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Klaus Janson (Illustrateur)
EAN : 9780785134732
336 pages
MARVEL - US (19/11/2008)
4.5/5   2 notes
Résumé :
A classic Marvel hero defined by one of comics' greatest visionaries! A Marvel Comics mainstay since 1964, Daredevil got a new lease on life in a landmark 1979-1983 run by writer-penciler Frank Miller and inker-penciler Klaus Janson, whose daring reinvention of the character quickly made Miller one of the biggest and most influential stars in the comic-book industry. Miller put his own stamp on established cast members such as reporter Ben Urich, femme fatale Black ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En 1979, un séisme fait trembler le monde des comics Marvel.
Frank Miller s'empare de la série Daredevil.

Parfois très agréable parfois poussive, la série de tête à cornes atteint ici au sublime. Frank Miller débute alors dans le métier. Il est limité au dessin au début, travaillant de concert avec Roger McKensie au scénario. Rapidement il est seul aux commandes et peut insuffler son univers noir et tragique au super-héros aveugle.

Daredevil se fait détective à la Batman, rentre dans des bars louches où il tabasse la lie de la pègre à la recherche d'infos et mène la vie dure à des bandes de criminels mercenaires souvent armés d'armes blanches dans des batailles chorégraphiées comme les films de kung-fu.
Miller retravaille et approfondit d'anciens personnages comme Bullseye, ce criminel psychopathe qui développe un profond complexe d'infériorité vis-à-vis de Daredevil, à en devenir complètement dérangé. L'auteur effectue un travail fabuleux sur Kingpin, le caïd de la pègre de New York retiré des affaires mais obligé de revenir mettre de l'ordre dans sa ville. Sa présence musculeuse explose le papier. C'est Hadès présidant les bas-fonds de la Grosse Pomme.
Mais le premier véritable exploit de Frank Miller est la création d'Elektra, une mercenaire habillée de rouge et maniant des saïs qui fut le premier amour de Matt Murdock alias Daredevil. Elle efface complètement Natacha Romanov – la Veuve Noire – qui avait tenté un retour dans la série.

Miller ajoute des seconds rôles intéressants ou amusants, comme Ben Urich, ce journaliste qui va découvrir la double identité de Daredevil, ou Turk, le looser moitié criminel moitié indic dont Daredevil adore secouer les puces. Limité par la censure, il ne va pas aussi loin qu'il le fera dans Barman : Dark Night ou Sin City ; l'humour reste présent.

Le dessin de Miller joue beaucoup sur le noir, et, du fait du héros, sur le rouge. Les chorégraphies de Daredevil sont très innovantes. Dans une seule case on va voir le héros cabrioler de gauche à droite pour éviter une arme puis frapper l'adversaire, le sens de l'action étant marquée par le personnage passant progressivement du rose au rouge. Il manipule sa matraque comme Captain America son bouclier, le lançant avec des effets de rebond à plusieurs bandes. le super-héros n'avait pas paru aussi puissant depuis Gene Colan.

Ce tome 1 met en place l'univers de Miller. Il est déjà exceptionnel. Je me suis profondément régalé et je sais que le meilleur reste à venir.
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C'est l'histoire d'un petit jeune nommé Frank Miller qui s'empare d'une série en perte de vitesse en 1980 et qui transforme la tonalité des comics de superhéros à lui tout seul. Ce tome contient les premiers épisodes de cette révolution : "Peter Parker, the spectacular Spider-Man" (en abrégé PPTSSPM) 27 & 28, "Daredevil" 158 à 161 et 163 à 172.

PPTSSM 27 & 28 (1979, scénario de Bill Mantlo, dessins de Frank Miller, encrage de Frank Springer) - Spider-Man est devenu aveugle et il bénéficie de l'aide Daredevil pour se battre contre le Maraudeur Masqué (Frank Farnum) qui a décidé de lâcher une bombe atomique sur New York. L'histoire est anecdotique, mais elle se laisse lire sans difficulté, sous réserve de supporter les phylactères de pensée. 3 étoiles.

Daredevil 158 à 161 (scénario de Roger McKenzie, dessins de Frank Miller, encrage de Klaus Janson) - Daredevil se bat contre Death Stalker (Phillip Sterling) et ses Ani-Men, puis contre la pègre et Bullseye (Pondexter) qui a kidnappé Black Widow (Natalia Romanova).

Épisodes 163 à 166 (scénario de Roger McKenzie, dessins de Frank Miller qui commence à officiellement cosigner les scénarios à partir de #165), encrage de Klaus Janson) - Épisode 163, Daredevil se bat à main nue contre Hulk dans les rues New York. Épisode 164, allongé dans son lit d'hôpital, Daredevil reçoit la visite de Ben Urich qui détient un scoop sur son identité. Épisodes 165 & 166, Daredevil se bat contre Docteur Octopus, puis contre le Gladiateur (Melvin Potter), alors que Foggy Nelson s'apprête à se marier.

Épisode 167 (scénario de David Michelinie, dessins de Frank Miller, encrage de Klaus Janson) - Daredevil aide un homme d'affaires disposant d'appuis militaires haut placés, contre un homme dans une armure technologique, appelé Mauler.

Épisode 168 à 172 (Scénario et dessins de Frank Miller, encrage de Klaus Janson) - C'est l'entrée en scène d'Elektra Natchios, la radicalisation du combat contre Bullseye, le retour de Wilson Fisk (ex-Kingpin) à New York pour retrouver Vanessa Fisk (sa femme) qui a été kidnappé. C'est la première fois que Daredevil se bat contre le Caïd.

Première bonne surprise : ces épisodes se lisent sans effort. À l'époque, Jim Shooter est éditeur en chef de Marvel Comics et il a imposé à ses employés (en l'occurrence les scénaristes) d'inclure un court résumé dans chaque épisode. Si le lecteur peut finir par se lasser de lire que Matt Murdock dispose de sens hyper développés, complétés par une forme de sens radar, ces rappels systématiques lui permettent également de plonger dans la continuité de cette époque sans ne rien perdre des enjeux pour chacun des personnages. La quantité de bulles de pensées reste à un niveau tout à fait supportable. Les scénarios de McKenzie sont bien troussés, même avant que Miller ne s'impose comme coscénariste. La fin de Death Stalker est assez horrible, les combats contre Bullseye mettent bien en avant sa personnalité ingérable et dépourvue de toute empathie, l'affrontement contre Hulk fait ressortir l'héroïsme de Daredevil de manière magistrale et l'instant de vérité avec Ben Urich préfigure d'autres moments du même acabit par la suite.

Une fois installé comme seul maître à bord, Miller introduit le personnage d'Elektra, il ramène Bullseye sur le devant de la scène et il va piquer un personnage de la série Spider-Man : le Caïd. Il plonge Daredevil au sein de la petite criminalité du quartier dHell's Kitchen, il augmente le rôle du Bar de Josie avec l'indic Turk, et d'une manière générale il augmente la part dévolue à la ville. Cela se ressent en particulier dans les dessins qui s'attache à décrire les toitures en leur donnant un aspect particulier pour chaque immeuble, et à mettre en avant les tuyauteries, mais aussi les escaliers, le métro, les égouts, les chantiers d'immeuble en construction, etc.

Frank Miller manifeste également un sens aigu de la prise de vue, soit avec des plans fixe pour montrer la continuité de l'action, soit avec des mouvements de caméra pour rythmer les séquences, essentiellement des champs et contrechamps et des travelings avant. Il est étonnant de voir que ses planches présentent une grande densité d'information visuelle déjà du fait de la présence régulière des décors, mais également du fait d'un nombre de cases élevé par page (de 6 à 8 en moyenne). Il est possible également de repérer les mises en page qui seront sa marque de fabrique, celles dites en drapeau. C'est-à-dire soit une case verticale de la hauteur de la page, avec des cases superposées à coté, soit (plus rare) une case supérieure de la largeur de la page avec des cases verticales juxtaposées en dessous. À la relecture, il amusant de constater que Miller joue déjà avec les ombrages (ceux des stores vénitiens) aboutissant à des formes géométriques en fond préfigurant le style de Sin City.

Frank Miller est encré par Klaus Janson tout du long des épisodes de la série Daredevil. Pour les premiers (158 à 161), il est visible que Janson s'applique avant tout à apporter une continuité visuelle avec les dessinateurs précédents. Il applique donc un encrage détaillé renforcé discrètement par l'application de trames sur de petites surfaces. Il faut un peu de temps pour qu'il se calque plus sur le style de Miller, en particulier sur le rendu des visages plus expressionnistes que réalistes, puis sur les ombrages plus appuyés. Pour ce dernier point, le recours régulier de Miller à des ombres chinoises (à chaque fois que Daredevil neutralise l'éclairage pour bénéficier de l'avantage de l'obscurité) l'incite à utiliser des aplats de noir plus appuyés.

C'est avec grand plaisir que j'ai relu ses épisodes au travers desquels Miller s'installe en seul maître à bord de la destinée bien noire de Daredevil, et que Janson développe un mode d'encrage adapté ce dessinateur au style déjà affirmé. le reste de cette collaboration se trouve dans Daredevil 2 (épisodes 173 à 184) et Daredevil 3. (épisodes 185 à 191, 219, "Love & War", "What if" 28).
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je suis vieux! Soixante trois ans. Trente cinq passé en tant qu'employé de bureau pour Edwin Cord, jusqu’à ce qu'il achète un ordinateur pour faire mon boulot plus rapidement et pour moins cher.
Mais la grande surprise a été lorsque j'ai essayé de toucher ma pension. Il semble que le jeune informaticien qui avait programmé l'ordinateur a appuyé sur la mauvaise touche... et a entièrement effacé du système mes 35 ans d'employé !
Quand je suis allé voir M. Cord, vous savez ce qu'il a fait ? Il a souri et dit "Désolé Soames, pas de trace dans le système, pas de pension".
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