en le confrontant aux vues célèbres de Hiroshige. le photographe avait pris exactement le même angle de vue, au même emplacement. le résultat était surprenant. Là ou l'estampe montrait des scènes de rue, la photo butait contre un pilier d'autoroute, n'offrant aucune perspective. )
c'est un peu la même chose avec ce voyage de Montaigne. On suivra donc les péripéties de nos voyageurs, changeant parfois de trajectoire à l'annonce de brigands, s'arrêtant dans des auberges, discutant avec d'autres voyageurs de passage…
Je me souviens avoir regardé dans Google map où se trouvaient Fusina, ville où nos amis attendant le bac pour Venise. J'aimerais bien voir ce qu'est devenu Fusina maintenant. Je ne sais pas si on peut encore y prendre un bateau pour Venise… En fait, dans un tel récit, ce qui m'intéresse est surtout l'évolution des choses, des relations, le passage du temps.
C'est en Italie, mais ça pourrait être n'importe où ailleurs !
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Voici un récit bien compliqué à commenter tellement ce journal du voyage effectué par Montaigne est riche mais difficile à faire partager pour des non-initiés un peu pressés.

On a dans ce récit un monument : à la fois un album photo de cette époque, les sentiments d'un philosophe très curieux de ce qu'il découvre, le détail de ses ennuis de santé au jour le jour, un brouillon avec des éléments qui seront ajoutés aux célèbres et avant-gardistes « Essais ».

Ce voyage en Italie, par la Suisse et l'Allemagne, s'est déroulé sur une longue période de septembre 1580 à novembre 1581. Ce n'est pas un tour du monde, tel qu'il se pratique presque couramment aujourd'hui. Là il part avec sa petite troupe, à cheval. Les chemins ne sont pas bien bons. Pour l'époque c'est un sacré voyage !

Ce n'est pas un livre grand public, c'est certain, et ce ne sera jamais un « best-seller », ni un « feel-good »... Je me moque mais gentiment !
Pensez donc :
• Un manuscrit retrouvé par l'abbé Prunis en 1770 lors d'une visite au château Montaigne deux siècles après la mort du philosophe, dont il manque les premières pages, non destiné à la publication car il décrit les impressions d'un touriste et surtout d'un curiste (Montaigne souffrait de calculs rénaux, la maladie de la pierre appelée alors la gravelle, et comptait se soigner dans les nombreuses stations thermales des pays traversés).
• Ce manuscrit découvert donc fortuitement dans un coffre – c'est digne de l'introduction d'une rédaction d'élève ou d'un roman facile – fut égaré par la suite. Déchiffré et imprimé par Querlon en 1774, puis réédité par Lautrey en 1906 à partir des copies de Querlon – le manuscrit restant introuvable.
• Une édition moderne, celle relatée ici, établie à la faveur de la découverte récente d'une copie partielle du journal effectuée par Leydet, un collaborateur de l'abbé Prunis, environ le tiers du texte, permettant de corriger des erreurs de retranscription.
• Une première partie écrite par un secrétaire dont on ne sait même pas s'il était supervisé par Montaigne. Plutôt bien écrit et ce regard de biais sur notre grand homme n'est pas dénué d'intérêt.
• Une seconde partie reprise par le maître après le départ du secrétaire qui était chargé également de l'organisation (bagages, logements, chevaux). On est déjà à la page 208... Celui qui le souhaite peut tout à fait commencer à cette page. « Ayant donné congé à celui de mes gens qui conduisait cette belle besogne, et la voyant si bien avancée, quelque incommodité que ce me soit, il faut que je la continue moi-même. »
• Une dernière partie que Montaigne décide d'écrire en italien (très approximatif semble-t-il, avec des tournures « bien à lui » quelle que soit la langue utilisée – il n'a appris dans son enfance que le latin !). La traduction du texte italien commence page 279 et à volontairement été réalisée en français moderne, ce qui en facilite la lecture. Rien n'empêche de rejoindre nos touristes à cette page. J'ai vraiment apprécié certaines tournures originales. En voici un exemple : « La plupart des villes de Savoie ont un ruisseau qui les lave par le milieu... »

Il suffit de regarder les critiques sur le site « babelio » pour comprendre que cela a dû « gaver » pas mal de lecteurs et leur donner envie de passer à autre chose de plus digeste car il faut entre autres accepter de se reporter fréquemment aux 67 pages de notes – une mine d'informations – en fin de texte !
Cela m'a donné à réfléchir : tout comme des explications sont bienvenues pour comprendre certaines oeuvres d'art contemporain, un travail d'approche est nécessaire pour espérer apprécier un document aussi ancien et particulier.

On voyage à cheval, dans des chemins avec la nature intacte et les champs cultivés, avec des animaux nombreux, souvent au menu des repas. Lièvres, cailles et toutes sortes d'oiseaux passent dans les assiettes : « il y a encore tant d'étourneaux que vous en avez un pour deux liards. »
Ce n'est pas le coronavirus qui fait la une de l'actualité mais la peste. Malgré tout la vie est belle pour les voyageurs avec des artistes égayant leur séjour, la poésie étant alors à l'honneur : « Il se trouve quasi à toutes les hôtelleries des rimeurs qui font sur-le-champ des rimes accommodées aux assistants. Les instruments sont en toutes les boutiques, jusques aux ravaudeurs des carrefours des rues. »

On a des descriptions bien intéressantes, ainsi il dit de Turin : « C'est une petite ville, située en un lieu fort aquatique, qui n'est pas trop bien bâtie ni fort agréable, quoiqu'elle soit traversée par un ruisseau qui en emporte les immondices. » Bonjour les odeurs !

Montaigne découvre la doccia (la douche) dont il n'est bien entendu pas habitué : « Il y a ici de quoi boire et aussi de quoi se baigner. Un bain couvert, voûté et assez obscur, large comme la moitié de ma salle de Montaigne. Il y a aussi certain égout qu'ils nomment la doccia : ce sont des tuyaux par lesquels on reçoit l'eau chaude en diverses parties du corps et notamment à la tête, par des canaux qui descendent sur vous sans cesse et vous viennent battre la partie, l'échauffent, et puis l'eau se reçoit par un canal de bois, comme celui des buandières, le long duquel elle s'écoule. »

On apprend que « les gens du pays (Italie) ne sont pas, à beaucoup près, aussi carnassiers que nous », les français aisés mangeant trop. Que les chambres ont « défaut de contrevents et de vitres » et « leurs lits, ce sont de méchants tréteaux sur lesquels ils jettent des ais, selon la longueur et largeur du lit ; là-dessus une paillasse, un matelas, et vous voilà logé très bien, si vous avez un pavillon. » Les ais sont des planches de bois et le pavillon, le drap. Autant de tournures et de mots que je trouve chargés d'histoire et de poésie.
Le récit du bal de paysannes qu'il donne, en y dansant pour ne pas paraître trop réservé et en faisant distribuer des présents aux dames, est assez fameux ! On aimerait tant y assister assis dans un coin de la salle afin de voir ce qu'il décrit si bien : « C'est véritablement un spectacle agréable et rare pour nous autres français de voir des paysannes si gentilles, mises comme des dames, danser aussi bien, et le disputer aux meilleures danseuses, si ce n'est qu'elles dansent autrement. »

L'avidité de découverte des coutumes étrangères, des gens rencontrés quelle que soit leur condition est caractéristique de la personnalité de Montaigne. Il s'intéresse aussi aux vins et suppose même qu'ils ne sont pas pour rien dans ses maux de tête : « Il me vient dans l'idée que ces douleurs étaient causées par ces vins doux et fumeux du pays, parce que la première fois que la migraine me reprit, tout échauffé que j'étais déjà, tant par le voyage que par la saison, j'avais bu grande quantité de trebbiano, mais si doux qu'il n'étanchait pas la soif. »
Et quand il a mal aux dents, il court à la pharmacie du coin pour se faire prescrire un médicament puissant : « j'envoyai chercher la nuit même un apothicaire qui me donna de l'eau-de-vie pour tenir du côté où je souffrais le plus, ce qui me soulagea beaucoup. »

Il reçoit le 7 septembre 1581 une lettre de Bordeaux lui apprenant qu'il est élu maire de la ville, lettre écrite le 2 août soit plus d'un mois avant. Il ne sera de retour que le 30 novembre. Il s'est quand même écoulé 4 mois ! Autre temps autre rythme de vie...

Ce texte exhumé miraculeusement du passé – en cette fin de la Renaissance, si riche artistiquement, se construit par exemple le château de Chambord et une multitude d'églises, de monuments – est un document inouï car Montaigne semble un homme moderne égaré dans une autre époque... Pour ma part je referme ce livre remplit de toutes ces images de voyages dans des contrées où nul ne pourra jamais aller qu'en littérature, seule à même de franchir le mur du temps.
Montaigne ! Quel personnage !
*****
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Lu en ligne sur BNF- Gallica/Les oeuvres représentatives, 1932

Souffrant de « la maladie de la pierre », Montaigne entreprend en 1580 un très long voyage à travers l'Europe qui reste un témoignage des moeurs de cette époque, des bâtisses diverses, des lieux à visiter et surtout des « bains », des cures thermales déjà en vigueur, seuls moyens de faire passer les calculs et les problèmes rénaux. En plus de la qualité de l'eau et du bain, Montaigne en détaille physiquement les effets :il « fait » du sable, une grosse pierre, il a des douleurs de ventre, rend des vents, souffre plus qu'il ne le dit semble-t-il. le voyageur devient vite Rabelais dans ses descriptions médicales. Et reste stoïcien dans ses souffrances :

"Or, le seul remède, la seule règle et l'unique science, pour éviter tous les maux qui assiègent l'homme de toutes parts et à toute heure, quels qu'ils soient, c'est de se résoudre à les souffrir humainement, ou à les terminer courageusement et promptement."

Outre ces aspects plus ou moins intimes, reste le voyage lui-même. C'est avec force détails que l'homme décrit ce qu'il voit, ce qui l'amuse. Parti donc, de son Château de Montaigne près de Bordeaux, il se dirige d'une traite (presque) jusqu'à Paris et sa région. A la lecture de ce voyage , il est utile de se munir d'une carte de l'itinéraire. Il passe ensuite dans l'Est de la France, comme s'il prenait l'A4 de l'époque, passe par les Vosges, Plombières, bien sûr mais aussi Remiremont, alors sous contrôle des abbesses où il trouve « bon gîte et bon logis » , poursuit par l'Alsace par la vallée de la Moselle, puis l'Allemagne avec un arrêt notable à Baden, la Suisse, puis l'Italie où il entre par le côté Est : Trente, Padoue, Venise puis Florence et la Toscane Jusqu'à Rome d'où il remontera jusqu'à Lucques pour redescendre ensuite et enfin repartir par Milan, Turin, la Savoie puis Lyon, Clermont, Limoges et la boucle est bouclée.
À chaque ville visitée Montaigne loue une maison « avec ses gens » et s'y promène, décrit ses bâtiments , le caractère de sa population parfois agréable, parfois hostile aux étrangers.
Ainsi décrit-il Rome :

"Je disois des commodités de Rome, entre autres, que c'est la plus commune ville du monde, et ou l'étrangeté et différance de nation se considère le moins ; car de sa nature c'est une ville rapiécée d'estrangiers ; chacun y est comme chez soi."

Il va au marché, assiste aux messes et aux fêtes religieuses. Un épisode amusant à Pise : deux prêtres s'empoignent car chacun voulait dire la messe et c'est une bataille à coups de poings, de bâtons et de chandeliers.
Il y rencontre aussi des personnages de haut rang comme le pape ou les seigneurs des régions, les maires des villages etc.
Lui, qu'on imagine reclus, se promenant dans sa bibliothèque, va à la rencontre des gens et converse volontiers.
Ecrit par Montaigne lui-même en français puis en italien puis en français de nouveau, dicté parfois à son secrétaire, ce voyage reste un documentaire humain sur l'art de voyager, de visiter, de s'enrichir intellectuellement sur les hommes et leurs moeurs, leurs coutumes et un document historique sur l'aspect de l'Europe à la fin du XVIe siècle. C'est, pour le lecteur un voyage dans le temps. Il serait intéressant de voir ce qui est resté.


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Ce journal de voyage est d'abord un journal médical, car si Montaigne quitte Beaumont en 1580, c'est d'abord pour aller prendre les eaux pour soigner ses calculs aux reins. Son (manque d')appétit, ses douleurs qui l'empêchent de se lever et même la couleur de ses urines sont décrites minutieusement que les paysages et les villes et paysages traversés.
En ce XVIème siècle marqué par les guerres de religion, voyager est loin d'être un plaisir et l'aventure - ou plutôt les mésaventures - vous attendent à chaque coin du bois ou dans chaque auberge. Plombières, Baden et Lucques sont les étapes principales de se tourisme de cure. En passant pas Ausbourg, Venise, Florence et Rome pour découvrir d'autres mondes et d'autres moeurs.
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Ce journal écrit à quatre mains (un domestique sous la dictée ou à l'insu de Montaigne puis Montaigne) traite du voyage de 17 mois (1580-1581) de Montaigne à travers la France, la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie. Ce voyage avait comme motif principal celui d'atténuer les souffrances de la maladie de la pierre (calculs rénaux) et donc à passer du temps dans les stations thermales réputées de ces pays. Souvent d'une lecture aride ce texte prend un nouveau souffle lorsque Montaigne en prend la rédaction avec notamment de belles pages sur Rome et Lorette, ville de pèlerinage.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
... sept ou huit filles d'autour de Chaumont en Bassigny complotèrent, il y a quelques années, de se vêtir en mâles et continuer ainsi leur vie par le monde. Entre les autres, l'une vint en ce lieu de Vitry sous le nom de Mary, gagnant sa vie à être tisserand, jeune homme bien conditionné* et qui se rendait, à un chacun, ami. [...] Depuis étant allé audit Montier-en-Der, gagnant toujours sa vie audit métier, il devint amoureux d'une femme, laquelle il avait épousée, et vécut quatre ou cinq mois avec elle avec son consentement, à ce qu'on dit ; mais ayant été reconnu par quelqu'un dudit Chaumont, et la chose mise en avant en justice, elle avait été condamnée à être pendu : ce qu'elle disait aimer mieux souffrir que de se remettre en état de fille. Et fut pendue pour des inventions illicites à supplir* au défaut de son sexe.

L'autre histoire, c'est d'un homme encore vivant nommé Germain, de basse condition, sans nul métier ni office, qui a été fille jusques en l'âge de vingt-deux ans, vue et connue par tous les habitants de la ville, et remarquée d'autant qu'elle avait un peu plus de poil autour du menton que les autres filles ; et l'appelait-on Marie la barbue. Un jour, faisant un effort à un saut, ses outils virils se produisirent, et le cardinal de Lenoncourt, évêque pour lors de Châlons, lui donna nom Germain.

*bien conditionné : de bon caractère
*supplir : suppléer
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M. de Montaigne disait qu'il s'était toute sa vie méfié du jugement d'autrui sur le discours des commodités des pays étrangers, chacun ne sachant goûter que selon l'ordonnance de sa coutume et de l'usage de son village, et avait fait fort peu d'état des avertissements que les voyageurs lui donnaient ; mais en ce lieu, il s'émerveillait encore plus de leur bêtise, ayant, et notamment en ce voyage, ouï dire que l'entre-deux des Alpes en cet endroit était plein de difficultés, les mœurs des hommes étranges, chemins inaccessibles, logis sauvages, l'air insupportable.
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Il y a ici de quoi boire et aussi de quoi se baigner. Un bain couvert, voûté et assez obscur, large comme la moitié de ma salle de Montaigne. Il y a aussi certain égout qu’ils nomment la doccia : ce sont des tuyaux par lesquels on reçoit l’eau chaude en diverses parties du corps et notamment à la tête, par des canaux qui descendent sur vous sans cesse et vous viennent battre la partie, l’échauffent, et puis l’eau se reçoit par un canal de bois, comme celui des buandières, le long duquel elle s’écoule.
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Il disait [...] que ceux qui disaient qu'on y voyaient au moins les ruines de Rome en disaient trop ; car les ruines d'une si épouvantable machine rapporteraient plus d'honneur et de révérence à sa mémoire ; ce n'était rien que son sépulcre. Le monde, ennemi de sa longue domination, avait premièrement brisé et fracassé toutes les pièces de ce corps admirable ; et, parce qu'encore tout mort, renversé et défiguré, il lui faisait horreur, il en avait enseveli la ruine même.
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Il me vient dans l’idée que ces douleurs étaient causées par ces vins doux et fumeux du pays, parce que la première fois que la migraine me reprit, tout échauffé que j’étais déjà, tant par le voyage que par la saison, j’avais bu grande quantité de trebbiano, mais si doux qu’il n’étanchait pas la soif.
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Nina Mueggler - Montaigne - Journal de voyage en Italie par la Suisse et l'Allemagne
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