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Kid Paddle tome 13 sur 19
EAN : 9782930618272
48 pages
Mad Fabrik (14/11/2012)
4.02/5   65 notes
Résumé :
A nouveau Kid Paddle, adepte de films gore et de blorks dégommés, se déchaîne et nous enchante.Cet album offre aussi une double lecture où les plus jeunes s'amuseront de la situation en général et où les adultes se reconnaîtront peut-être dans l'idéalisation de leur progéniture.Cette double lecture, omniprésente dans la plupart des gags de Kid Paddle, permet à des lecteurs de tous les âges de s'y retrouver, et d'en rire !
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
...un bon bout de temps que je n'avais plus bien rigolé des gags parfois macabres, tantôt bêtes, rarement méchants de Kid Paddle et son entourage ; quelques chose comme dix-sept ans, quand mes enfants étaient encore abonnés à Spirou. À l'époque où les jeux vidéos, consoles et consorts prenaient leur essor, Kid Paddle devenait un personnage récurrent de ce magazine de bandes dessinées pour la jeunesse, à partir de 1993. Dégommant à la mitraillette, ...euh...à la manette, monstres dégoulinants, créatures hideuses vomissant des immondices, dinosaures à la dentition improbable et autres fantasmagories dans une explosion de couleurs, Kid Paddle nous introduisait dans son imagination débordante quand il était absorbé par ses jeux...

Difficile de ne pas "flasher" sur la couverture de cet album vert-fluo...comme le slime...
Le slime ? C'est quoi ?
Kid Paddle : "C'est visqueux, c'est répugnant, c'est gluant...et ça ne sert à rien ! C'est génial !"
Horace : "On dirait un E.T. fondu..."
Ce tome ne vire pas complètement "slimy" pour autant (mais la poupée-tête-de-coiffure niaise qui régurgite du slime quand on la peigne, m'a bien fait rire). Kid Paddle est toujours accro aux monstrillons en tous genres, au cinéma gore (vampires et zombies-en-folie) et les filles ressemblent comme avant aux extra-terrestres...or, se faufile maintenant entre les pages cette petite blonde qui a le béguin pour lui...
Ce Kid Paddle n° 13 tient ses promesses : galéjades monstrueuses et jouasseries sont toujours de la partie !
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Bof, bof, je ne suis pas complètement convaincue. J'en avais plus qu'assez de voir mon mari s'esclaffer à chaque fois qu'il lisait un tome de Kid Paddle. N'en ayant jusqu'à présent jamais lu moi-même, j'ai voulu voir de quoi il en retournait exactement et je suis au grand regret d'avouer, à vous qui êtes peut-être fans de cette série, que je ne me suis pas laisser convaincre. Certes, j'ai souri de temps à autres mais rien de plus. du moins, ayant fait ma première expérience avec ce douzième tome (j'aurais peut-être dû commencer par le premier mais de toute façon, cela n'a guère d'importance car les histoires ne se suivent pas. Il s'agit de gags isolés et c'est ce qui m'a permis de m'y retrouver dans cette lecture), je n'aurais plus de regrets !

Kid et son ami Horace sont des garçons comme l'on en rencontre souvent, à savoir plus plongés dans leurs jeux vidéo qu'intéressés par les filles (heureusement que cela change plus tard...quoique pas toujours mais cela est un autre sujet). Aussi, c'est la pauvre petite Zara qui en fait les frais , elle qui espérait bien un jour pouvoir partager un bon chocolat chaud avec celui qu'elle trouve très craquant, à savoir notre héros, d'ailleurs pour le plus grand désespoir de la soeur de Kid qui ne comprend absolument pas que l'on puisse trouver un intérêt quelconque à son frère.
Bref, des histoires de famille comme l'on en retrouve souvent dans ce genre de bandes-dessinées, avec la fille qui est souvent plus mûre que le garçon, un père ennuyeux au possible mais que son fils imagine dans de terribles expéditions et enfin notre bande de trois copains : le beau gosse, le génie et le simplet.

Un ouvrage divertissant mais je crois vraiment que j'ai passé l'âge. Une dizaine de minutes de détente que j'ai presque aussitôt oubliées !
A découvrir pour les plus curieux et à faire découvrir !
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Midam (pseud de Michel Ledent – scénario et dessin) Angèle (couleurs) – "Kid Paddle : slime project" – Mad-fabrik, 2012 (ISBN 978-2-9306-1827-2) – 45 p. format 30x22cm

L'un de mes petits fils se gavant de ces deux séries du même auteur, intitulées l'une "Kid paddle" et l'autre "Game over", je me suis décidé à y jeter un oeil : au fil des cinq ou six albums ainsi examinés, la colère n'a cessé de monter en moi.

L'auteur est un certain "Midam" (pseudonyme de Michel Ledent, issu de la mouvance BD franco-belge), collaborant avec une certaine "Angèle" pour ce qui concerne la couleur. Il s'agit d'albums créés à la chaîne, sans originalité, reprenant inlassablement un nombre de gags limités et déjà éculés : pour ne prendre qu'un exemple, le coup des deux mioches se superposant en sa cachant dans un grand imperméable pour tenter d'entrer dans un cinéma en grugeant le caissier est ici repris et usé jusqu'à la corde au fil des albums.

le dessin est laid, bourré de stéréotypes, révélant un manque criant d'originalité : les mêmes vignettes sont resservies sans scrupule planche après planche, l'auteur ne se casse pas trop la tête. Jusque là, rien de bien étonnant, d'autres BD de basse qualité en ont fait tout autant, il suffit d'évoquer les kilomètres de vignettes de "Garfield", tout aussi lassantes.

Considérons par exemple ce volume 13, intitulé "Slime project" .
La "philosophie" générale de cette BD est donnée dès la première planche, dans sa quatrième vignette : les trio de petites terreurs réunissant le "héros" Kid Paddle et ses deux acolytes prépare un nouveau produit dénommé "slime", devant lequel ce Kid s'extasie avec ces mots :

"c'est visqueux, c'est répugnant, c'est gluant... et ça ne sert à rien ! c'est génial"

Les deux dernières vignettes de cette même première planche illustrent un autre principe moteur de cette BD : les personnes âgées (le vieux voisin du dessous) sont par nature à moitié demeurées, il est donc "marrant" de les persécuter.
Le grand-père qui apparaît page 35 est (bien évidemment) à moitié gâteux, il est donc très drôle de détruire ses vieilles encyclopédies, qui n'incarnent après tout qu'un savoir (bien évidemment) dépassé, et de ridiculiser au passage (page 39) l'un des jalons de la BD pour enfant que fut le personnage de Babar.
Le racisme anti-vieux atteint aujourd'hui partout des sommets, l'auteur juge donc urgent de l'inoculer aux enfants.

Dans le prolongement de ce mépris de la vieillesse, les adultes présentés ici sont évidemment des crétins, à commencer par le père, en poursuivant par l'instituteur, le marchand de figurines hideuses ou encore le caissier du cinéma.
Notons qu'il ne s'agit que de personnages masculins (la mère est totalement absente de cette BD) : c'est aussi dans l'air du temps que de ridiculiser, jusqu'à destruction, ce qui fut le rôle paternel. La tendance est d'ailleurs fortement ancrée, il suffit d'évoquer la série des "Cédric" ou "Titeuf".

le héros Kid Paddle est un cancre (on baigne dans les lieux communs), obnubilé par les jeux vidéos de destruction, de violence, de laideur. Les filles ne sont que des chieuses ridicules (cf le personnage de Zara pages 10 à 13). L'auteur ne rate pas non plus le filon scatologique (pages 17, 41), voire carrément sanguinolent (page 43). Quant au filon des jeux vidéo, il est exploité jusqu'à la corde, en se limitant aux aspects les plus violents et les plus sordides de ce type de produit. Ce caractère fort répétitif marque d'ailleurs plus généralement ces albums.

En dehors d'un personnage qui serait la mère, on relève une autre absence systématique : les gamins mis en scène sont de purs produits du monde strictement urbain, sans aucun contact avec la ruralité.
C'est un point d'aboutissement de la civilisation européenne actuelle que de voir croître ce genre d'enfants de ce que la bien-pensance nomme "les grandes métropoles ouvertes sur le monde" (sic et re-sic !), qui ne connaissent vraiment plus rien à la vie animale ni à l'agriculture, qui feront d'excellents "écologistes" de salon, peuplant les bureaux de Bruxelles ou les plateaux de télévision.

du "petit Nicolas" à "Titeuf" en passant par "Cédric", le personnage du petit garçon cancre est l'un des thèmes récurrents de la BD ; jusqu'à présent, ils avaient des côtés sympathiques, et cherchaient plus ou moins à "bien faire". Plus rien de tel ici, le petit caïd terrorise – ou rêve de terroriser – son entourage, ce qui est censé être drôle.

Heureusement, il ne s'agit que d'une représentation de l'enfance propre à cet auteur, et ne correspondant pas à la réalité, comme je puis le constater quotidiennement grâce à mes six petits-enfants (trois filles, trois garçons).
Il est tout de même consternant que certains adultes comme ce dessinateur se représentent l'enfance de cette façon, il est encore plus consternant de voir que ces BD idiotes connaissent hélas un succès commercial systématiquement organisé...

Horreur : j'ai purement et simplement confisqué ces imbécilités, avec moult explications qui ne furent guère écoutées, mais en offrant d'autres ouvrages, dont les excellentissimes romans d'Anne Laure Bondoux.
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On démarre ce tome 13 par une planche qui évoque le titre de l'album... Malheureusement, et comme souvent, il ne sera plus question par la suite de ce slime... décrit en des termes tout à fait convaincants et justes par Kid Paddle et ses acolytes infernaux... "c'est visqueux, c'est répugnant, c'est gluant... et ça ne sert à rien ! c'est génial"... Parfaite définition du slime.


Ensuite, Midam déroule les gags, alternant les situations de jeu, les altercations avec son instit, le gérant du luna park, son père... et... et... et... les filles ! Ou plutôt une fille qui s'est entichée de Kid Paddle (qui voit dans les filles quelque chose de l'ordre de l'alien globulaux et visqueux), jusqu'à lui offrir les cadeaux les plus immondes ou difformes possibles.

Osons l'avouer, on a mal pour cette pauvrette qui court droit dans le mur. Si seulement elle savait. Si elle avait deux doigts de jugeote... Mais l'amour est aveugle. Ou plutôt pour Kid Paddle, l'amour, c'est récupérer les graines d'un potiron que l'on évide à Halloween pour simuler une belle grande gerbe délivrée par la tête taillée dans le légume...

Tellement bien vu, avec une tendresse que n'accepteront de voir que celles et ceux qui ont gardé une âme d'enfant et s'attarderont plus sur le fond que sur la forme, et iront au-delà de la caricature.
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Un tome très bien avec plusieurs situations vraiment cocasses. Un incontournable de la BD franco-belge contemporaine.

Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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critiques presse (2)
Actualitte
19 décembre 2012
Inscrit dans une logique désormais classique, on retrouve les gags usuels, déclinés avec une imagination qui n'en finit pas.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BullesEtOnomatopees
29 novembre 2012
L'imagination débordante du héros à la casquette verte apportera encore son lot de trouvailles et d'inventions, même si certains efforts ont encore du mal à porter leurs fruits…
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
[L'instituteur :] "Aujourd'hui, nous allons parler de femmes guerrières !"
[Kid Paddle :] "Ha ! Ha ! N'importe quoi !"
[L'instituteur :] " Entre mythe et réalité, les terribles amazones vivaient il y a 4000 ans au bord de la mer noire. Elles étaient cruelles et rendaient aveugles ou boiteux les enfants mâles qui devenaient serviteurs [...]"

[Conclusion d'Horace :] " C'est comme des femmes mais encore plus méchantes"
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- Votre exposé est complètement nul, Paddle !
Horace, suivant !
- Bonjour à tous et à toutes ! Je vais vous parler de Galilée qui a fait de la prison parce qu'il a été le premier à faire tourner la terre !
- La journée va être longue...
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p.18.
Un chercheur a calculé qu'un corps humain devait peser 573 kg pour que la graisse protège les organes vitaux des impacts de balle !
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